La Coopérative des Producteurs de Lapins de La Réunion (CPLR) a inauguré, hier, un deuxième élevage expérimental en parc sur une exploitation située à la Plaine des Grègues. À cette occasion, l’ensemble des partenaires institutionnels et financiers de la coopérative ont été conviés à découvrir un modèle d’élevage innovant, plaçant le bien-être animal au cœur de sa démarche. Découverte de la deuxième expérimentation du projet pionnier.
Après Sainte-Rose, il y a un an et demi, l’exploitation de Madame Naze est la deuxième sur l’île à adopter ce nouveau mode d'élevage encore expérimental. Les nouveaux parcs de 2x3 mètres offrent aux lapins une plus grande liberté de mouvement qu’en cages. La surface prévue par animal décuple la possibilité d’exercice notamment avec l’ajout d’une mezzanine. « Ce modèle change non seulement la vie des lapins, mais aussi nos conditions de travail », témoigne l’éleveuse cunicole qui a débuté son activité en 2010.
Le projet BEATRIX (Bien Être Animal Transition Relance Innovation Expérimentation), soutenu par des fonds européens, nationaux et l’ODEADOM, avec la participation de l’Interprofession ARIBEV, anticipe la directive européenne de 2021, qui vise à supprimer progressivement l’élevage en cage d’ici 2027-2030. “Seulement 2 % des élevages en métropole ont adopté ce type de structure, plaçant cette initiative en tête des avancées pour le bien-être animal dans les DOM” a souligné Candice Beyssac, secrétaire générale adjointe de l’ARIBEV, en félicitant Marie-Annie Naze “pour sa démarche exemplaire porteuse d’avenir pour tous les éleveurs.”
La première phase de ce projet, lancée sur l’exploitation de l’EARL Ferrere à Sainte-Rose, a permis de tester pour la première fois en Outre-mer ce modèle d’élevage au sol. Après quelques adaptations, l’expérience a démontré la viabilité de cette alternative à l’élevage en cage. Pour ce second site, des modifications supplémentaires ont été apportées.
« Nous devons répondre à un cahier des charges très pointilleux, ce qui a nécessité des travaux d’adaptation importants », souligne Jimmy Payet, directeur de la CPLR, face aux nombreux invités. « Il a fallu concevoir une couverture adaptée aux conditions climatiques de notre territoire et protéger également les grandes ouvertures prévues pour le bien-être animal en créant des volets anticycloniques pour les mettre à l’abri des intempéries. »
Ce projet répond également aux attentes des consommateurs réunionnais, soucieux de consommer des produits locaux et de qualité. « La viande de lapin est très prisée localement, mais la production actuelle ne suffit pas à satisfaire toute la demande », explique Clémentine Hubert, éleveuse et présidente de la CPLR. « Ce nouveau modèle d’élevage, encore plus respectueux du bien-être animal, doit nous permettre d’augmenter notre production tout en attirant de nouveaux éleveurs vers cette filière en pleine mutation. »
Le directeur de la CPLR poursuit : « Il est important que nous puissions étudier à chaque étape la structure de coûts. Cette activité est viable et alors que plusieurs départs à la retraite sont programmés, nous préparons actuellement 10 candidats à la création de leur exploitation à échelonner sur les trois prochaines années. »
La CPLR démontre, malgré sa petite taille, qu’elle sait innover. Cette année, elle a été récompensée par le label de commerce équitable Agri-éthique, qui valorise les efforts des acteurs engagés dans une agriculture durable et éthique. C’est une première pour une filière cunicole, à l’échelle nationale ! « L’exploitation de l’EARL Ferrere à Sainte-Rose a déjà obtenu ce label. Notre ambition est de faire labelliser l’ensemble des élevages de La Réunion », précise Jimmy Payet.
Dans cette dynamique, la coopérative poursuivra l’expérimentation menée dans ces deux élevages en parc au cours des prochains mois, avec pour objectif de trouver les derniers ajustements afin de rendre ce modèle accessible et pérenne pour tous les éleveurs à l’avenir.
Après Sainte-Rose, il y a un an et demi, l’exploitation de Madame Naze est la deuxième sur l’île à adopter ce nouveau mode d'élevage encore expérimental. Les nouveaux parcs de 2x3 mètres offrent aux lapins une plus grande liberté de mouvement qu’en cages. La surface prévue par animal décuple la possibilité d’exercice notamment avec l’ajout d’une mezzanine. « Ce modèle change non seulement la vie des lapins, mais aussi nos conditions de travail », témoigne l’éleveuse cunicole qui a débuté son activité en 2010.
Le projet BEATRIX (Bien Être Animal Transition Relance Innovation Expérimentation), soutenu par des fonds européens, nationaux et l’ODEADOM, avec la participation de l’Interprofession ARIBEV, anticipe la directive européenne de 2021, qui vise à supprimer progressivement l’élevage en cage d’ici 2027-2030. “Seulement 2 % des élevages en métropole ont adopté ce type de structure, plaçant cette initiative en tête des avancées pour le bien-être animal dans les DOM” a souligné Candice Beyssac, secrétaire générale adjointe de l’ARIBEV, en félicitant Marie-Annie Naze “pour sa démarche exemplaire porteuse d’avenir pour tous les éleveurs.”
La première phase de ce projet, lancée sur l’exploitation de l’EARL Ferrere à Sainte-Rose, a permis de tester pour la première fois en Outre-mer ce modèle d’élevage au sol. Après quelques adaptations, l’expérience a démontré la viabilité de cette alternative à l’élevage en cage. Pour ce second site, des modifications supplémentaires ont été apportées.
« Nous devons répondre à un cahier des charges très pointilleux, ce qui a nécessité des travaux d’adaptation importants », souligne Jimmy Payet, directeur de la CPLR, face aux nombreux invités. « Il a fallu concevoir une couverture adaptée aux conditions climatiques de notre territoire et protéger également les grandes ouvertures prévues pour le bien-être animal en créant des volets anticycloniques pour les mettre à l’abri des intempéries. »
Ce projet répond également aux attentes des consommateurs réunionnais, soucieux de consommer des produits locaux et de qualité. « La viande de lapin est très prisée localement, mais la production actuelle ne suffit pas à satisfaire toute la demande », explique Clémentine Hubert, éleveuse et présidente de la CPLR. « Ce nouveau modèle d’élevage, encore plus respectueux du bien-être animal, doit nous permettre d’augmenter notre production tout en attirant de nouveaux éleveurs vers cette filière en pleine mutation. »
Le directeur de la CPLR poursuit : « Il est important que nous puissions étudier à chaque étape la structure de coûts. Cette activité est viable et alors que plusieurs départs à la retraite sont programmés, nous préparons actuellement 10 candidats à la création de leur exploitation à échelonner sur les trois prochaines années. »
La CPLR démontre, malgré sa petite taille, qu’elle sait innover. Cette année, elle a été récompensée par le label de commerce équitable Agri-éthique, qui valorise les efforts des acteurs engagés dans une agriculture durable et éthique. C’est une première pour une filière cunicole, à l’échelle nationale ! « L’exploitation de l’EARL Ferrere à Sainte-Rose a déjà obtenu ce label. Notre ambition est de faire labelliser l’ensemble des élevages de La Réunion », précise Jimmy Payet.
Dans cette dynamique, la coopérative poursuivra l’expérimentation menée dans ces deux élevages en parc au cours des prochains mois, avec pour objectif de trouver les derniers ajustements afin de rendre ce modèle accessible et pérenne pour tous les éleveurs à l’avenir.