Une très large majorité des journalistes du Quotidien a décidé de se mettre en grève hier. En cause: deux articles que la direction n'a pas souhaité publier en raison "d'impératifs économiques", indique le syndicat national des journalistes (SNJ) dans un communiqué que nous publions ci-dessous.
Communiqué de la SNJ
"A l'appel du SNJ, la rédaction du Quotidien a décidé, à une très large majorité, de se mettre en grève ce jour, mardi 27 août. Les journalistes ont ainsi voulu protester contre la décision de la direction de ne pas publier deux articles en l'espace de 72 heures. Le premier avait trait à la demande d'une subvention de 160 000 euros adressée par Zinfos974 à la Région. Le second était une interview du président de l'Observatoire des prix, portant notamment sur le rachat de Vindémia par le Groupe Bernard Hayot. Deux sujets d'intérêt général et qui méritent d'être portés à la connaissance de nos lecteurs.
Dans les deux cas, la direction a mis en avant des impératifs "économiques" au détriment de l'intérêt éditorial.
Le SNJ et les journalistes solidaires du mouvement dénoncent avec la plus grande fermeté cette atteinte aux valeurs éthiques de la profession, défendues par Le Quotidien depuis sa création en 1976, et rappellent leur attachement à l'indépendance de la rédaction."
Communiqué de la SNJ
"A l'appel du SNJ, la rédaction du Quotidien a décidé, à une très large majorité, de se mettre en grève ce jour, mardi 27 août. Les journalistes ont ainsi voulu protester contre la décision de la direction de ne pas publier deux articles en l'espace de 72 heures. Le premier avait trait à la demande d'une subvention de 160 000 euros adressée par Zinfos974 à la Région. Le second était une interview du président de l'Observatoire des prix, portant notamment sur le rachat de Vindémia par le Groupe Bernard Hayot. Deux sujets d'intérêt général et qui méritent d'être portés à la connaissance de nos lecteurs.
Dans les deux cas, la direction a mis en avant des impératifs "économiques" au détriment de l'intérêt éditorial.
Le SNJ et les journalistes solidaires du mouvement dénoncent avec la plus grande fermeté cette atteinte aux valeurs éthiques de la profession, défendues par Le Quotidien depuis sa création en 1976, et rappellent leur attachement à l'indépendance de la rédaction."