Sitianlati Daroussi
En décembre sur l’ensemble des antennes du Réseau des 1ère, sur La1ere.fr, l’offre numérique Outre-mer de France Télévisions, et sur france.tv, découvrez un nouveau numéro de "Outre-Mer, et si on bougeait les lignes ?" présenté par Sitianlati Daroussi qui abordera la question suivante : "L'Outre-mer, terres d'ingérences ?".
« Férule coloniale », « dérive autoritaire », les termes échangés par les dirigeants de l’Azerbaïdjan et de la France au moment où Bakou accueille la COP29 témoignent de la dégradation des relations entre les deux États. Pour nombre de spécialistes de la région du Caucase, cette crispation diplomatique serait un effet collatéral du conflit entre l’Azerbaïdjan et l’Arménie que soutient Paris.
Une chose est sûre, cette crise était prévisible. Depuis plus d’un an, les relations entre les deux pays se dégradent du fait notamment d’initiatives diverses et répétées d’ONG azéries à Bakou et dans les Outre-mer, perçues par le gouvernement français comme autant d’ingérences dans les affaires intérieures du pays.
En Nouvelle-Calédonie, à Mayotte, en Polynésie ou aux Antilles, les représentants de l’État ont recensé les apparitions inattendues de drapeaux de ce pays durant des manifestations et dénoncé l’instrumentalisation par des intérêts étrangers des conflits internes – politiques ou sociaux – que connaissent ces territoires. Tentative de polarisation des débats, de dénigrement des médias publics, de remise en cause de la sincérité des scrutins... Les acteurs extérieurs ne créent pas les problèmes mais les amplifient.
Ingérence inacceptable ou exercice légitime d’un regard critique, ce débat n’est pas nouveau. Il s’inscrit dans une longue histoire de frictions entre la France et certains pays qui lui reprochent depuis la décolonisation de continuer à exercer sa souveraineté au-delà de l’Hexagone. Avec Internet et les réseaux sociaux, ces contentieux anciens prennent une dimension accrue.
Faut-il y voir une nouvelle forme – hybride – de conflictualité, une menace authentique contre la cohésion des sociétés ultramarines ou de mauvais prétextes utilisés par les autorités politiques nationales et certains élus locaux pour discréditer en Outre-mer les partisans de l’indépendance et plus largement leurs adversaires politiques ?
Siti Daroussi, en collaboration avec les rédactions du Réseau des 1ère, reviendra avec ses invités sur cette guerre hybride et ses conséquences dans la stratégie d'influence que ce livre les États.
Invités
En plateau
Marcellin Nadeau, député de la Martinique
Gauche démocrate et républicaine
Yéléna Mac-Glandières, doctorante en géographie à Paris VIII
Enseignante à l'Université de Reims
Général Jean-Marc Vigilant
Ancien directeur de l'École de Guerre (2020-2022)
Estelle Youssouffa, députée de Mayotte
Libertés, Indépendants, Outre-mer et Territoires (LIOT)
Diffusions
Le 4 décembre à 21h30 sur Guadeloupe La 1ère
« Férule coloniale », « dérive autoritaire », les termes échangés par les dirigeants de l’Azerbaïdjan et de la France au moment où Bakou accueille la COP29 témoignent de la dégradation des relations entre les deux États. Pour nombre de spécialistes de la région du Caucase, cette crispation diplomatique serait un effet collatéral du conflit entre l’Azerbaïdjan et l’Arménie que soutient Paris.
Une chose est sûre, cette crise était prévisible. Depuis plus d’un an, les relations entre les deux pays se dégradent du fait notamment d’initiatives diverses et répétées d’ONG azéries à Bakou et dans les Outre-mer, perçues par le gouvernement français comme autant d’ingérences dans les affaires intérieures du pays.
En Nouvelle-Calédonie, à Mayotte, en Polynésie ou aux Antilles, les représentants de l’État ont recensé les apparitions inattendues de drapeaux de ce pays durant des manifestations et dénoncé l’instrumentalisation par des intérêts étrangers des conflits internes – politiques ou sociaux – que connaissent ces territoires. Tentative de polarisation des débats, de dénigrement des médias publics, de remise en cause de la sincérité des scrutins... Les acteurs extérieurs ne créent pas les problèmes mais les amplifient.
Ingérence inacceptable ou exercice légitime d’un regard critique, ce débat n’est pas nouveau. Il s’inscrit dans une longue histoire de frictions entre la France et certains pays qui lui reprochent depuis la décolonisation de continuer à exercer sa souveraineté au-delà de l’Hexagone. Avec Internet et les réseaux sociaux, ces contentieux anciens prennent une dimension accrue.
Faut-il y voir une nouvelle forme – hybride – de conflictualité, une menace authentique contre la cohésion des sociétés ultramarines ou de mauvais prétextes utilisés par les autorités politiques nationales et certains élus locaux pour discréditer en Outre-mer les partisans de l’indépendance et plus largement leurs adversaires politiques ?
Siti Daroussi, en collaboration avec les rédactions du Réseau des 1ère, reviendra avec ses invités sur cette guerre hybride et ses conséquences dans la stratégie d'influence que ce livre les États.
Invités
En plateau
Marcellin Nadeau, député de la Martinique
Gauche démocrate et républicaine
Yéléna Mac-Glandières, doctorante en géographie à Paris VIII
Enseignante à l'Université de Reims
Général Jean-Marc Vigilant
Ancien directeur de l'École de Guerre (2020-2022)
Estelle Youssouffa, députée de Mayotte
Libertés, Indépendants, Outre-mer et Territoires (LIOT)
Diffusions
Le 4 décembre à 21h30 sur Guadeloupe La 1ère