En 2017, l’Arcep a attribué à la société Free Caraïbe des fréquences en Guadeloupe, en Guyane, en Martinique, à Saint-Barthélemy et à Saint-Martin. En décembre 2020, la formation de règlement de différend, de poursuite et d’instruction de l’Arcep (formation RDPI) a constaté que Free Caraïbe avait manqué à ses obligations de déploiement, et l’a ainsi mis en demeure de les respecter au plus tard le 31 décembre 2021. Constatant le non-respect de cette échéance, la formation restreinte de l’Arcep a décidé, le 26 septembre dernier, de prononcer une sanction financière de 300 000€ à l’encontre de Free Caraïbe.
La décision de l’Arcep attribuant des fréquences à Free Caraïbe dans les bandes 800 MHz, 900 MHz, 1800 MHz, 2,1 GHz et 2,6 GHz, prévoyait des obligations de déploiement. Free Caraïbe était tenu de fournir, au 22 novembre 2018, un service téléphonique et un accès mobile à très haut débit à :
La sanction financière de Free Caraïbe, pour non-respect de l’échéance prévue par sa mise en demeure, a été décidée par la formation restreinte de l’Arcep, au terme d’une procédure contradictoire.
La formation restreinte a notamment tenu compte du manquement constaté, de l’évolution des déploiements réalisés par la société Free Caraïbe depuis l’échéance de sa mise en demeure, du lancement de ses offres depuis le 17 mai 2022, ainsi que des investissements déjà effectués et à venir dans son réseau.
La décision de l’Arcep attribuant des fréquences à Free Caraïbe dans les bandes 800 MHz, 900 MHz, 1800 MHz, 2,1 GHz et 2,6 GHz, prévoyait des obligations de déploiement. Free Caraïbe était tenu de fournir, au 22 novembre 2018, un service téléphonique et un accès mobile à très haut débit à :
- 50% de la population de la Guadeloupe ;
- 30% de la population de Guyane ;
- 50% de la population de la Martinique ;
- 75% de la population de Saint-Barthélemy ;
- 75% de la population de Saint-Martin.
La sanction financière de Free Caraïbe, pour non-respect de l’échéance prévue par sa mise en demeure, a été décidée par la formation restreinte de l’Arcep, au terme d’une procédure contradictoire.
La formation restreinte a notamment tenu compte du manquement constaté, de l’évolution des déploiements réalisés par la société Free Caraïbe depuis l’échéance de sa mise en demeure, du lancement de ses offres depuis le 17 mai 2022, ainsi que des investissements déjà effectués et à venir dans son réseau.
Réaction de Free Caraïbe
Les territoires de la Martinique, la Guadeloupe, la Guyane, Saint-Martin et Saint-Barthélémy ont subi pendant des décennies des tarifs mobiles élevés faute d’une concurrence suffisante. Le 17 mai 2022, Free Caraïbe a révolutionné le marché sur ces territoires français ultra-marins en commercialisant un forfait sans engagement 6 fois moins cher que les offres préexistantes.
Les habitants de ces territoires plébiscitent l’arrivée de la concurrence sur le marché du mobile, leurs territoires étant maintenant à parité avec la métropole.
Malgré cette contribution majeure à l’amélioration du pouvoir d’achat des ultra-marins, l’Arcep a sanctionné Free Caraïbe pour des retards de déploiement, sans prendre en compte les extrêmes difficultés de déploiement et l’impact de la crise sanitaire.
Comme dit le proverbe populaire : « l’ingratitude est fille du bienfait ».
Les habitants de ces territoires plébiscitent l’arrivée de la concurrence sur le marché du mobile, leurs territoires étant maintenant à parité avec la métropole.
Malgré cette contribution majeure à l’amélioration du pouvoir d’achat des ultra-marins, l’Arcep a sanctionné Free Caraïbe pour des retards de déploiement, sans prendre en compte les extrêmes difficultés de déploiement et l’impact de la crise sanitaire.
Comme dit le proverbe populaire : « l’ingratitude est fille du bienfait ».