Le sixième Festival du Film documentaire Amazonie-Caraïbes a fermé ses portes ce samedi 12 octobre, au Camp de la Transportation, à Saint-Laurent du Maroni en Guyane.
Une programmation exigeante, comme un reflet de la diversité des territoires d’Amazonie et de la Caraïbe, traversée par les grands enjeux sociétaux de notre temps et accueillie par un public nombreux et de plus en plus diversifié ; la présence de nombreux professionnels issus de la région Amazonie-Caraïbe et de l’Hexagone, le soutien sans faille de France Télévisions et la Mairie de Saint Laurent du Maroni, des partenaires et des mécènes, un jury de haut vol, ont fait de ce FIFAC 2024 une édition particulièrement réussie.
4141 personnes tous publics et scolaires se sont déplacées au Camp de la Transportation à Saint-Laurent du Maroni et à la Maison des Cultures et des Mémoires de Guyane à Rémire-Montjoly, pour découvrir les 37 films en sélection.
L’on se souviendra d’un jury exceptionnel, tant par la profondeur de son analyse que par la diversité de ses vues. Mention spéciale pour la présidente, la réalisatrice haïtienne Gessica Généus, qui a illuminé toute cette semaine de son aura solaire.
Du jury professionnel au jury lycéen il n’y a qu’un pas. Ici aussi nous saluons l’implication, la richesse des vues, les débats enflammés qui ont traversé ce jury. Pour un choix sensible et éclairé, parfaitement argumenté.
Le FIFAC est aussi un écosystème professionnel qui le temps d’une semaine, relie, tisse des liens féconds, avec les autres territoires amazoniens et caribéens, mais aussi avec l’Europe.
Lors des Journées professionnelles du FIFAC, Michel Plazanet (CNC) a présenté les accords de coproduction avec les pays voisins de la Guyane, notamment le Brésil. Claude Brenez (Institut Français) a détaillé l’Aide aux cinémas du monde en Amérique du Sud, et Jean-Marie Gigon (Sanosi Productions) a partagé son expérience en coproduction. Les échanges entre les Antilles françaises et la Guyane ont mis en lumière les actions pour soutenir l’écosystème du documentaire. Ces tables rondes renforcent la coopération audiovisuelle dans la région Amazonie-Caraïbes.
Jonathan Politur (Riding Zone) a animé une master class sur la diffusion numérique, tandis qu’Amandine Picault (France Télévisions) a exploré la place du documentaire sur les antennes du groupe.
Les rencontres de coproduction de Doc Amazonie Caraïbe, l’invitation faite à douze auteurs à venir en résidence travailler leur projet et à le présenter à une vingtaine de producteurs et des diffuseurs sous la forme de pitchs, n’ont plus à démontrer leur intérêt et leur impact.
Cette année, 8 films programmés au festival ont traversé à un moment de leur parcours le dispositif Doc Amazonie Caraïbe (dont le lauréat du Grand Prix France Télévisions et celui du Prix du jury lycéen).
Tous ces éléments renforcent le rôle du FIFAC dans la structuration de la filière audiovisuelle et cinéma, dans une perspective de coopération inter-régionale. Préalable nécessaire pour qui souhaite amplifier l’expression des communautés et les soutenir dans la création de leurs propres récits, leurs propres histoires.
Le FIFAC vous donne rendez-vous la seconde quinzaine d’octobre 2025. Mais auparavant, le FIFAC partira sur les routes, sur les fleuves, dans sa forme « Hors les Murs » dans les communes de Guyane, pour des projections de documentaires issus de la sélection 2024.
Une programmation exigeante, comme un reflet de la diversité des territoires d’Amazonie et de la Caraïbe, traversée par les grands enjeux sociétaux de notre temps et accueillie par un public nombreux et de plus en plus diversifié ; la présence de nombreux professionnels issus de la région Amazonie-Caraïbe et de l’Hexagone, le soutien sans faille de France Télévisions et la Mairie de Saint Laurent du Maroni, des partenaires et des mécènes, un jury de haut vol, ont fait de ce FIFAC 2024 une édition particulièrement réussie.
