Drépaction Martinique 2015: Ensemble contre la Drépanocytose avec Music Karaib Groove (Samedi 26 23h55, horaire métropole)
Au palais des sports du Lamentin (Martinique) a eu lieu un concert de solidarité d’exception, retransmis sur France Ô. Mené par le chanteur Saël, parrain de l’événement, le groupe Music Karaib Groove, une pléiade d’artistes de la scène martiniquaise et de nombreux bénévoles se retrouvent pour cette opération médiatique de sensibilisation à une maladie très répandue et pourtant méconnue : la drépanocytose.
Le concert est produit par l’APIPD (Association pour l’information et la prévention de la drépanocytose), dont la présidente, Jenny Hippocrate-Fixy, a un grand fils, Taylor, atteint par la maladie. « La dépranocytose est entrée dans ma vie, il y a quelques années, et l’a bousillée, déclare-t-elle avec émotion et force. Mais je ne baisserai jamais les bras, et je crois qu’aujourd’hui j’ai fait mentir la science, qui disait que mon fils ne vivrait pas plus de trois ans. Taylor n’a pas rimé avec mort, mais avec trésor ». Il a maintenant 23 ans.
Forte de ses 2 000 membres, l'association récolte des fonds pour la recherche sur cette terrible maladie, poursuit l’éducation des familles et des enfants malades et œuvre au développement de services dédiés dans les hôpitaux. « L’argent va directement à la recherche. Sans cet argent, il n’y aurait pas eu de machine à échange transfusionnel. J’ai décidé de me battre, et, aujourd’hui, je passe ma licence de pilote privé. Je pense me lancer dans la biotechnologie pour lutter contre la drépanocytose ou autres », déclare le jeune Taylor, souriant et plein de vie. Et surtout plein d’espoir.
La drépanocytose, pathologie due à une anomalie de l’hémoglobine, est une maladie génétique très répandue dans le monde, mais très mal connue. La responsable du centre de la drépanocytose enfants du CHU de Fort-de-France, le Dr Gylna Loko, raconte que « la prise en charge de cette maladie a commencé depuis les années 60 grâce au Dr Yoyo. Cela a évolué, car il faut savoir qu’avant les enfants étaient cachés. On ne comprenait pas ces patients ».
Et, pour sensibiliser le maximum de gens, rien de mieux que la musique, très puissant vecteur mondial. La musique au service de la tolérance, de la solidarité.
La musique, fédératrice et salvatrice
Le groupe Music Karaib Groove (MKG) débute le concert avec Saël, un chanteur généreux et solidaire, qui a choisi d’interpréter une de ses chansons phares, « Vis ta vie » : « Bats-toi / Que tu sois en galère / Dans la maladie / Aux portes de l’enfer / Aux frontières du paradis / Bats-toi… ». « J’ai choisi cette chanson parce qu’elle est vraiment appropriée au thème de la soirée », explique ce militant de la dignité humaine.
De nombreux artistes se succèdent sur scène pour honorer cet événement. Saïk, avec émotion, reprends « Surviv’ » : « Je me sens automatiquement concerné par la drépanocytose. Pourquoi ? Eh bien, tout simplement, parce que je suis un Black. » Stony groove et met de l’ambiance avec « Danca Kizomba ». Orlane chante l’espoir à travers des chansons comme « Gonaives ». « C’est un message universel, éternel. » Perle Lama reprends « Akwarel La Sé Taw »… « C’est important de se responsabiliser. C’est une action du cœur. » Pour l’artiste engagé Admiral T, « c’est une cause qui nous touche, c’est important de sensibiliser les gens ». Henri Rondol, guitariste et leader de MKG, renchérit : « On a plein de cas en Martinique, je veux que l’association puisse continuer à fonctionner, on va les aider. » Tous unis pour combattre cette maladie qui se répand dans le monde.
La musique est là pour adoucir la peine et éveiller les consciences à ce fléau ravageur toujours en augmentation. Sur un mode groove et zouk, les artistes participent à cette action avec bonne humeur, mais sans faire oublier que la lutte continue. Un combat pour la vie. « La musique a des vertus particulières pour guérir les malades, la musique peut faire avancer les choses », renchérit la présidente. « Et les limites sont faites pour être dépassées », comme le dit et le montre si bien le jeune Taylor.
Au palais des sports du Lamentin (Martinique) a eu lieu un concert de solidarité d’exception, retransmis sur France Ô. Mené par le chanteur Saël, parrain de l’événement, le groupe Music Karaib Groove, une pléiade d’artistes de la scène martiniquaise et de nombreux bénévoles se retrouvent pour cette opération médiatique de sensibilisation à une maladie très répandue et pourtant méconnue : la drépanocytose.
