Arcep
L'Arcep publie les chiffres des services de communications électroniques dans les départements et collectivités d'outremer pour 2016.
On apprend que le revenu des services de télécommunications en outremer représente 3,7% du marché national. Le nombre d'accès à internet fixe progresse grâce au très haut débit, dont le taux d'adoption est équivalent à celui de la métropole.
Le nombre de cartes SIM diminue sensiblement pour la 3ème année. L'usage de l'internet mobile reste faible, l'attribution des licences 4G ayant eu lieu en fin d'année 2016.
En détails
Le revenu réalisé par les opérateurs dans les départements d’outremer s’élève à 1,2 milliard d’euros HT en 2016, en baisse de 1% par an environ depuis quatre ans. Le recul constaté provient de celui des services mobiles, 702 millions d’euros en 2016, en baisse de 2,5%, comme l’évolution du nombre de cartes SIM dans ces départements.
En revanche, grâce à la progression du nombre d’accès à haut et très haut débit, et en particulier du très haut débit, le revenu des services fixes continue de croître (+1,9% en un an) pour atteindre 484 millions d’euros en 2016.
Le recul du nombre de cartes SIM (2,6 millions fin décembre 2016, -2,5% en un an) provient exclusivement d’un repli du nombre de cartes prépayées dans la quasi-totalité des départements, excepté à Mayotte où la progression est supérieure à 10% en 2016.
A l’inverse, le taux d’activité de ce type de contrats continue de croître en 2016 pour atteindre pratiquement le même niveau qu’en métropole, soit 78%.
En outre, à l’image de la métropole, le nombre de forfaits progresse, à un rythme contenu dans la zone Antilles-Guyane, de l’ordre de 2 à 3% en un an, et plus élevé à la Réunion (+6,0%), département où la part des forfaits atteint déjà 75%, mais surtout à Mayotte avec +11,2% en un an et ce malgré la forte proportion de cartes prépayées (75%) dans ce département.
Sur le marché des services fixes, le nombre d’abonnements au service téléphonique s’élève à 762 000 et le nombre d’accès internet à haut et très haut débit à 620 000 (+3,9% en un an). Ce dernier est porté par la croissance du nombre d’accès à très haut débit (+36,0% en un an), où comme c’est le cas également en métropole, ces technologies commencent à remplacer celles du haut débit.
La progression est particulièrement élevée dans la zone Réunion-Mayotte (+85,2% en un an), ce qui permet de rattraper les autres territoires, le taux d’adoption de ces technologies fixes y était en effet plus faible que dans les autres départements en 2015.
Au total en 2016, la part des accès à très haut débit représente 18,5% du nombre d’accès haut et très haut débit, soit un taux équivalent à celui de la métropole (19,6%).
En revanche, grâce à la progression du nombre d’accès à haut et très haut débit, et en particulier du très haut débit, le revenu des services fixes continue de croître (+1,9% en un an) pour atteindre 484 millions d’euros en 2016.
Le recul du nombre de cartes SIM (2,6 millions fin décembre 2016, -2,5% en un an) provient exclusivement d’un repli du nombre de cartes prépayées dans la quasi-totalité des départements, excepté à Mayotte où la progression est supérieure à 10% en 2016.
A l’inverse, le taux d’activité de ce type de contrats continue de croître en 2016 pour atteindre pratiquement le même niveau qu’en métropole, soit 78%.
En outre, à l’image de la métropole, le nombre de forfaits progresse, à un rythme contenu dans la zone Antilles-Guyane, de l’ordre de 2 à 3% en un an, et plus élevé à la Réunion (+6,0%), département où la part des forfaits atteint déjà 75%, mais surtout à Mayotte avec +11,2% en un an et ce malgré la forte proportion de cartes prépayées (75%) dans ce département.
Sur le marché des services fixes, le nombre d’abonnements au service téléphonique s’élève à 762 000 et le nombre d’accès internet à haut et très haut débit à 620 000 (+3,9% en un an). Ce dernier est porté par la croissance du nombre d’accès à très haut débit (+36,0% en un an), où comme c’est le cas également en métropole, ces technologies commencent à remplacer celles du haut débit.
