Ils s’appellent Hendrick et Stanjik, ils ont 16 et 17 ans. Leurs modèles : Zorro, les mousquetaires et Laura Flessel. Leur rêve : intégrer le pôle France d’escrime de l’Insep comme l’ont fait avant eux les épéistes caribéens Ulrich Robeiri, Jean-Michel Lucenay, Yannick Borel ou Daniel Jérent… Mais, pour atteindre cet objectif, ils doivent concilier études et entraînement au Creps (Centre de ressources, d’expertise et de performance sportives) des Antilles et de la Guyane, installé aux Abymes en Guadeloupe.
Avec Patrice Carrière, leur maître d’armes, ils y apprennent la technique mais aussi la stratégie, la retenue et la patience. Malgré le manque de moyen, les clubs d’escrime de Guadeloupe et de Martinique forment chaque année les meilleurs espoirs dans les catégories minimes, cadets ou juniors. Pourquoi les Antillais ont-ils choisi ce sport qui jusque-là semblait être l’apanage d’une certaine élite blanche ?
Pour Joël Téplier, le premier maître d’armes de Laura Flessel, « les gens qui pratiquent sont tous des passionnés. Mettre une veste de maître d’armes quand il fait 25 ou 30 °C, il faut avoir envie de le faire. […] On n’a pas les mêmes intérêts ni les mêmes contraintes que les métropolitains. Venir en compétition en France, ça nous demande beaucoup. Chaque déplacement coûte de l’argent, et cela demande aux jeunes un investissement au niveau scolaire. On ne peut pas faire autant de sacrifices pour rien. Cela peut également expliquer les résultats que nous avons. Ceux qui sont là savent vraiment ce qu’ils veulent. »
Quitter sa famille pour le froid de Reims, où s’entraînent les jeunes épéistes du pôle France, c’est ce à quoi aspirent Hendrick et Stanjik. Avec l’espoir de pouvoir défendre un jour les couleurs tricolores dans des compétitions internationales.
Avec Patrice Carrière, leur maître d’armes, ils y apprennent la technique mais aussi la stratégie, la retenue et la patience. Malgré le manque de moyen, les clubs d’escrime de Guadeloupe et de Martinique forment chaque année les meilleurs espoirs dans les catégories minimes, cadets ou juniors. Pourquoi les Antillais ont-ils choisi ce sport qui jusque-là semblait être l’apanage d’une certaine élite blanche ?
Pour Joël Téplier, le premier maître d’armes de Laura Flessel, « les gens qui pratiquent sont tous des passionnés. Mettre une veste de maître d’armes quand il fait 25 ou 30 °C, il faut avoir envie de le faire. […] On n’a pas les mêmes intérêts ni les mêmes contraintes que les métropolitains. Venir en compétition en France, ça nous demande beaucoup. Chaque déplacement coûte de l’argent, et cela demande aux jeunes un investissement au niveau scolaire. On ne peut pas faire autant de sacrifices pour rien. Cela peut également expliquer les résultats que nous avons. Ceux qui sont là savent vraiment ce qu’ils veulent. »
Quitter sa famille pour le froid de Reims, où s’entraînent les jeunes épéistes du pôle France, c’est ce à quoi aspirent Hendrick et Stanjik. Avec l’espoir de pouvoir défendre un jour les couleurs tricolores dans des compétitions internationales.