© Nathalie Guyon
Investigatiôns fait sa rentrée. Désormais présenté par la journaliste Nella Bipat, le magazine continue de proposer des enquêtes inédites pour mieux comprendre les grandes problématiques sociales, politiques et économiques, à travers la planète.
Démarrage de la saison, le 21 Septembre, avec le premier volet de la nouvelle série « Confrontation », consacré à l’orpaillage clandestin en Guyane.
Démarrage de la saison, le 21 Septembre, avec le premier volet de la nouvelle série « Confrontation », consacré à l’orpaillage clandestin en Guyane.
Entretien avec Nella Bipat (Propos recueillis par Beatriz Loiseau)
Vous passez de la présentation d’« Infô midi » à celle d’un magazine. Il s’agit d’un tout autre exercice. Comment l’envisagez-vous ?
Nella Bipat : Comme une super belle aventure ! Dernièrement, avec Infô midi, je ne faisais que de l’actu chaude, de la synthèse, de l’info courte. Investigatiôns va me permettre de découvrir une autre facette du métier, une autre manière de travailler.
Investigatiôns est l’un des rendez-vous phares de la chaîne. Qu’allez-vous apporter de nouveau à l’émission ?
N. B. : Ma personnalité et ma touche de journaliste d’actualité. Je me sens très concernée par les autres, les questions socio-économiques, les problématiques locales… Investigatiôns est un magazine très abouti, qui réalise de belles audiences. C’est un plaisir de pouvoir présenter une telle émission. Et puis, je ne serai pas que présentatrice. Avec l’équipe, je vais également travailler en amont, participer au choix éditorial, suivre les projets des documentaires qui seront diffusés, rencontrer les réalisateurs et même donner un avis sur le montage.
Dès la rentrée, vous proposez « Confrontation », une nouvelle série très ambitieuse. De quoi s’agit-il ?
N. B. : La série aborde, dans chaque volet, une problématique majeure concernant l’un des départements d’Outre-mer, mais son originalité réside dans le fait qu’elle met en présence des acteurs dont les avis, les besoins ou les intérêts divergent.
D’où son nom, « Confrontation ». Le premier épisode nous emmène en Guyane, à la découverte du marché parallèle de l’orpaillage clandestin. On va suivre des gendarmes confrontés à un banditisme qui semble quasi impossible à arrêter. Ils doivent faire respecter la loi, empêcher la pollution des cours d’eau…
Mais, en même temps, ils savent qu’en face ils ont affaire à des gens qui n’ont pas d’autre solution pour survivre ! Dans les autres volets de la série, on aborde la question de la récente prospérité en République dominicaine, opposée à la pauvreté à Haïti ; on s’intéresse aux Kanak et aux Caldoches, au moment où la Nouvelle-Calédonie est à un tournant de son histoire ; enfin, on s’interroge sur les raisons pour lesquelles cette île magnifique est si délaissée par le tourisme.
Quels sont les autres temps forts de la saison ?
N. B. : Parmi les documentaires à ne pas manquer prochainement, on peut citer ceux consacrés à la situation dramatique vécue par les enfants de Port-au-Prince six ans après le tremblement de terre, aux violences faites aux femmes en Guadeloupe, aux ravages du virus zika en Polynésie, ou encore au culte de l’embonpoint en Amazonie. De quoi satisfaire un public exigeant.
Si vous deviez vous présenter aux téléspectateurs, que diriez-vous ?
N. B. : Je dirais que je viens de la Guadeloupe, que j’ai fait une école de journalisme à Bordeaux et qu’en tant qu’Ultramarine, c’est pour moi une grande fierté de travailler à France Ô.
Vous passez de la présentation d’« Infô midi » à celle d’un magazine. Il s’agit d’un tout autre exercice. Comment l’envisagez-vous ?
Nella Bipat : Comme une super belle aventure ! Dernièrement, avec Infô midi, je ne faisais que de l’actu chaude, de la synthèse, de l’info courte. Investigatiôns va me permettre de découvrir une autre facette du métier, une autre manière de travailler.
Investigatiôns est l’un des rendez-vous phares de la chaîne. Qu’allez-vous apporter de nouveau à l’émission ?
N. B. : Ma personnalité et ma touche de journaliste d’actualité. Je me sens très concernée par les autres, les questions socio-économiques, les problématiques locales… Investigatiôns est un magazine très abouti, qui réalise de belles audiences. C’est un plaisir de pouvoir présenter une telle émission. Et puis, je ne serai pas que présentatrice. Avec l’équipe, je vais également travailler en amont, participer au choix éditorial, suivre les projets des documentaires qui seront diffusés, rencontrer les réalisateurs et même donner un avis sur le montage.
Dès la rentrée, vous proposez « Confrontation », une nouvelle série très ambitieuse. De quoi s’agit-il ?
N. B. : La série aborde, dans chaque volet, une problématique majeure concernant l’un des départements d’Outre-mer, mais son originalité réside dans le fait qu’elle met en présence des acteurs dont les avis, les besoins ou les intérêts divergent.
D’où son nom, « Confrontation ». Le premier épisode nous emmène en Guyane, à la découverte du marché parallèle de l’orpaillage clandestin. On va suivre des gendarmes confrontés à un banditisme qui semble quasi impossible à arrêter. Ils doivent faire respecter la loi, empêcher la pollution des cours d’eau…
Mais, en même temps, ils savent qu’en face ils ont affaire à des gens qui n’ont pas d’autre solution pour survivre ! Dans les autres volets de la série, on aborde la question de la récente prospérité en République dominicaine, opposée à la pauvreté à Haïti ; on s’intéresse aux Kanak et aux Caldoches, au moment où la Nouvelle-Calédonie est à un tournant de son histoire ; enfin, on s’interroge sur les raisons pour lesquelles cette île magnifique est si délaissée par le tourisme.
Quels sont les autres temps forts de la saison ?
N. B. : Parmi les documentaires à ne pas manquer prochainement, on peut citer ceux consacrés à la situation dramatique vécue par les enfants de Port-au-Prince six ans après le tremblement de terre, aux violences faites aux femmes en Guadeloupe, aux ravages du virus zika en Polynésie, ou encore au culte de l’embonpoint en Amazonie. De quoi satisfaire un public exigeant.
Si vous deviez vous présenter aux téléspectateurs, que diriez-vous ?
N. B. : Je dirais que je viens de la Guadeloupe, que j’ai fait une école de journalisme à Bordeaux et qu’en tant qu’Ultramarine, c’est pour moi une grande fierté de travailler à France Ô.
Avez-vous d’autres projets sur France Ô ?
N. B. : Avec d’autres journalistes de France Ô, je vais réaliser pour la nouvelle chaîne franceinfo des chroniques de décryptage de l’actualité des Outre-mer. Ce sera un peu « les Outre-mer pour les nuls » en trois minutes ! Une manière d’aborder leurs problématiques, leurs défis mais aussi de valoriser la richesse que tous ces territoires apportent à notre pays.
N. B. : Avec d’autres journalistes de France Ô, je vais réaliser pour la nouvelle chaîne franceinfo des chroniques de décryptage de l’actualité des Outre-mer. Ce sera un peu « les Outre-mer pour les nuls » en trois minutes ! Une manière d’aborder leurs problématiques, leurs défis mais aussi de valoriser la richesse que tous ces territoires apportent à notre pays.