4141 personnes tous publics et scolaires se sont déplacées au Camp de la Transportation à Saint-Laurent du Maroni et à la Maison des Cultures et des Mémoires de Guyane à Rémire-Montjoly, pour découvrir les 37 films en sélection.
L’on se souviendra d’un jury exceptionnel, tant par la profondeur de son analyse que par la diversité de ses vues. Mention spéciale pour la présidente, la réalisatrice haïtienne Gessica Généus, qui a illuminé toute cette semaine de son aura solaire.
Du jury professionnel au jury lycéen il n’y a qu’un pas. Ici aussi nous saluons l’implication, la richesse des vues, les débats enflammés qui ont traversé ce jury. Pour un choix sensible et éclairé, parfaitement argumenté.
Le FIFAC est aussi un écosystème professionnel qui le temps d’une semaine, relie, tisse des liens féconds, avec les autres territoires amazoniens et caribéens, mais aussi avec l’Europe.
Lors des Journées professionnelles du FIFAC, Michel Plazanet (CNC) a présenté les accords de coproduction avec les pays voisins de la Guyane, notamment le Brésil. Claude Brenez (Institut Français) a détaillé l’Aide aux cinémas du monde en Amérique du Sud, et Jean-Marie Gigon (Sanosi Productions) a partagé son expérience en coproduction. Les échanges entre les Antilles françaises et la Guyane ont mis en lumière les actions pour soutenir l’écosystème du documentaire. Ces tables rondes renforcent la coopération audiovisuelle dans la région Amazonie-Caraïbes.
Jonathan Politur (Riding Zone) a animé une master class sur la diffusion numérique, tandis qu’Amandine Picault (France Télévisions) a exploré la place du documentaire sur les antennes du groupe.
Les rencontres de coproduction de Doc Amazonie Caraïbe, l’invitation faite à douze auteurs à venir en résidence travailler leur projet et à le présenter à une vingtaine de producteurs et des diffuseurs sous la forme de pitchs, n’ont plus à démontrer leur intérêt et leur impact.
Cette année, 8 films programmés au festival ont traversé à un moment de leur parcours le dispositif Doc Amazonie Caraïbe (dont le lauréat du Grand Prix France Télévisions et celui du Prix du jury lycéen).
Tous ces éléments renforcent le rôle du FIFAC dans la structuration de la filière audiovisuelle et cinéma, dans une perspective de coopération inter-régionale. Préalable nécessaire pour qui souhaite amplifier l’expression des communautés et les soutenir dans la création de leurs propres récits, leurs propres histoires.
Le FIFAC vous donne rendez-vous la seconde quinzaine d’octobre 2025. Mais auparavant, le FIFAC partira sur les routes, sur les fleuves, dans sa forme « Hors les Murs » dans les communes de Guyane, pour des projections de documentaires issus de la sélection 2024.
Rappel du palmarès
Grand prix FIFAC - France Télévisions (longs-métrages en compétition)
L’Homme-Vertige de Malaury Eloy Paysley
Prix du jury (longs-métrages en compétition)
Varado de Nicos Argillet et Stéphane Corréa
Mention spéciale du jury
Mama Sranan de Tessa Leuwsha
Prix du meilleur court-métrage
Palomar de José Luis Jiménez Gómez
Prix du jury lycéen (longs-métrages en compétition)
Les âmes bossales de François Perlier
Prix du public (longs-métrages en compétition & Écrans Parallèles)
SAS est passé de Chloé Bebronne
L’Homme-Vertige de Malaury Eloy Paysley
Prix du jury (longs-métrages en compétition)
Varado de Nicos Argillet et Stéphane Corréa
Mention spéciale du jury
Mama Sranan de Tessa Leuwsha
Prix du meilleur court-métrage
Palomar de José Luis Jiménez Gómez
Prix du jury lycéen (longs-métrages en compétition)
Les âmes bossales de François Perlier
Prix du public (longs-métrages en compétition & Écrans Parallèles)
SAS est passé de Chloé Bebronne