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Le 13 janvier prochain, France 3 et les plateformes de France Télévisions diffuseront un documentaire inédit de Laurence Generet
consacré à l'IVG en Polynésie française.
Le 17 janvier 1975, la loi Veil marque un tournant historique en France, accordant enfin aux femmes le droit à l’interruption volontaire de grossesse (IVG). Mais en Polynésie française, ce droit fondamental ne deviendra réalité qu’en 2001, après 26 ans de clandestinité, de tabous et de luttes silencieuses.
Jusqu’en 2001, les femmes polynésiennes souhaitant interrompre une grossesse non désirée étaient souvent contraintes de recourir à des méthodes clandestines, parfois au péril de leur vie. La société, fortement influencée par la religion et des traditions conservatrices, imposait à ces femmes un lourd silence, nourri par la peur du jugement et du rejet.
La criminalisation de l’IVG sur le territoire jusqu’en 1992 a engendré une médecine à deux vitesses, accentuant les inégalités sociales et territoriales. Les femmes issues de milieux aisés avaient plus facilement accès à des soins sécurisés, tandis que celles en situation précaire devaient affronter des pratiques dangereuses et traumatisantes.
Réalisé par Laurence Generet, IVG en Polynésie, 26 ans après plonge dans cette réalité complexe et douloureuse. Le film recueille les témoignages bouleversants de femmes polynésiennes qui racontent leur expérience : l’angoisse, la solitude, et les stigmates sociaux auxquels elles ont dû faire face. À travers les récits de Vahiné, Athena, Vaiana ou Elodie, le documentaire met en lumière le poids des tabous et des influences culturelles et religieuses sur ce droit fondamental.
Aujourd’hui, bien que l’IVG soit légal et médicalement encadré en Polynésie française, les défis restent nombreux. L’éloignement géographique des archipels, le manque d’infrastructures médicales et la persistance des jugements moraux rendent l’accès à ce droit encore complexe pour de nombreuses femmes.
En parallèle, IVG en Polynésie, 26 ans après célèbre également les avancées récentes, comme l’inscription du droit à l’IVG dans la Constitution française en mars 2024, une première mondiale. Ce geste symbolique et politique souligne l’importance de protéger ce droit face aux pressions conservatrices.
Avec ce documentaire de 52 minutes, Laurence Generet offre une plongée intime et édifiante dans l’histoire et les enjeux actuels de l’IVG en Polynésie française. À l’heure où les droits des femmes restent fragiles dans certaines parties du monde, ce film rappelle l’importance de continuer à défendre avec force un droit essentiel à la liberté et à l’égalité.
Ne manquez pas la diffusion de "IVG en Polynésie, 26 ans" après lundi 13 janvier à 23h05 sur France 3 et france.tv.
consacré à l'IVG en Polynésie française.
Le 17 janvier 1975, la loi Veil marque un tournant historique en France, accordant enfin aux femmes le droit à l’interruption volontaire de grossesse (IVG). Mais en Polynésie française, ce droit fondamental ne deviendra réalité qu’en 2001, après 26 ans de clandestinité, de tabous et de luttes silencieuses.
Jusqu’en 2001, les femmes polynésiennes souhaitant interrompre une grossesse non désirée étaient souvent contraintes de recourir à des méthodes clandestines, parfois au péril de leur vie. La société, fortement influencée par la religion et des traditions conservatrices, imposait à ces femmes un lourd silence, nourri par la peur du jugement et du rejet.
La criminalisation de l’IVG sur le territoire jusqu’en 1992 a engendré une médecine à deux vitesses, accentuant les inégalités sociales et territoriales. Les femmes issues de milieux aisés avaient plus facilement accès à des soins sécurisés, tandis que celles en situation précaire devaient affronter des pratiques dangereuses et traumatisantes.
Réalisé par Laurence Generet, IVG en Polynésie, 26 ans après plonge dans cette réalité complexe et douloureuse. Le film recueille les témoignages bouleversants de femmes polynésiennes qui racontent leur expérience : l’angoisse, la solitude, et les stigmates sociaux auxquels elles ont dû faire face. À travers les récits de Vahiné, Athena, Vaiana ou Elodie, le documentaire met en lumière le poids des tabous et des influences culturelles et religieuses sur ce droit fondamental.
Aujourd’hui, bien que l’IVG soit légal et médicalement encadré en Polynésie française, les défis restent nombreux. L’éloignement géographique des archipels, le manque d’infrastructures médicales et la persistance des jugements moraux rendent l’accès à ce droit encore complexe pour de nombreuses femmes.
En parallèle, IVG en Polynésie, 26 ans après célèbre également les avancées récentes, comme l’inscription du droit à l’IVG dans la Constitution française en mars 2024, une première mondiale. Ce geste symbolique et politique souligne l’importance de protéger ce droit face aux pressions conservatrices.
Avec ce documentaire de 52 minutes, Laurence Generet offre une plongée intime et édifiante dans l’histoire et les enjeux actuels de l’IVG en Polynésie française. À l’heure où les droits des femmes restent fragiles dans certaines parties du monde, ce film rappelle l’importance de continuer à défendre avec force un droit essentiel à la liberté et à l’égalité.
Ne manquez pas la diffusion de "IVG en Polynésie, 26 ans" après lundi 13 janvier à 23h05 sur France 3 et france.tv.
