L’agence Imagecorp lance son premier talk « Come’On” en collaboration avec IPSOS pour amener les acteurs réunionnais à prendre de la hauteur dans un contexte inflationniste et en profonde mutation. Le Jeudi 2 mars, c’est devant plus de 60 entreprises qu’IPSOS a présenté une étude sur les des tendances réunionnaises 2023.
"Dans le contexte actuel marquée par l'incertitude, c'est le rôle d'une agence de pouvoir anticiper sur les besoins de ses clients, et apporter des réponses efficaces à la compréhension des nouveaux comportements et des habitudes émergentes des consommateurs", souligne Marianne Caruel, directrice associée de l'agence Imagecorp.
La période allant de 2019 à 2022 a en effet été marquée par plusieurs crises successives, qui ont profondément marqué les populations. Un contexte d'incertitude où les habitudes ont muté, avec en trame de fond l'apparition de nouveaux facteurs anxiogènes. Les réunionnais se montrent globalement deux fois plus inquiets pour l'avenir qu'en 2019, avec en sources d'inquiétude majeure une plongée dans la misère dans un contexte inflationniste non maîtrisé, les catastrophes écologiques et la possibilité d'un conflit mondial.
La méfiance se développe par ailleurs à l'égard des autorités et des médias. Ainsi 62% des réunionnais ne font pas confiance au gouvernement pour trouver des solutions justes à leurs difficultés et 72% d'entre eux déclarent ne pas faire confiance aux médias. Des chiffres en augmentation respective de 6 et 8 points par rapport à novembre 2019. Plus globalement c'est la confiance dans le futur qui s'émousse fortement, alors que 13% seulement de la population réunionnaise déclare se montrer confiante en l'avenir.
Depuis juillet 2019, et une période marquée par la pandémie mais aussi la guerre en Ukraine et une forte inflation, les ménages de l'île affirment ainsi avoir considérablement modifié leur manière de consommer.
Par rapport à 2019, les Réunionnais ont réduit drastiquement leurs achats plaisir, et rogné sur la qualité, l’achat de grandes marques. Les consommateurs se tournent davantage vers les produits low cost ou de distributeurs, et font la chasse aux promotions. Afin de préserver un pouvoir d'achat sur les catégories indispensables (alimentaire, transport et carburant), les dépenses baissent en conséquence pour les catégories considérées comme accessoires (biscuits salés et sucrés, alcool, vêtements, sorties et vacances, high-tech). Les achats de produits respectueux de l'environnement, liés à la santé ou aux achats en rayon frais s'équilibrent en revanche entre hausse et baisse constatées sur la période 2019/2022.
Se déclarant plus facilement en état de fatigue ou d'anxiété qu'avant la pandémie, le consommateur réunionnais se tourne plus volontiers vers les produits qui vont lui faire du bien. "On voit ici les marques qui ouvrent la voie et savent innover pour répondre à de nouveaux besoins ou à des besoins qui se renforcent", précise à ce propos Marianne Caruel.
La période d'incertitude qui s'est ouverte avec une succession de crises sur les trois dernières années, est aussi venue installer ou conforter des habitudes de consommation. Les usages qui permettent d’être un consommateur plus durable, tout en faisant des économies, ont le vent en poupe mais restent à la Réunion limités par l’offre encore restreinte.
S'y ajoute l'utilisation des nouveaux outils, comme la réalité virtuelle ou augmentée, pour tester ou se faire une idée des produits avant de déclencher l'achat. Les micro-influenceurs, considérés comme plus authentiques et plus proches, sont de plus en plus sollicités. Ces changements sociétaux sont encore accélérés par la technologie et notamment l’IA et l'apparition du Web 3.0.
Dans un contexte qui engendre de profondes mutations, l'étude concernant les habitudes de consommation de la population réunionnaise permet aux marques d'identifier à la fois l'impact des changements qui s'opèrent, mais aussi les stratégies à adopter pour y répondre.
"Il est nécessaire de dépasser le climat attentiste qui peut parfois impacter même les clients structurants aujourd'hui. On voit aussi que les habitudes se modifient parfois en profondeur, et il est important d’être à l’écoute de ces évolutions", avance Marianne Caruel.
Plusieurs exemples réunionnais viennent illustrer ces stratégies, comme le B Bot, l’Eco-conception en packaging, ou une autre manière de penser les opérations commerciales. Ce fut le cas de Crepe Peï qui a réunit 4 marques locale (RBI, Kokot, Candia, Meunier de Bourbon) pour valoriser des offres au bon gout pei. Autant d’exemples qui viennent répondre aux attentes des réunionnais et aux tendances actuelles.