La progression est particulièrement élevée dans la zone Réunion-Mayotte (+85,2% en un an), ce qui permet de rattraper les autres territoires, le taux d’adoption de ces technologies fixes y était en effet plus faible que dans les autres départements en 2015.
Au total en 2016, la part des accès à très haut débit représente 18,5% du nombre d’accès haut et très haut débit, soit un taux équivalent à celui de la métropole (19,6%).
La consommation vocale (fixe et mobile) augmente de 2% en un an alors qu’elle est stable en métropole. Elle atteint 7,4 millions de minutes dont sept sur 10 sont issues des réseaux mobiles.
Ces dernières croissent à un rythme pratiquement identique aux deux dernières années (+4,6% en un an), la consommation mensuelle moyenne par ligne étant pourtant toujours inférieure à celle constatée au niveau national, en particulier en Guadeloupe, Guyane et à la Réunion, départements où le niveau de consommation ne dépasse pas 2h40 par ligne mobile par mois.
En revanche, la consommation mobile est plus élevée à Mayotte et dépasse même celle au niveau national (respectivement 3h35 et 3h15). Cela s’explique par un faible niveau d’utilisation des communications vocales fixes à Mayotte (1h42 par mois et par client), alors qu’elle est largement supérieure à la moyenne nationale dans les autres départements, entre 4h et 5h par mois dans les départements des Antilles, de la Guyane et à la Réunion à comparer à la moyenne nationale qui est de 2h57 en VLB et 2h01 en RTC.
Des consommations vocales mobiles et fixes très disparates entre les différents départements
Malgré cela, le volume de communications fixes diminue légèrement (-3,2%), la progression des communications vocales en VLB (+15,1%) ne permettant pas de compenser le recul du trafic RTC (-23,1%).
Depuis les réseaux mobiles, l’essor des services de données se poursuit (+46,5% en un an), pour atteindre 12 400 teraoctets consommés en 2016, mais cette progression reste en deçà de celle constatée au niveau national (+85,9% en un an). En outre, l’utilisation des réseaux mobiles pour l’usage de l’internet reste au moins deux fois inférieure au niveau national, l’attribution des licences 4G ayant eu lieu à la fin de l’année 2016.
Sur l’ensemble des départements d’outremer, la consommation mensuelle moyenne de données s’élève à 412 Mo par mois et par carte, contre plus de 1,2 Go au niveau national. En outre, il existe des disparités importantes entre les départements, l’utilisation des cartes SIM pour l’accès à internet allant du simple à Mayotte (231 Mo par carte et par mois) au double à La Réunion (540 Mo), écart sans doute lié à la proportion élevée de forfaits à La Réunion alors qu’elle est faible à Mayotte.
Autre divergence par rapport à la métropole, le volume de SMS diminue en outremer, et ce depuis quatre années consécutives (-5,4% en 2016), alors qu’il s’est stabilisé en 2016 en métropole, après deux années de croissances contenues.
Le recul est particulièrement important dans la zone Antilles-Guyane, avec des baisses supérieures à 10% dans chacun des départements, et en particulier en Guadeloupe, où le nombre de messages a diminué de plus de 17% en un an.
Les consommations moyennes par carte sont en outre faibles en comparaison de la moyenne nationale (245 SMS par carte et par mois) : environ 60 SMS sont envoyés chaque mois par les détenteurs de cartes mobiles en Martinique et en Guadeloupe et un peu plus de 70 en Guyane, des consommations ainsi pratiquement identiques à la moyenne nationale de consommation constatée chez les détenteurs de cartes prépayées (58 SMS par mois).
La situation est en revanche différente dans les départements de l’océan indien. Même si, à La Réunion, le trafic SMS diminue légèrement (-2,8% en un an), la consommation moyenne des détenteurs de cartes SIM reste supérieure au niveau national, avec 261 SMS envoyés par mois.
A Mayotte, bien que le nombre de cartes en service soient très majoritairement prépayées, le trafic moyen de SMS reste élevé à plus de 190 par mois et par carte. En revanche, celui-ci diminue légèrement, en raison de la forte progression du nombre de cartes SIM, +13,0% en un an), le trafic total de SMS augmentant de 3,5% en un an.