Le concert est produit par l’APIPD (Association pour l’information et la prévention de la drépanocytose), dont la présidente, Jenny Hippocrate-Fixy, a un grand fils, Taylor, atteint par la maladie. « La dépranocytose est entrée dans ma vie, il y a quelques années, et l’a bousillée, déclare-t-elle avec émotion et force. Mais je ne baisserai jamais les bras, et je crois qu’aujourd’hui j’ai fait mentir la science, qui disait que mon fils ne vivrait pas plus de trois ans. Taylor n’a pas rimé avec mort, mais avec trésor ». Il a maintenant 23 ans.
Forte de ses 2 000 membres, l'association récolte des fonds pour la recherche sur cette terrible maladie, poursuit l’éducation des familles et des enfants malades et œuvre au développement de services dédiés dans les hôpitaux. « L’argent va directement à la recherche. Sans cet argent, il n’y aurait pas eu de machine à échange transfusionnel. J’ai décidé de me battre, et, aujourd’hui, je passe ma licence de pilote privé. Je pense me lancer dans la biotechnologie pour lutter contre la drépanocytose ou autres », déclare le jeune Taylor, souriant et plein de vie. Et surtout plein d’espoir.
La drépanocytose, pathologie due à une anomalie de l’hémoglobine, est une maladie génétique très répandue dans le monde, mais très mal connue. La responsable du centre de la drépanocytose enfants du CHU de Fort-de-France, le Dr Gylna Loko, raconte que « la prise en charge de cette maladie a commencé depuis les années 60 grâce au Dr Yoyo. Cela a évolué, car il faut savoir qu’avant les enfants étaient cachés. On ne comprenait pas ces patients ».
Et, pour sensibiliser le maximum de gens, rien de mieux que la musique, très puissant vecteur mondial. La musique au service de la tolérance, de la solidarité.
La musique, fédératrice et salvatrice
Le groupe Music Karaib Groove (MKG) débute le concert avec Saël, un chanteur généreux et solidaire, qui a choisi d’interpréter une de ses chansons phares, « Vis ta vie » : « Bats-toi / Que tu sois en galère / Dans la maladie / Aux portes de l’enfer / Aux frontières du paradis / Bats-toi… ». « J’ai choisi cette chanson parce qu’elle est vraiment appropriée au thème de la soirée », explique ce militant de la dignité humaine.
De nombreux artistes se succèdent sur scène pour honorer cet événement. Saïk, avec émotion, reprends « Surviv’ » : « Je me sens automatiquement concerné par la drépanocytose. Pourquoi ? Eh bien, tout simplement, parce que je suis un Black. » Stony groove et met de l’ambiance avec « Danca Kizomba ». Orlane chante l’espoir à travers des chansons comme « Gonaives ». « C’est un message universel, éternel. » Perle Lama reprends « Akwarel La Sé Taw »… « C’est important de se responsabiliser. C’est une action du cœur. » Pour l’artiste engagé Admiral T, « c’est une cause qui nous touche, c’est important de sensibiliser les gens ». Henri Rondol, guitariste et leader de MKG, renchérit : « On a plein de cas en Martinique, je veux que l’association puisse continuer à fonctionner, on va les aider. » Tous unis pour combattre cette maladie qui se répand dans le monde.
La musique est là pour adoucir la peine et éveiller les consciences à ce fléau ravageur toujours en augmentation. Sur un mode groove et zouk, les artistes participent à cette action avec bonne humeur, mais sans faire oublier que la lutte continue. Un combat pour la vie. « La musique a des vertus particulières pour guérir les malades, la musique peut faire avancer les choses », renchérit la présidente. « Et les limites sont faites pour être dépassées », comme le dit et le montre si bien le jeune Taylor.
Archipels: Avec presque rien (Dimanche 27 Mars 14h45)
A Madagascar, la population a peu d’argent mais plein d’idées. Dans cette île pauvre de l’océan Indien, le dénuement suscite l’imagination. Un documentaire attachant sur l’humanisme malgache.
Rien ne se perd, tout se transforme. A Madagascar, plus qu’ailleurs, cette maxime pourrait être la devise du pays. Car, pour survivre dans le cinquième pays le plus pauvre de la planète, les habitants ont su s’adapter et devenir les rois de la débrouille. Avec un morceau de bois et une boîte de conserve, ils font des maracas.
