Elles ont été exclues, violentées, marginalisées. Et pourtant, elles sont debout. Elles, ce sont les héroïnes de ELLES ont toutes une histoire. Des femmes qui ont su, avec courage et soutenues par des associations, transformer la violence en force et leur douleur en réussite. Du Cambodge au Cameroun, en passant par l’Europe, les Amériques, Nils Tavernier a parcouru le monde pour présenter 11 histoires.
Au programme:
Au programme:
- XIA YING
1 femme sur 3 dans le monde est victime de violences conjugales (OMS, 2015).
Victime de violences physiques par son époux, Xia Ying porte plainte malgré le manque de législation en Chine à ce sujet.Suite à une longue lutte judiciaire, elle gagne son procès mais attend depuis 2 ans de pouvoir revoir son fils.
- MIN SAVY
Dans le monde, plus de la moitié des femmes actives occupent un emploi précaire. (OIT, 2012)
Min, vit au Cambodge, elle a arrêté très jeune l’école pour travailler et aider sa famille. Grâce à l’ONG Friends International, elle a repris ses études pour apprendre non seulement à lire et à écrire mais également pour suivre une formation et devenir esthéticienne.
- Debora Lima De Assis
Près de 16 millions d’adolescentes accouchent chaque année dans le monde. (OMS, 2014)
Debora est issue d’une favela de Rio. A l’âge de 17ans elle tombe enceinte pour la première fois. Elle a quitté l’école en quatrième.
A cause de sa grossesse précoce, Débora ne pouvait pas travailler et vit toujours dans la précarité. Aujourd’hui, à l’âge de 25ans, elle attend son quatrième enfant.
- Hawaou Adamou
31 millions de filles en l’âge de fréquenter l’école primaire ne sont pas scolarisées. (UNESCO, 2013).
Elle ne savait ni lire, ni écrire. Aujourd’hui, Hawaou préside une association de lutte contre l’analphabétisme au Cameroun. Issue d’un quartier défavorisé de Yaoundé, Hawaou n’a pas été scolarisée. Mariée de force à l’âge de 16ans, elle se retrouve dans la rue avec 4 enfants après le décès de son mari.
- Samantha Skaller
1 femme sur 3 dans le monde est victime de violence physique ou sexuelle. (ONU femmes, 2015) Samantha 21 ans, étudiante en musique à l’Université de Syracuse. Victime de viol à deux reprises au cours de sa scolarité. Aujourd’hui, elle est engagée dans la campagne «it’s on us», qui lutte contre les violences sexuelles sur les campus américains.
- Alexandra Pic
Dans le monde, 2/3 des personnes qui ne savent ni lire ni écrire sont des femmes. (UNESCO, 2013)
L’enfance de Alexandra a été marquée par la violence domestique. Elle a commencé à parler à l’âge de 13ans. Illetrée jusqu’à l’âge adulte, elle a retrouvé confiance en elle grâce à l’apprentissage de la lecture et de l’écriture et l’autonomie acquise par le travail. Aujourd’hui, elle est fière de pouvoir lire des histoires à sa petite fille.
- Hafidha Sahal
Dans le monde, les femmes gagnent en moyenne 24% de moins que les hommes. (ONU femmes, 2015)
Hafidha Sahal a grandi dans les quartiers sud de Marseille. Après avoir enchaîné des petits boulots précaires, Hafidha réalise son rêve à l’âge de 49ans: parmi une centaine de femmes, elle a été sélectionnée pour le projet «Des Etoiles et de Femmes» et suit depuis septembre dernier une formation dans la restauration avec un grand chef.
- Ghada Hantem Gantzer
- Ghada Hantem Gantzer
Près de 200 millions de femmes sont victimes de mutilations sexuelles. (UNICEF, 2016)
Surnommée la « Dr House des femmes », Ghada Hatem-Gantzer, chef de service à la maternité Delafontaine de Saint-Denis, mène son combat pour la santé des femmes. Elle est en train de créer une maison d’accueil, ouverte aux femmes victimes de violences et de mutilations sexuelles.
- Antonia Martinez Barahona
Dans le monde, 70% des personnes vivant sous le seuil de pauvreté sont des femmes. (ONU Femmes, 2008)
Antonia habite dans le quartier du Pantanal, un bidonville de Granada, où les femmes sont particulièrement touchées par le chômage et la pauvreté. Grâce à l’association elle apprend le métier de maçon pour construire sa propre maison en terre. Aujourd’hui, elle forme d’autres femmes.
- Tiné Ndoyé
Dans le monde, moins de 20 % des propriétaires fonciers agricoles sont des femmes. (FAO, 2011).
Agricultrice dans la zone de Kayar et présidente du réseau national des femmes rurales, elle cultive la terre depuis plus de 30 ans. Accompagnée par l’association Enda Pronat, elle forme aujourd’hui des femmes à l’agriculture saine et durable et les encourage à faire valoir leurs voix et leurs droits. Elle milite pour l’égalité des hommes et des femmes dans l’accès au foncier agricole.
- Mulu Muleta
Dans le monde, 1 femme meurt toutes les 2 minutes des suites d’une grossesse ou d’un accouchement (UNFPA, 2015).
Mulu Muleta a consacré sa vie professionnelle à soigner les femmes et a joué un rôle important dans le développement des projets de santé maternelle et néonatale en Éthiopie. Elle est la deuxième femme gynécologue-obstétrique du pays.