Ces deux départements concentrent ainsi près des trois quart du nombre de SMS envoyés au départ des départements d’outremer, pour moins de 45% du nombre total de cartes SIM.
Ces dernières croissent à un rythme pratiquement identique aux deux dernières années (+4,6% en un an), la consommation mensuelle moyenne par ligne étant pourtant toujours inférieure à celle constatée au niveau national, en particulier en Guadeloupe, Guyane et à la Réunion, départements où le niveau de consommation ne dépasse pas 2h40 par ligne mobile par mois.
En revanche, la consommation mobile est plus élevée à Mayotte et dépasse même celle au niveau national (respectivement 3h35 et 3h15). Cela s’explique par un faible niveau d’utilisation des communications vocales fixes à Mayotte (1h42 par mois et par client), alors qu’elle est largement supérieure à la moyenne nationale dans les autres départements, entre 4h et 5h par mois dans les départements des Antilles, de la Guyane et à la Réunion à comparer à la moyenne nationale qui est de 2h57 en VLB et 2h01 en RTC.
Des consommations vocales mobiles et fixes très disparates entre les différents départements
Malgré cela, le volume de communications fixes diminue légèrement (-3,2%), la progression des communications vocales en VLB (+15,1%) ne permettant pas de compenser le recul du trafic RTC (-23,1%).
Depuis les réseaux mobiles, l’essor des services de données se poursuit (+46,5% en un an), pour atteindre 12 400 teraoctets consommés en 2016, mais cette progression reste en deçà de celle constatée au niveau national (+85,9% en un an). En outre, l’utilisation des réseaux mobiles pour l’usage de l’internet reste au moins deux fois inférieure au niveau national, l’attribution des licences 4G ayant eu lieu à la fin de l’année 2016.
Sur l’ensemble des départements d’outremer, la consommation mensuelle moyenne de données s’élève à 412 Mo par mois et par carte, contre plus de 1,2 Go au niveau national. En outre, il existe des disparités importantes entre les départements, l’utilisation des cartes SIM pour l’accès à internet allant du simple à Mayotte (231 Mo par carte et par mois) au double à La Réunion (540 Mo), écart sans doute lié à la proportion élevée de forfaits à La Réunion alors qu’elle est faible à Mayotte.
Autre divergence par rapport à la métropole, le volume de SMS diminue en outremer, et ce depuis quatre années consécutives (-5,4% en 2016), alors qu’il s’est stabilisé en 2016 en métropole, après deux années de croissances contenues.
Le recul est particulièrement important dans la zone Antilles-Guyane, avec des baisses supérieures à 10% dans chacun des départements, et en particulier en Guadeloupe, où le nombre de messages a diminué de plus de 17% en un an.
Les consommations moyennes par carte sont en outre faibles en comparaison de la moyenne nationale (245 SMS par carte et par mois) : environ 60 SMS sont envoyés chaque mois par les détenteurs de cartes mobiles en Martinique et en Guadeloupe et un peu plus de 70 en Guyane, des consommations ainsi pratiquement identiques à la moyenne nationale de consommation constatée chez les détenteurs de cartes prépayées (58 SMS par mois).
La situation est en revanche différente dans les départements de l’océan indien. Même si, à La Réunion, le trafic SMS diminue légèrement (-2,8% en un an), la consommation moyenne des détenteurs de cartes SIM reste supérieure au niveau national, avec 261 SMS envoyés par mois.
A Mayotte, bien que le nombre de cartes en service soient très majoritairement prépayées, le trafic moyen de SMS reste élevé à plus de 190 par mois et par carte. En revanche, celui-ci diminue légèrement, en raison de la forte progression du nombre de cartes SIM, +13,0% en un an), le trafic total de SMS augmentant de 3,5% en un an.
Ces deux départements concentrent ainsi près des trois quart du nombre de SMS envoyés au départ des départements d’outremer, pour moins de 45% du nombre total de cartes SIM.