Les petites et moyennes entreprises ont un rôle clé à jouer dans la relance économique post -Covid dans les îles de la région. C’est le message principal que porte le Secrétaire général de Cap Business Océan Indien, Éric Magamootoo, à l’occasion de la Journée des microentreprises et des petites et moyennes entreprises (PME), observée chaque année le 27 juin. Actuellement en mission à La Réunion, il a rencontré plusieurs entrepreneurs et visité plusieurs entreprises pour mieux comprendre les enjeux de leur secteur d’activité. Des missions similaires sont prévues dans les mois à venir dans les autres territoires afin d’identifier les opportunités d’affaires et de coopération.
« La PME est certainement l’outil le plus efficace pour le développement du territoire compte tenu de sa capacité à s’adapter au changement. En effet, elle est une organisation agile, capable de développer des partenariats systémiques et solidaires avec tous les acteurs de l’économie à travers un ancrage territorial fort. Les propriétaires, bien souvent, ont une approche patrimoniale et humaniste de l’entreprise, privilégiant un développement sur le temps long, tout en conciliant l’efficacité économique avec de vraies valeurs humaines. En cette période où nous réfléchissons tous à la meilleure stratégie pour relancer nos économies insulaires, un soutien appuyé aux PME peut être un choix gagnant au vu de leur potentiel en tant que moteur de la croissance », déclare Éric Magamootoo.
Pour le Secrétaire général de l’association, les PME doivent d’ores et déjà penser à explorer les opportunités qu’offrent les marchés internationaux. Plusieurs conditions doivent cependant être réunies. La taille de l’entreprise et les ressources dont elle dispose représentent un facteur clé. À La Réunion, par exemple, sur les 45 000 entreprises enregistrées, moins de 2 500 ont un chiffre d’affaires inférieur à 750 000 euros. Alors que moins de 500 PME ont un personnel qui ne dépasse pas 20 employés. Les sociétés doivent donc être lucides quant à leurs ambitions.
De plus, les entreprises qui visent à exporter leurs produits ou services doivent impérativement disposer d’un personnel compétent et formé afin de maîtriser, notamment, les procédures relatives à l’exportation. L’autre condition : le financement. Cependant, par manque d’expertise financière, les PME peinent trop souvent à maîtriser les outils existants, d’où leurs difficultés à mobiliser les fonds requis.
Ces entreprises font aussi souvent face à un manque de connaissance du paysage économique régional. À travers ses différentes actions, Cap business avec le concours de chambres de commerce et les organisations patronales accompagneront les entrepreneurs et am élioreront leur compréhension des différents marchés. L’objectif est de stimuler les échanges commerciaux tout en décourageant le recours à des politiques protectionnistes. Cet accompagnement aura aussi pour but de renforcer les capacités à tous les niveaux.
Pour Éric Magamootoo, il ne fait aucun doute que la région océan Indien, et l’Afrique dans son ensemble, ont une carte à jouer. « Dans 30 ans, 50 % des jeunes dans le monde vivront en Afrique, alors même que d’autres pays connaissent déjà une chute vertigineuse de la natalité, ce qui aura de graves conséquences pour eux. Le dynamisme économique sera donc dans notre région et nous devons nous y préparer dès maintenant en anticipant cette demande. Cela passe par la consolidation de nos PME, notamment à travers la formation, et une meilleure connaissance des marchés qui nous entourent », conclut le Secrétaire général de Cap Business Océan Indien.
« La PME est certainement l’outil le plus efficace pour le développement du territoire compte tenu de sa capacité à s’adapter au changement. En effet, elle est une organisation agile, capable de développer des partenariats systémiques et solidaires avec tous les acteurs de l’économie à travers un ancrage territorial fort. Les propriétaires, bien souvent, ont une approche patrimoniale et humaniste de l’entreprise, privilégiant un développement sur le temps long, tout en conciliant l’efficacité économique avec de vraies valeurs humaines. En cette période où nous réfléchissons tous à la meilleure stratégie pour relancer nos économies insulaires, un soutien appuyé aux PME peut être un choix gagnant au vu de leur potentiel en tant que moteur de la croissance », déclare Éric Magamootoo.
Pour le Secrétaire général de l’association, les PME doivent d’ores et déjà penser à explorer les opportunités qu’offrent les marchés internationaux. Plusieurs conditions doivent cependant être réunies. La taille de l’entreprise et les ressources dont elle dispose représentent un facteur clé. À La Réunion, par exemple, sur les 45 000 entreprises enregistrées, moins de 2 500 ont un chiffre d’affaires inférieur à 750 000 euros. Alors que moins de 500 PME ont un personnel qui ne dépasse pas 20 employés. Les sociétés doivent donc être lucides quant à leurs ambitions.
De plus, les entreprises qui visent à exporter leurs produits ou services doivent impérativement disposer d’un personnel compétent et formé afin de maîtriser, notamment, les procédures relatives à l’exportation. L’autre condition : le financement. Cependant, par manque d’expertise financière, les PME peinent trop souvent à maîtriser les outils existants, d’où leurs difficultés à mobiliser les fonds requis.
Ces entreprises font aussi souvent face à un manque de connaissance du paysage économique régional. À travers ses différentes actions, Cap business avec le concours de chambres de commerce et les organisations patronales accompagneront les entrepreneurs et am élioreront leur compréhension des différents marchés. L’objectif est de stimuler les échanges commerciaux tout en décourageant le recours à des politiques protectionnistes. Cet accompagnement aura aussi pour but de renforcer les capacités à tous les niveaux.
Pour Éric Magamootoo, il ne fait aucun doute que la région océan Indien, et l’Afrique dans son ensemble, ont une carte à jouer. « Dans 30 ans, 50 % des jeunes dans le monde vivront en Afrique, alors même que d’autres pays connaissent déjà une chute vertigineuse de la natalité, ce qui aura de graves conséquences pour eux. Le dynamisme économique sera donc dans notre région et nous devons nous y préparer dès maintenant en anticipant cette demande. Cela passe par la consolidation de nos PME, notamment à travers la formation, et une meilleure connaissance des marchés qui nous entourent », conclut le Secrétaire général de Cap Business Océan Indien.