Elle permet un couplage de l’espace et du temps.
Désormais la distance géographique devient un facteur de moindre importance dans la diffusion, le maintien des relations économiques, socioculturelles, ceci rendu possible par la capacité de partage simultané des connaissances et de la culture dans le monde par le biais de communications instantanées.
La sphère culturelle qui englobe les arts, les lettres, les modes de vie, les systèmes de valeurs, les traditions et les croyances, la protection et la promotion de leur diversité pose un défi au regard de leur diffusion, de leur coexistence et du métissage.
Ce défi s’applique également au Zouk
Le Zouk apparu dans les années 1980 a connu une montée en puissance grâce à ses précurseurs tels que Kassav qui lui a permis de se diffuser dans le monde entier.
Cette musique est désormais ancrée dans l’environnement culturel des Guadeloupéens et Martiniquais, mais souffre néanmoins d’un manque de reconnaissance et d’intérêt. Il est vrai que :
Le zouk n'a pas une place de référence dans notre "conscience collective" ou éventuellement"esprit patryot'" Le zouk ne fait pas vivre des acteurs économiques (professeurs de danse, activitésd'animations,...) aux Antilles alors qu’après enquête d'autres formes de zouk, comme le zouk brésilien, la Kizomba le zouk capverdien sont en plein essor. Le zouk n'a pas une codification institutionnalisée au prétexte qu’il s’agit d’une danse innée, d’improvisation, alors que la Bachata ou la Kizomba ont réussi à faire le tour du monde. Le zouk musique ou danse ? Deux aspects complémentaires qui devraient être un moteur de notre culture, comment comprendre ces deux acceptions à l'heure de la mondialisation del'économie, d’une perte de repère de certaines valeurs, et de l'export culturel ? Ces constations soulèvent des interrogations:
Comment pourrait-on définir et identifier le zouk ? Quelles sont les perspectives de développemment économiques envisageables pour zouk ? Quels impacts pourraient avoir une « codification du zouk » ? Les Objectifs poursuivis :
Favoriser l'émergence d'une identité culturelle autour du zouk.
Informer et sensibiliser la population sur le potentiel du zouk comme moteur du développement économique local, notamment pour le tourisme.
Public visé
Cette conférence est ouverte à la participation des professionnels des arts et spectacles, associations culturelles, entreprises et au TOUT PUBLIC.
DEROULE DE LA CONFERENCE
Table ronde 1
Etats des lieux : La musique Zouk- Evolution, positionnement dans le monde
[Durée totale 55 mn : 10 mn par intervenant et échanges 15 mn]
Cédric ZIMMERLE : Rôle de la SACEM, stratégie de défense de la musique, impact de la mondialisation
Alain Maurin (universitaire) : Poids économique de la musique Zouk
Yves Honoré : Témoignages sur la musique Zouk au fil du temps et sa promotion aux Antilles et à l’International.
Roland Louis: Témoignages sur la création du Zouk
Table ronde 2
Entre partage d'expériences et propositions de pistes pour l'essor économique et pour la codificationdu Zouk danse pour les Antilles et l’International
[Durée totale 45 mn : 10 mn par intervenant et échanges 15 mn]
Willy SALZEDO : Témoignages sur la représentation et le poids de la Musique Zouk
Romuald Seremes (Danseur – Chorégraphe) : Vision de la danse Zouk et caractéristiques en vue dela codification
Jean-Manuel DUNON (Danseur) : partage d’expériences à partir de son concept Zouk Shine
Modérateur : Gabriel MUGERIN (Administrateur du Centre Rèpriz)
A l'initiative de l'évènement
La commission CODIZOUK, groupe de travail émanant de la JCEBT tire son origine de la combinaison du terme codification et du mot zouk. Par le biais de cette commission, la Jeune Chambre Économique de la Basse-Terre souhaite étendre le rayonnement, la portée du zouk.
Son rôle est de comprendre comment la codification d’un élément central de notreculture peut à terme permettre de générer des gains et avoir des retombées économiques pour notre territoire.
COMPOSITION DE LA COMMISSION:
La commission se compose de personnes de milieux divers qui apportent leur contribution de manière bénévole à la réflexion amenée par la Jeune Chambre Economique de la Basse-Terre. L’objectif est de parvenir à sensibiliser un large public sur la nécessité devaloriser un pan de notre « patrimoine culturel, le zouk » en mettant en place des actions qui permettront de rassembler autour de lui des acteurs du monde économique et culturel pour renforcer l’attractivité du Sud Basse-Terre. D’autres actions innovantes se tiendront durant cette année 2014.