À l'occasion de la journée internationale des droits des femmes, Guadeloupe La 1ère diffusera dès aujourd'hui, une série documentaire signée Barbara Olivier-Zandronis intitulée "Le temps des surettes est fini".
Composée de 13 numéros de 5 épisodes, cette collection documentaire nous proposera de suivre l’histoire de cinq femmes, trentenaires et quadras, résolues à s’émanciper des blessures transgénérationnelles de leur lignée.
Dans ces portraits documentaires, elles donnent à voir leur monde, leur combat contre les fantômes qui les ont hantées depuis l’enfance : le colorisme, la lutte contre la précarité, ou encore les violences intra-familiales.
Elles nous dépeignent, à travers leurs parcours de vie, la vision d’un nouveau monde, celui où les jeunes femmes noires que ce soit dans la Caraïbe, aux USA ou en Guyane prennent le pouvoir sur leur vie...
"Ce titre m'a permis de faire un parallèle avec ces femmes qui avaient d’énormes qualités mais qui n’avaient droit à aucune considération. Elles étaient appelées femmes "potomitan", car elles soutenaient seules les fondations de la famille. Aujourd’hui les jeunes générations afro-descendantes rejettent en bloc ce terme et cette fonction et se sont émancipées. Ce temps est fini..." déclare ainsi Barbara Olivier-Zandronis.
Et conclue : "La condition de la femme dans le monde bénéficie aujourd’hui d’évolutions significatives, même si de nombreux pays continuent à mal la considérer et à la dénigrer outrageusement. Les améliorations de la condition féminine ont été le fruit de luttes âpres, incessantes et douloureuses [...] À l’ère du tout digital, et de la révolution des communications, les femmes afro-descendantes font la part belle à une émancipation, face à l’hégémonie masculine. Elles se libèrent des carcans, et s’offrent une vision plus autocentrée de leur avenir. Elles reprennent possession de leur corps, veulent moins d’enfants, certaines fois crient à qui veut l’entendre qu’elles préfèrent être seules que mal accompagnées. Elles deviennent des influenceuses sur les réseaux, créent des entreprises, font du coaching, changent de métier pour s’épanouir. Elles font fi des regards d’autrui, de la famille, de la société et s’épanchent dans des podcasts pour parler d’estime de soi, mais aussi pour dénoncer des abus, des sévices sexuels dont certaines sont encore victimes".
Découvrez le 8 mars, deux de ces portraits qui seront diffusés à 12h30 et 20h05 :
Composée de 13 numéros de 5 épisodes, cette collection documentaire nous proposera de suivre l’histoire de cinq femmes, trentenaires et quadras, résolues à s’émanciper des blessures transgénérationnelles de leur lignée.
Dans ces portraits documentaires, elles donnent à voir leur monde, leur combat contre les fantômes qui les ont hantées depuis l’enfance : le colorisme, la lutte contre la précarité, ou encore les violences intra-familiales.
Elles nous dépeignent, à travers leurs parcours de vie, la vision d’un nouveau monde, celui où les jeunes femmes noires que ce soit dans la Caraïbe, aux USA ou en Guyane prennent le pouvoir sur leur vie...
"Ce titre m'a permis de faire un parallèle avec ces femmes qui avaient d’énormes qualités mais qui n’avaient droit à aucune considération. Elles étaient appelées femmes "potomitan", car elles soutenaient seules les fondations de la famille. Aujourd’hui les jeunes générations afro-descendantes rejettent en bloc ce terme et cette fonction et se sont émancipées. Ce temps est fini..." déclare ainsi Barbara Olivier-Zandronis.
Et conclue : "La condition de la femme dans le monde bénéficie aujourd’hui d’évolutions significatives, même si de nombreux pays continuent à mal la considérer et à la dénigrer outrageusement. Les améliorations de la condition féminine ont été le fruit de luttes âpres, incessantes et douloureuses [...] À l’ère du tout digital, et de la révolution des communications, les femmes afro-descendantes font la part belle à une émancipation, face à l’hégémonie masculine. Elles se libèrent des carcans, et s’offrent une vision plus autocentrée de leur avenir. Elles reprennent possession de leur corps, veulent moins d’enfants, certaines fois crient à qui veut l’entendre qu’elles préfèrent être seules que mal accompagnées. Elles deviennent des influenceuses sur les réseaux, créent des entreprises, font du coaching, changent de métier pour s’épanouir. Elles font fi des regards d’autrui, de la famille, de la société et s’épanchent dans des podcasts pour parler d’estime de soi, mais aussi pour dénoncer des abus, des sévices sexuels dont certaines sont encore victimes".
Découvrez le 8 mars, deux de ces portraits qui seront diffusés à 12h30 et 20h05 :
Elmina (12h40)
Le parcours d'Elmina est marqué par son combat pour lutter contre la précarité. Enfant, elle a connu la misère sociale mais aussi affective dans un climat de violence verbale auquel s’est ajouté le traumatisme d’un viol.
Flamboyante et pétillante, Elmina incarne une force de vie, celle d’une enfant qui a été écrasée par le déterminisme social et qui finit par briser son plafond de verre.
Flamboyante et pétillante, Elmina incarne une force de vie, celle d’une enfant qui a été écrasée par le déterminisme social et qui finit par briser son plafond de verre.
Jessica (20h05)
Le parcours de Jessica est marqué par son combat contre le colorisme et pour une meilleure estime d'elle-même. Collégienne elle prend conscience de sa couleur plus foncée que les autres car elle voit bien qu’elle ne plaît pas aux garçons « comme les métisses ».
Aujourd’hui, mère et femme épanouie, Jessica aide d’autres femmes à mettre des mots sur leurs maux à travers des cercles de femmes.
Aujourd’hui, mère et femme épanouie, Jessica aide d’autres femmes à mettre des mots sur leurs maux à travers des cercles de femmes.