Affiche de l'exposition
Véritable pied de nez à l’immédiateté permanente des photos actuelles, l’argentique est un art qui requiert patience et créativité. Christian Capron, photographe et tireur de photographies argentiques basé à Saint-Leu, invite à faire une pause dans cette « consommation » visuelle pour venir le suivre dans son errance, dans laquelle le traînent ses différents boitiers depuis plus de 40 ans. Visite à la galerie d’Art L’Inversé9 09 boulevard Bonnier à Saint-Leu du 15 septembre au 14 octobre. Rencontre !
Pendant un mois, Christian Capron expose des clichés noirs & blancs argentiques à la galerie l’Inversé9 à Saint-Leu. Chaque tirage est le fruit d’un travail dans lequel se mêlent art, passion, chance et acharnement. Il y a d’abord le choix de la prise de vue et des réglages. « J’ai commencé la photo et j’ai été formé en argentique. J’ai bien entendu essayé le numérique mais je me suis vite concentré à nouveau sur l’argentique qui requiert une minutie et une attention particulière à la prise de vue », explique Christian Capron, photographe passionné. Effectivement, en argen- tique, le résultat se fait attendre. Il est indispensable de se projeter, car il n’est pas possible de visualiser la photo immédiatement après la prise de vue.
Puis vient ensuite le travail du développement de la pellicule et du tirage sur papier. Tout est très technique,
« Je choisis mes pellicules, les papiers en fonction du rendu, du grain que je souhaite avoir sur la photo finale, tout se décide à l’avance. Tout doit être précis au degré près pour la température des bains, à la 1⁄2 seconde pour les temps de pose. Il n’y a pas de retour en arrière. Tout compte », continue le tireur qui effectue lui-même toutes les étapes du tirage de ses clichés dans sa chambre noire à Saint-Leu. « Il existe toujours des tireurs, essentiellement dans les grands labos parisiens, à qui je pourrais confier mes photos, mais je trouve que ce travail solitaire est tout aussi passionnant que la prise de vue, personne n’in- tervient, je créé mes photos de A à Z ».
Christian Capron est intarissable sur les différentes techniques de développement, sur les divers aspects de conception d’une photo qui font que chaque tirage est unique. Chaque prise de vue ne sera reproduite qu’à 30 exemplaires maximum, comme la réglementation sur la photographie d’art. Lorsqu’il vient apposer sa signature et la numérotation du tirage, avant la fermeture du cadre, l’artiste scelle le fruit de ce travail depuis la prise de vue jusqu’à sa destination finale.
Aujourd’hui, il en vend en Suisse, en Allemagne..., en métropole, et bien entendu, à La Réunion d’où il a des clichés depuis sa première installation sur l’île dans les années 1990. Ce baroudeur a vécu en Guyane, en Afrique, à Paris, en Dordogne, à Montpellier, à La Réunion... Chaque voyage est l’occasion de mener cette errance d’une prise de vue à une autre. « Je choisis de ne pas travailler par thème ou par série, je préfère la liberté et la spontanéité qui s’offre à moi dans mon errance ».
Ainsi, c’est une invitation à le suivre sur les chemins que propose l’artiste : on y retrouve des portraits, des paysages, de l’urbex dans tous ces endroits où il a vécu, sur ces chemins qu’il a arpentés hier et aujourd’hui. Pour cette exposition, Christian Capron a choisi 30 clichés parce qu’il les aime particulièrement : la plupart sont de La Réunion mais pas que. Pour en savoir plus, il faudra visiter cette exposition jusqu’au 14 octobre à Saint-Leu !
Pendant un mois, Christian Capron expose des clichés noirs & blancs argentiques à la galerie l’Inversé9 à Saint-Leu. Chaque tirage est le fruit d’un travail dans lequel se mêlent art, passion, chance et acharnement. Il y a d’abord le choix de la prise de vue et des réglages. « J’ai commencé la photo et j’ai été formé en argentique. J’ai bien entendu essayé le numérique mais je me suis vite concentré à nouveau sur l’argentique qui requiert une minutie et une attention particulière à la prise de vue », explique Christian Capron, photographe passionné. Effectivement, en argen- tique, le résultat se fait attendre. Il est indispensable de se projeter, car il n’est pas possible de visualiser la photo immédiatement après la prise de vue.