A Madagascar, la population a peu d’argent mais plein d’idées. Dans cette île pauvre de l’océan Indien, le dénuement suscite l’imagination. Un documentaire attachant sur l’humanisme malgache.
Rien ne se perd, tout se transforme. A Madagascar, plus qu’ailleurs, cette maxime pourrait être la devise du pays. Car, pour survivre dans le cinquième pays le plus pauvre de la planète, les habitants ont su s’adapter et devenir les rois de la débrouille. Avec un morceau de bois et une boîte de conserve, ils font des maracas.
Les vieux pneus deviennent des sandales inusables. Besoin d’un cache-soleil pour l’écran de l’appareil photo ? Rien de plus simple. Il suffit d’un bout de carton, de scotch et d’un élastique en caoutchouc.
Tous ses objets « à la malgache » sont le résultat d’un savoir-faire de la récupération et du recyclage. « Les Malgaches n’ont peut-être pas d’outils, mais ils sont ingénieux et bricoleurs », défend un retraité qui récupère des ferrailles pour en faire des brouettes.
Derrière cette économie parallèle du système D se cachent une très grande précarité, mais aussi beaucoup de créativité et de fraternité. Comme le prouve Jao du groupe Mpiarakandro, Blandine, Fred et Sily de la troupe Raedisamimanana, Vahömbey, Milanto et Mirana.
Ces artistes traditionnels ont cinq jours pour monter un spectacle alors qu’ils n’ont jamais travaillé ensemble. « Il y a beaucoup d’étrangers, comme les missionnaires, les experts de la Banque mondiale et du FMI qui prétendent nous apprendre le développement et l’autonomie, explique le réalisateur. Cette fois-ci, à notre tour de jouer aux donneurs de leçons et de leur montrer comment survivre aux crises économiques, nous qui vivons ça depuis des décennies. »
En plus de l’art de la débrouille comme leçon de survie, Nantenaina Lova met en valeur l’art oratoire de son pays et célèbre les vertus de la solidarité.
Investigations: Le business des réseaux (Mercredi 30 Mars 20h50)
L’Europe connaît un afflux de réfugiés sans précédent depuis la Seconde Guerre mondiale. Ballotés d’un pays à l’autre, ces migrants deviennent, bien malgré eux, une manne pour profiteurs en tout genre. Enquête sur le marché très lucratif de la misère en Grèce et en Italie.
« De combien de personnes on parle ? 500, 1 000, 2 000 ? Nous avons même atteint un pic de 12 000 dans une ville de 17 000 habitants […]. La mairie n’a pas les moyens d’accueillir et de nourrir tous ces gens, et aucun représentant de l’Etat n’est venu nous proposer une aide financière. » Giorgios Kyritsis, le maire de Kos, ne cache pas son désarroi.
Depuis des mois, cette petite île grecque située à quelques encablures des côtes turques voit arriver des dizaines, des centaines de réfugiés chaque jour. Mais, contrairement au discours officiel et aux idées reçues, ici, comme ailleurs en Europe, beaucoup considèrent cet afflux comme une véritable aubaine.
Vendeurs de bateaux, hôteliers, propriétaires immobiliers, commerçants… n’hésitent pas à profiter de la situation. Fakiri, un immigré albanais qui gère une vingtaine d’appartements à Kos, explique : « Le profit net pour le proprio, c’est 8 000-9 000 euros par mois. Pour dire la vérité, c’est un business. Cette année, il y a eu tellement de monde qu’on a gagné beaucoup d’argent. »
Le malheur des uns fait la richesse des autres. En Italie aussi, où, grâce à des politiciens véreux, la mafia a remporté les appels d’offres pour la gestion des centres d’accueil, et siphonne des centaines de millions d’euros d’aides du gouvernement destinées aux migrants.
Un business « plus rentable que le trafic de drogue », de l’aveu même de Sebastiano Buzzi, un mafieux piégé par des écoutes téléphoniques de la police italienne.
L’Europe connaît un afflux de réfugiés sans précédent depuis la Seconde Guerre mondiale. Ballotés d’un pays à l’autre, ces migrants deviennent, bien malgré eux, une manne pour profiteurs en tout genre. Enquête sur le marché très lucratif de la misère en Grèce et en Italie.
« De combien de personnes on parle ? 500, 1 000, 2 000 ? Nous avons même atteint un pic de 12 000 dans une ville de 17 000 habitants […]. La mairie n’a pas les moyens d’accueillir et de nourrir tous ces gens, et aucun représentant de l’Etat n’est venu nous proposer une aide financière. » Giorgios Kyritsis, le maire de Kos, ne cache pas son désarroi.