Plus de soixante entreprises ont assisté avec intérêt à la présentation de cette étude, ouvrant un cycle de conférences appelé à se poursuivre autour de thèmes structurants tout au long de l'année.
"Dans le contexte actuel marquée par l'incertitude, c'est le rôle d'une agence de pouvoir anticiper sur les besoins de ses clients, et apporter des réponses efficaces à la compréhension des nouveaux comportements et des habitudes émergentes des consommateurs", souligne Marianne Caruel, directrice associée de l'agence Imagecorp.
La période allant de 2019 à 2022 a en effet été marquée par plusieurs crises successives, qui ont profondément marqué les populations. Un contexte d'incertitude où les habitudes ont muté, avec en trame de fond l'apparition de nouveaux facteurs anxiogènes. Les réunionnais se montrent globalement deux fois plus inquiets pour l'avenir qu'en 2019, avec en sources d'inquiétude majeure une plongée dans la misère dans un contexte inflationniste non maîtrisé, les catastrophes écologiques et la possibilité d'un conflit mondial.
La méfiance se développe par ailleurs à l'égard des autorités et des médias. Ainsi 62% des réunionnais ne font pas confiance au gouvernement pour trouver des solutions justes à leurs difficultés et 72% d'entre eux déclarent ne pas faire confiance aux médias. Des chiffres en augmentation respective de 6 et 8 points par rapport à novembre 2019. Plus globalement c'est la confiance dans le futur qui s'émousse fortement, alors que 13% seulement de la population réunionnaise déclare se montrer confiante en l'avenir.
Depuis juillet 2019, et une période marquée par la pandémie mais aussi la guerre en Ukraine et une forte inflation, les ménages de l'île affirment ainsi avoir considérablement modifié leur manière de consommer.
Par rapport à 2019, les Réunionnais ont réduit drastiquement leurs achats plaisir, et rogné sur la qualité, l’achat de grandes marques. Les consommateurs se tournent davantage vers les produits low cost ou de distributeurs, et font la chasse aux promotions. Afin de préserver un pouvoir d'achat sur les catégories indispensables (alimentaire, transport et carburant), les dépenses baissent en conséquence pour les catégories considérées comme accessoires (biscuits salés et sucrés, alcool, vêtements, sorties et vacances, high-tech). Les achats de produits respectueux de l'environnement, liés à la santé ou aux achats en rayon frais s'équilibrent en revanche entre hausse et baisse constatées sur la période 2019/2022.
Se déclarant plus facilement en état de fatigue ou d'anxiété qu'avant la pandémie, le consommateur réunionnais se tourne plus volontiers vers les produits qui vont lui faire du bien. "On voit ici les marques qui ouvrent la voie et savent innover pour répondre à de nouveaux besoins ou à des besoins qui se renforcent", précise à ce propos Marianne Caruel.
La période d'incertitude qui s'est ouverte avec une succession de crises sur les trois dernières années, est aussi venue installer ou conforter des habitudes de consommation. Les usages qui permettent d’être un consommateur plus durable, tout en faisant des économies, ont le vent en poupe mais restent à la Réunion limités par l’offre encore restreinte.
S'y ajoute l'utilisation des nouveaux outils, comme la réalité virtuelle ou augmentée, pour tester ou se faire une idée des produits avant de déclencher l'achat. Les micro-influenceurs, considérés comme plus authentiques et plus proches, sont de plus en plus sollicités. Ces changements sociétaux sont encore accélérés par la technologie et notamment l’IA et l'apparition du Web 3.0.
Dans un contexte qui engendre de profondes mutations, l'étude concernant les habitudes de consommation de la population réunionnaise permet aux marques d'identifier à la fois l'impact des changements qui s'opèrent, mais aussi les stratégies à adopter pour y répondre.
"Il est nécessaire de dépasser le climat attentiste qui peut parfois impacter même les clients structurants aujourd'hui. On voit aussi que les habitudes se modifient parfois en profondeur, et il est important d’être à l’écoute de ces évolutions", avance Marianne Caruel.
Plusieurs exemples réunionnais viennent illustrer ces stratégies, comme le B Bot, l’Eco-conception en packaging, ou une autre manière de penser les opérations commerciales. Ce fut le cas de Crepe Peï qui a réunit 4 marques locale (RBI, Kokot, Candia, Meunier de Bourbon) pour valoriser des offres au bon gout pei. Autant d’exemples qui viennent répondre aux attentes des réunionnais et aux tendances actuelles.
Plus de soixante entreprises ont assisté avec intérêt à la présentation de cette étude, ouvrant un cycle de conférences appelé à se poursuivre autour de thèmes structurants tout au long de l'année.