Ce lundi 30 octobre, France Télévisions via les sites France.TV, la1ere ainsi que la chaîne France 3 proposeront un hommage à José Sébéloué avec la diffusion du documentaire intitulé "La Compagnie Créole : un bal manqué", écrit et réalisé par Adeline Grunberg, co-écrit par Manon Raineri puis produit par Eclectic.
Elle relatera l'histoire d’un succès fulgurant, celui de quatre Antillais et d’un Guyanais propulsés en haut des charts au début des années 1980, avec une chanson devenue culte : « C’est bon pour le moral ». Après 40 ans de carrière, le public danse toujours au rythme de la Compagnie Créole qui a vendu plus de 60 millions de disques.
Mais c’est aussi le récit d’un rendez-vous manqué, car ce groupe qui porte le nom « La Compagnie Créole » s’attire les foudres d’une partie des communautés antillaises et guyanaise. Trop formatés, trop clichés, avec des textes en français peu représentatifs de leur culture : on leur reproche de n’être qu’un produit qui instrumentalise la créolité à des fins mercantiles. Tandis qu’en métropole on exulte et on danse sur « Ma première biguine partie » ou « Ça fait rire les oiseaux », bien loin des réelles préoccupations sociales, politiques et culturelles de l'outre-mer.
Une double réception, de part et d’autre de l’Atlantique, et des protagonistes qui, pour la première fois, reviennent sur leur histoire, leur ressenti, l’incompréhension, la déception, mais surtout le succès grisant, et la certitude d’avoir, quelque part, ouvert la voie à d’autres artistes, d’autres musiques du monde.
À travers les témoignages des membres de la Compagnie, de leur producteur et de leur auteur, mais aussi de sociologues, d'historiens et d’autres artistes antillais, le documentaire va dévoiler et interroger cette fracture pour mieux la comprendre, et savoir si elle est toujours d’actualité.
Le documentaire sera diffusé le 30 octobre à 18h00 sur La1ere.fr, l'offre numérique Outre-mer de France Télévisions, et sur France 3 à 23.35 dans la case outremer.ledoc (Date et Horaire Métropole, ndlr).
Elle relatera l'histoire d’un succès fulgurant, celui de quatre Antillais et d’un Guyanais propulsés en haut des charts au début des années 1980, avec une chanson devenue culte : « C’est bon pour le moral ». Après 40 ans de carrière, le public danse toujours au rythme de la Compagnie Créole qui a vendu plus de 60 millions de disques.
Mais c’est aussi le récit d’un rendez-vous manqué, car ce groupe qui porte le nom « La Compagnie Créole » s’attire les foudres d’une partie des communautés antillaises et guyanaise. Trop formatés, trop clichés, avec des textes en français peu représentatifs de leur culture : on leur reproche de n’être qu’un produit qui instrumentalise la créolité à des fins mercantiles. Tandis qu’en métropole on exulte et on danse sur « Ma première biguine partie » ou « Ça fait rire les oiseaux », bien loin des réelles préoccupations sociales, politiques et culturelles de l'outre-mer.
Une double réception, de part et d’autre de l’Atlantique, et des protagonistes qui, pour la première fois, reviennent sur leur histoire, leur ressenti, l’incompréhension, la déception, mais surtout le succès grisant, et la certitude d’avoir, quelque part, ouvert la voie à d’autres artistes, d’autres musiques du monde.
À travers les témoignages des membres de la Compagnie, de leur producteur et de leur auteur, mais aussi de sociologues, d'historiens et d’autres artistes antillais, le documentaire va dévoiler et interroger cette fracture pour mieux la comprendre, et savoir si elle est toujours d’actualité.
Le documentaire sera diffusé le 30 octobre à 18h00 sur La1ere.fr, l'offre numérique Outre-mer de France Télévisions, et sur France 3 à 23.35 dans la case outremer.ledoc (Date et Horaire Métropole, ndlr).