© Agathe Houndete
Ce lundi soir, France 3 et les plateformes France.tv et la1ere.fr proposeront un documentaire inédit de Thomas Marie et Benoît Pergent qui nous emmèneront dans un voyage musical à la rencontre de quatre groupes et artistes réunionnais : Saodaj', Labelle, Kaloune et Maya Kamaty, à la découverte des racines et des identités plurielles réunionnaises.
Depuis plusieurs décennies, la Fèt Kaf, ou fête de la liberté, est devenue un rendez-vous incontournable dans le calendrier des Réunionnaises et Réunionnais. Chaque 20 décembre, l’île entière célèbre l’abolition de l’esclavage, sur fond de kayambs et de fonnkèr. En ce jour historique, le maloya cet art entre musique, chant et danse, si propre à La Réunion – résonne encore plus fort, partout dans les rues. Et pourtant, ce genre musical, rapporté par les travailleurs venus du Mozambique et de Madagascar, a été longtemps interdit par les autorités.
Grâce à des artistes engagés comme Danyèl Waro ou Granmoun Lélé, le maloya est revenu en force dans les années 1970. Et aujourd’hui, c’est une nouvelle génération qui a pris le relais…
Créé par les esclaves d’origine malgache et africaine dans les plantations sucrières, avant de s’étendre à toute la population de l’île, le maloya était jadis un dialogue entre un soliste et un chœur accompagné de percussions. Aujourd’hui, il prend des formes de plus en plus variées, aussi bien en ce qui concerne ses textes que ses instruments, avec notamment l’introduction de djembés, synthétiseurs ou batterie.
Chanté et dansé sur scène, il se métisse avec la techno, le reggae ou encore le jazz, et inspire la poésie et le slam. Autrefois dédié au culte des ancêtres dans un cadre rituel, le maloya est devenu peu à peu un chant de complainte et de revendication pour les esclaves et, depuis une trentaine d’années, une musique représentative de l’identité réunionnaise, inscrite au Patrimoine culturel immatériel de l’humanité en 2019.
Toutes les manifestations culturelles, politiques et sociales de l’île sont accompagnées par le maloya, transformé de ce fait en un vecteur de revendications politiques. Aujourd’hui, il doit sa vitalité à quelque 300 groupes recensés, dont certains artistes mondialement connus. Une partie de cette nouvelle génération de musiciens revisite le maloya traditionnel et raconte une nouvelle histoire, multiple et contemporaine.
Entre tradition et modernité, ces nouvelles figures et les nouvelles sonorités du maloya expriment ce que la société réunionnaise vit en termes de mutations et de révolutions.
Le documentaire sera diffusé ce lundi 23 septembre dès 00h10 sur France 3 (Horaire Métropole, ndlr) ainsi que sur les plateformes France.tv et la1ere.fr.
Depuis plusieurs décennies, la Fèt Kaf, ou fête de la liberté, est devenue un rendez-vous incontournable dans le calendrier des Réunionnaises et Réunionnais. Chaque 20 décembre, l’île entière célèbre l’abolition de l’esclavage, sur fond de kayambs et de fonnkèr. En ce jour historique, le maloya cet art entre musique, chant et danse, si propre à La Réunion – résonne encore plus fort, partout dans les rues. Et pourtant, ce genre musical, rapporté par les travailleurs venus du Mozambique et de Madagascar, a été longtemps interdit par les autorités.
Grâce à des artistes engagés comme Danyèl Waro ou Granmoun Lélé, le maloya est revenu en force dans les années 1970. Et aujourd’hui, c’est une nouvelle génération qui a pris le relais…
Créé par les esclaves d’origine malgache et africaine dans les plantations sucrières, avant de s’étendre à toute la population de l’île, le maloya était jadis un dialogue entre un soliste et un chœur accompagné de percussions. Aujourd’hui, il prend des formes de plus en plus variées, aussi bien en ce qui concerne ses textes que ses instruments, avec notamment l’introduction de djembés, synthétiseurs ou batterie.
Chanté et dansé sur scène, il se métisse avec la techno, le reggae ou encore le jazz, et inspire la poésie et le slam. Autrefois dédié au culte des ancêtres dans un cadre rituel, le maloya est devenu peu à peu un chant de complainte et de revendication pour les esclaves et, depuis une trentaine d’années, une musique représentative de l’identité réunionnaise, inscrite au Patrimoine culturel immatériel de l’humanité en 2019.
Toutes les manifestations culturelles, politiques et sociales de l’île sont accompagnées par le maloya, transformé de ce fait en un vecteur de revendications politiques. Aujourd’hui, il doit sa vitalité à quelque 300 groupes recensés, dont certains artistes mondialement connus. Une partie de cette nouvelle génération de musiciens revisite le maloya traditionnel et raconte une nouvelle histoire, multiple et contemporaine.
Entre tradition et modernité, ces nouvelles figures et les nouvelles sonorités du maloya expriment ce que la société réunionnaise vit en termes de mutations et de révolutions.
Le documentaire sera diffusé ce lundi 23 septembre dès 00h10 sur France 3 (Horaire Métropole, ndlr) ainsi que sur les plateformes France.tv et la1ere.fr.