Ce soir à 22h30 (Horaire Métropole), la chaîne France Ô proposera un nouveau numéro de "Archipels" présenté par Elyas Akhoun qui sera consacré au mini-jeux du Pacifique.
Au programme, la diffusion du documentaire d'Eric Beauducel "Des jeux malgré tout", gros plan sur cette compétition organisée l'an dernier à Wallis-et-Futuna en alternance avec les Jeux du Pacifique qui se tiennent tous les quatre ans.
Une compétition qui, bien qu'officiellement reconnue par le Comité international olympique, fait trop rarement parler d'elle. A la fin de l'émission, Elyas AKHOUN recevra l'ancien rugbyman de Biarritz Sotele PULEOTO.
Résumé du documentaire
Du 1er au 12 septembre 2013, Wallis-et-Futuna, l’archipel polynésien le plus éloigné de la métropole, a organisé les IXes mini-Jeux du Pacifique.
Des préparatifs aux épreuves, le film d’Éric Beauducel revient sur l’organisation et le déroulement d’une compétition sportive, qui, bien que reconnue par le comité international olympique, fait trop rarement parler d’elle.
«Pour Wallis, c’est un événement gigantesque, rappelle Michel aubouin, le préfet de wallis-et-Futuna. Accueillir 2 500 personnes,c’est un événement qui n’a jamais eu lieu dans son histoire. En fait, si : une fois. Quand les Américains ont débarqué ici dans le cadre de la guerre du Pacifique.»
La prouesse a été d’autant plus grandeque, neuf mois auparavant, le cyclone evan et ses rafales déferlantjusqu’à 280 km/h avait causé de terribles dégâts sur l’archipelpolynésien: routesdévastées, maisons balayées, black-out électrique…
Mais il n’ya pas que cela, poursuit le préfet: «On n’a pas de téléphonie mobile ici, le réseau internet est balbutiant, les communications téléphoniques sont parfois compliquées avec le décalage horaire… On avait à peu près tous les éléments contre nous.»
Pendant plusieurs mois, un bataillon de bénévoles locaux, auxquels sont venus prêter main forte des volontaires de nouvelle-Calédonie à 2500km ou même de la métropole à 22000km! ont dû travailler d’arrache-pied afin d’être prêts à recevoir les délégations sportives attendues sans infrastructure hôtelière, la priorité est allée naturellement à l’hébergement.
Courant entre les trois établissements scolairesde l’île,yanick burkhard, responsable logistique du comité organisateur,avec d’autres volontaires, a joué du tournevis pour monter quelque sixcents lits superposés dans des dortoirs collectifs.
Tandis que, dans la baie de Gahi, l’équipe wallisienne de rameurs de va’a poursuit ses entraînements, le chorégraphe leone pelo Vakauliafa règle les répétitions de la cérémonie d’ouverture. Alors que le jour J approche à grand pas, monseigneur ghislain, l’évêque de wallis, reconnaît : « Les Walisiens-Futuniens se sentent mainte-nant davantage partie prenante de ces Jeux qu’ils ne l’étaient audépart. »
Joseph amote, le président du comité calédonien, rappelle,quant à lui : «Ici, sur le territoirede Wallis-et-Futuna, vous avez le pouvoir républicain, le pouvoir de l’Église, mais vous avez également le pouvoir coutumier.»
Près de la place du palais-royal, les fidèles s’apprêtent à assister à la messe donnée en l’honneurdel’événement. En guise d’offrande,une cinquantaine de cochons ont été offerts par plusieurs villages.leroi,l’une des deux figures incontournables ici avec Dieu, a tenu à offrirun kavaroyal aux participants, une cérémonie coutumière inédite depuis plusieursannées. Bientôt, sur le stade de Mata-utu, les drapeaux des athlètesvenus de 22 États et territoires du pacifiques ud flotteront fièrement au vent…
Au programme, la diffusion du documentaire d'Eric Beauducel "Des jeux malgré tout", gros plan sur cette compétition organisée l'an dernier à Wallis-et-Futuna en alternance avec les Jeux du Pacifique qui se tiennent tous les quatre ans.
Une compétition qui, bien qu'officiellement reconnue par le Comité international olympique, fait trop rarement parler d'elle. A la fin de l'émission, Elyas AKHOUN recevra l'ancien rugbyman de Biarritz Sotele PULEOTO.
Résumé du documentaire
Du 1er au 12 septembre 2013, Wallis-et-Futuna, l’archipel polynésien le plus éloigné de la métropole, a organisé les IXes mini-Jeux du Pacifique.
Des préparatifs aux épreuves, le film d’Éric Beauducel revient sur l’organisation et le déroulement d’une compétition sportive, qui, bien que reconnue par le comité international olympique, fait trop rarement parler d’elle.
«Pour Wallis, c’est un événement gigantesque, rappelle Michel aubouin, le préfet de wallis-et-Futuna. Accueillir 2 500 personnes,c’est un événement qui n’a jamais eu lieu dans son histoire. En fait, si : une fois. Quand les Américains ont débarqué ici dans le cadre de la guerre du Pacifique.»
La prouesse a été d’autant plus grandeque, neuf mois auparavant, le cyclone evan et ses rafales déferlantjusqu’à 280 km/h avait causé de terribles dégâts sur l’archipelpolynésien: routesdévastées, maisons balayées, black-out électrique…
Mais il n’ya pas que cela, poursuit le préfet: «On n’a pas de téléphonie mobile ici, le réseau internet est balbutiant, les communications téléphoniques sont parfois compliquées avec le décalage horaire… On avait à peu près tous les éléments contre nous.»
Pendant plusieurs mois, un bataillon de bénévoles locaux, auxquels sont venus prêter main forte des volontaires de nouvelle-Calédonie à 2500km ou même de la métropole à 22000km! ont dû travailler d’arrache-pied afin d’être prêts à recevoir les délégations sportives attendues sans infrastructure hôtelière, la priorité est allée naturellement à l’hébergement.
Courant entre les trois établissements scolairesde l’île,yanick burkhard, responsable logistique du comité organisateur,avec d’autres volontaires, a joué du tournevis pour monter quelque sixcents lits superposés dans des dortoirs collectifs.
Tandis que, dans la baie de Gahi, l’équipe wallisienne de rameurs de va’a poursuit ses entraînements, le chorégraphe leone pelo Vakauliafa règle les répétitions de la cérémonie d’ouverture. Alors que le jour J approche à grand pas, monseigneur ghislain, l’évêque de wallis, reconnaît : « Les Walisiens-Futuniens se sentent mainte-nant davantage partie prenante de ces Jeux qu’ils ne l’étaient audépart. »
Joseph amote, le président du comité calédonien, rappelle,quant à lui : «Ici, sur le territoirede Wallis-et-Futuna, vous avez le pouvoir républicain, le pouvoir de l’Église, mais vous avez également le pouvoir coutumier.»
Près de la place du palais-royal, les fidèles s’apprêtent à assister à la messe donnée en l’honneurdel’événement. En guise d’offrande,une cinquantaine de cochons ont été offerts par plusieurs villages.leroi,l’une des deux figures incontournables ici avec Dieu, a tenu à offrirun kavaroyal aux participants, une cérémonie coutumière inédite depuis plusieursannées. Bientôt, sur le stade de Mata-utu, les drapeaux des athlètesvenus de 22 États et territoires du pacifiques ud flotteront fièrement au vent…