Ce lundi, France 3 et le site La1ere.fr diffuseront un documentaire de Thomas Delorme, proposé par Frédéric Tyrode Saint-Louis et David Berraondo consacré à l'héritage basque à Saint-Pierre-Et-Miquelon.
Aujourd’hui, sur l’archipel français de Saint-Pierre-et-Miquelon, un habitant sur trois porte un patronyme basque. Depuis le XVIe siècle, les habitants du Pays basque, à cheval sur la France et l’Espagne, entretiennent des liens avec les îles françaises d’Amérique du Nord. D’abord venus pour la chasse à la baleine, les pêcheurs basques vont s’implanter durablement à Saint-Pierre-et-Miquelon au fil des siècles.
Comment ces descendants, de la troisième ou quatrième génération d’émigrés, arrivent-ils à garder cette identité basque à plus de 6 000 kilomètres de leur région d’origine ?
Les premières traces de la présence basque dans l'archipel de Saint-Pierre-et-Miquelon et autour de Terre-Neuve remontent entre 1512 et 1530. Dans ses écrits, Jacques Cartier ne mentionne pas de pêcheurs basques sur les îles, mais seulement des marins de France et de Bretagne.
En 1579, Martin de Hoyarçabal, originaire de Ciboure, décrit pour la première fois Saint-Pierre et Miquelon. C'est la plus ancienne référence écrite de l'archipel français par un Basque, quarante-six ans avant la célèbre carte de la région de Terre-Neuve du capitaine John Mason. C'est donc depuis au moins le XVIe siècle que les Basques connaissent l'existence de Saint-Pierre et Miquelon. Pendant plus de quatre siècles, ces îles vont servir de point de relais aux pêcheurs de baleine et de morue. Ce n'est qu'en 1992, avec le moratoire sur la morue, que l'archipel français va perdre son intérêt pour la pêche. Les armements français et espagnols ne peuvent plus pêcher, c'est la fin d'une activité économique qui a fait vivre des régions entières pendant près de cinq siècles.
Pourtant, aujourd'hui encore, sur les 6 000 âmes qui peuplent l'archipel français, un habitant sur trois porte un patronyme basque.
Quels sont les liens actuels qu’entretiennent les habitants avec le Pays basque ? La langue basque, ciment essentiel de la culture, n'est-elle pas en train de se perdre de génération en génération ? Autant de questions qui traversent aujourd’hui la société saint-pierraise.
Le documentaire sera diffusé dès 18h00 sur le site La1ère.fr et sur France 3 à 00h15 dans la case outremer.ledoc. (Horaires Métropole, ndlr).
Aujourd’hui, sur l’archipel français de Saint-Pierre-et-Miquelon, un habitant sur trois porte un patronyme basque. Depuis le XVIe siècle, les habitants du Pays basque, à cheval sur la France et l’Espagne, entretiennent des liens avec les îles françaises d’Amérique du Nord. D’abord venus pour la chasse à la baleine, les pêcheurs basques vont s’implanter durablement à Saint-Pierre-et-Miquelon au fil des siècles.
Comment ces descendants, de la troisième ou quatrième génération d’émigrés, arrivent-ils à garder cette identité basque à plus de 6 000 kilomètres de leur région d’origine ?
Les premières traces de la présence basque dans l'archipel de Saint-Pierre-et-Miquelon et autour de Terre-Neuve remontent entre 1512 et 1530. Dans ses écrits, Jacques Cartier ne mentionne pas de pêcheurs basques sur les îles, mais seulement des marins de France et de Bretagne.
En 1579, Martin de Hoyarçabal, originaire de Ciboure, décrit pour la première fois Saint-Pierre et Miquelon. C'est la plus ancienne référence écrite de l'archipel français par un Basque, quarante-six ans avant la célèbre carte de la région de Terre-Neuve du capitaine John Mason. C'est donc depuis au moins le XVIe siècle que les Basques connaissent l'existence de Saint-Pierre et Miquelon. Pendant plus de quatre siècles, ces îles vont servir de point de relais aux pêcheurs de baleine et de morue. Ce n'est qu'en 1992, avec le moratoire sur la morue, que l'archipel français va perdre son intérêt pour la pêche. Les armements français et espagnols ne peuvent plus pêcher, c'est la fin d'une activité économique qui a fait vivre des régions entières pendant près de cinq siècles.
Pourtant, aujourd'hui encore, sur les 6 000 âmes qui peuplent l'archipel français, un habitant sur trois porte un patronyme basque.
Quels sont les liens actuels qu’entretiennent les habitants avec le Pays basque ? La langue basque, ciment essentiel de la culture, n'est-elle pas en train de se perdre de génération en génération ? Autant de questions qui traversent aujourd’hui la société saint-pierraise.
Le documentaire sera diffusé dès 18h00 sur le site La1ère.fr et sur France 3 à 00h15 dans la case outremer.ledoc. (Horaires Métropole, ndlr).