Depuis des mois, cette petite île grecque située à quelques encablures des côtes turques voit arriver des dizaines, des centaines de réfugiés chaque jour. Mais, contrairement au discours officiel et aux idées reçues, ici, comme ailleurs en Europe, beaucoup considèrent cet afflux comme une véritable aubaine.
Vendeurs de bateaux, hôteliers, propriétaires immobiliers, commerçants… n’hésitent pas à profiter de la situation. Fakiri, un immigré albanais qui gère une vingtaine d’appartements à Kos, explique : « Le profit net pour le proprio, c’est 8 000-9 000 euros par mois. Pour dire la vérité, c’est un business. Cette année, il y a eu tellement de monde qu’on a gagné beaucoup d’argent. »
Le malheur des uns fait la richesse des autres. En Italie aussi, où, grâce à des politiciens véreux, la mafia a remporté les appels d’offres pour la gestion des centres d’accueil, et siphonne des centaines de millions d’euros d’aides du gouvernement destinées aux migrants.
Un business « plus rentable que le trafic de drogue », de l’aveu même de Sebastiano Buzzi, un mafieux piégé par des écoutes téléphoniques de la police italienne.
Sidaction: VIH Pocket Film (Du 1er au 3 Avril)
Du 1er au 3 avril 2016, France Ô lutte contre le sida à sa façon… en diffusant des films de jeunes réalisateurs en herbe de 15 à 25 ans qui ont répondu à l’appel à projets du Sidaction. Chacun des scénarios aborde le thème de la contamination et de la prévention. Le meilleur moyen pour lutter contre les préjugés et la discrimination ? l’humour ! Filmer, c’est déjà agir… Regarder les films aussi !
Du 1er au 3 avril 2016, France Ô lutte contre le sida à sa façon… en diffusant des films de jeunes réalisateurs en herbe de 15 à 25 ans qui ont répondu à l’appel à projets du Sidaction. Chacun des scénarios aborde le thème de la contamination et de la prévention. Le meilleur moyen pour lutter contre les préjugés et la discrimination ? l’humour ! Filmer, c’est déjà agir… Regarder les films aussi !
Les trois meilleurs
Une lycéenne apprend qu’elle est séropositive, et se retrouve rejetée par ses camarades. L’un d’eux devient toutefois son ami.
https://rec.sidaction.org/video/toujours-la-meme
Un jeune homme séropositif est tiraillé entre l’envie de prévenir sa nouvelle conquête de sa maladie et la peur de la faire fuir. La réponse : un préservatif !
https://rec.sidaction.org/video/entre-bien-et-mal
Un couple dans une voiture s’embrasse en musique. Une main se tend dans écran de fumée avec… un préservatif.
https://rec.sidaction.org/video/la-main
Et deux autres :
Une jeune fille apprend qu’elle est séropositive. Elle doit désormais vivre avec ça, et se renseigne sur Internet. Dans une soirée, elle voit un couple de garçons partir dans une chambre. Elle les rattrape pour leur tendre un préservatif.
https://rec.sidaction.org/video/ma-sante-ma-liberte
Un jeune couple se rencontre, et fait l’amour sans préservatif. La jeune fille ne savait pas qu’elle était séropositive… Elle ne savait pas, et maintenant ils sont obligés d’y penser tous les jours.
https://rec.sidaction.org/video/je-ne-savais-pas3
Une lycéenne apprend qu’elle est séropositive, et se retrouve rejetée par ses camarades. L’un d’eux devient toutefois son ami.
https://rec.sidaction.org/video/toujours-la-meme
Un jeune homme séropositif est tiraillé entre l’envie de prévenir sa nouvelle conquête de sa maladie et la peur de la faire fuir. La réponse : un préservatif !
https://rec.sidaction.org/video/entre-bien-et-mal
Un couple dans une voiture s’embrasse en musique. Une main se tend dans écran de fumée avec… un préservatif.
https://rec.sidaction.org/video/la-main
Et deux autres :
Une jeune fille apprend qu’elle est séropositive. Elle doit désormais vivre avec ça, et se renseigne sur Internet. Dans une soirée, elle voit un couple de garçons partir dans une chambre. Elle les rattrape pour leur tendre un préservatif.
https://rec.sidaction.org/video/ma-sante-ma-liberte
Un jeune couple se rencontre, et fait l’amour sans préservatif. La jeune fille ne savait pas qu’elle était séropositive… Elle ne savait pas, et maintenant ils sont obligés d’y penser tous les jours.
https://rec.sidaction.org/video/je-ne-savais-pas3