Puis vient ensuite le travail du développement de la pellicule et du tirage sur papier. Tout est très technique,
« Je choisis mes pellicules, les papiers en fonction du rendu, du grain que je souhaite avoir sur la photo finale, tout se décide à l’avance. Tout doit être précis au degré près pour la température des bains, à la 1⁄2 seconde pour les temps de pose. Il n’y a pas de retour en arrière. Tout compte », continue le tireur qui effectue lui-même toutes les étapes du tirage de ses clichés dans sa chambre noire à Saint-Leu. « Il existe toujours des tireurs, essentiellement dans les grands labos parisiens, à qui je pourrais confier mes photos, mais je trouve que ce travail solitaire est tout aussi passionnant que la prise de vue, personne n’in- tervient, je créé mes photos de A à Z ».
Christian Capron est intarissable sur les différentes techniques de développement, sur les divers aspects de conception d’une photo qui font que chaque tirage est unique. Chaque prise de vue ne sera reproduite qu’à 30 exemplaires maximum, comme la réglementation sur la photographie d’art. Lorsqu’il vient apposer sa signature et la numérotation du tirage, avant la fermeture du cadre, l’artiste scelle le fruit de ce travail depuis la prise de vue jusqu’à sa destination finale.
Aujourd’hui, il en vend en Suisse, en Allemagne..., en métropole, et bien entendu, à La Réunion d’où il a des clichés depuis sa première installation sur l’île dans les années 1990. Ce baroudeur a vécu en Guyane, en Afrique, à Paris, en Dordogne, à Montpellier, à La Réunion... Chaque voyage est l’occasion de mener cette errance d’une prise de vue à une autre. « Je choisis de ne pas travailler par thème ou par série, je préfère la liberté et la spontanéité qui s’offre à moi dans mon errance ».
Ainsi, c’est une invitation à le suivre sur les chemins que propose l’artiste : on y retrouve des portraits, des paysages, de l’urbex dans tous ces endroits où il a vécu, sur ces chemins qu’il a arpentés hier et aujourd’hui. Pour cette exposition, Christian Capron a choisi 30 clichés parce qu’il les aime particulièrement : la plupart sont de La Réunion mais pas que. Pour en savoir plus, il faudra visiter cette exposition jusqu’au 14 octobre à Saint-Leu !
Christian Capron en chiffres
Exposition à l’Hôtel des Postes à Saint-Leu : 2021
Exposition au Festival de la photographie au « Vieux Domaine » à la Ravine des Cabris : 2018 à 2022
Participation aux salons internationaux de :
- Pessac : 2003
- Béziers : 1999 - 1er prix en Noir et Blanc
- Riedisheim : 1994 - 1996 - 1998
- Orléans : 1996
Participation aux salons nationaux de :
- Mayet : 1996 à 1999
- Le Raincy : 1999
- Allauch : 1996 - 1998
- Florange : 1997
- Montargis : 1992 à 1997
- La Gacilly : 1996
- Alfortville : 1996
- Orléans : 1994 - 1995
- Dammarie-les-Lys : 1992
Distinctions (AFPF : Artiste de la Fédération Photographique de France) :
- AFPF 1 catégorie noir et blanc : 1996
- AFPF 2 catégorie noir et blanc : 2003
- Diplôme de la Fédération Nationale des Sociétés Photographies de France : 1992
"Depuis une vingtaine d’années j’ai fait le choix de me consacrer uniquement à ma passion, en toute liberté et sans contrainte. D’où mon choix de ne plus participer à divers salons" explique ainsi Christian Capron.
Exposition au Festival de la photographie au « Vieux Domaine » à la Ravine des Cabris : 2018 à 2022
Participation aux salons internationaux de :
- Pessac : 2003
- Béziers : 1999 - 1er prix en Noir et Blanc
- Riedisheim : 1994 - 1996 - 1998
- Orléans : 1996
Participation aux salons nationaux de :
- Mayet : 1996 à 1999
- Le Raincy : 1999
- Allauch : 1996 - 1998
- Florange : 1997
- Montargis : 1992 à 1997
- La Gacilly : 1996
- Alfortville : 1996
- Orléans : 1994 - 1995
- Dammarie-les-Lys : 1992
Distinctions (AFPF : Artiste de la Fédération Photographique de France) :
- AFPF 1 catégorie noir et blanc : 1996
- AFPF 2 catégorie noir et blanc : 2003
- Diplôme de la Fédération Nationale des Sociétés Photographies de France : 1992
"Depuis une vingtaine d’années j’ai fait le choix de me consacrer uniquement à ma passion, en toute liberté et sans contrainte. D’où mon choix de ne plus participer à divers salons" explique ainsi Christian Capron.