L'équipe de l'Aract Réunion entourée des partenaires engagés dans l'intégration des travailleurs handicapés et contre les addictions au travail.
L’Agence Régionale pour l’Amélioration des Conditions de Travail accompagne toutes les structures et tous les salariés dans la recherche d’amélioration des conditions de travail. Depuis la crise sanitaire, beaucoup d’aspects ont évolué autour du travail, d’où un accroissement de l’activité pour cette association locale. Le 2 décembre, elle se penche particulièrement sur l’intégration des travailleurs handicapés et sur les addictions au sein de l’entreprise.
On l’a vu tout au long de l’année les conditions de travail, l’évolution du rapport de chacun à ses conditions de travail ont été bouleversées depuis la crise sanitaire. L’Association Régionale pour l’Amélioration des Conditions de Travail (Aract), intégrée dans le réseau Anact-Aract, a donc travaillé intensément pour suivre ces bouleversements et pour accompagner les entreprises à améliorer les conditions de travail dans toutes les structures économiques et publiques aussi à La Réunion. Après la grande démission et l’employeurabilité des entreprises, l’Aract s'est consacré lors de ce RDV partenarial vendredi 2 décembre, aux salariés porteurs de handicap et aux addictions au sein de l’entreprise.
« Nous avons accompagné de nombreuses entreprises en 2022 dans leur démarche d’amélioration de la QVT. Nous avons mobilisé notre réseau au cours de trois semaines différentes. Nous savons que les leviers d’amélioration de la QVT sont divers et multiples. Nous expérimentons au quotidien ces évolutions », explique Corinne Dubois, Directrice, Déléguée Régionale de l'ANACT. A l’occasion de cette fin d’année et après avoir tenu sa dernière assemblée générale comme association, l’Aract se concentre sur deux thématiques : les travailleurs porteurs de handicap et les addictions au sein du lieu de travail.
L’Aract, l'Association de gestion du fonds pour l'insertion des personnes handicapées (AGEFIPH) et le Fonds pour l’insertion des personnes handicapées dans la fonction publique (FIPHFP) ont signé une convention de partenariat afin de collaborer efficacement. Tous trois s’engagent ainsi à travailler de concert dans les domaines de l’intervention, l’expertise, la formation, l’action-recherche, la recherche scientifique et l’innovation sociale.
Concrètement, les trois structures vont donc prochainement organiser des manifestations communes et lancer des actions collectivement. Elles vont également s’atteler à la mise en œuvre d’interventions de terrains sur des expérimentations ou des actions collectives auprès des entreprises, employeurs publics, associations et autres structures visant l’amélioration des conditions de travail pour les bénéficiaires des parties. Un axe spécifique sera aussi donné à la construction et l’expérimentation d’ingénieries pédagogiques innovantes, l’innovation portant sur la méthode telle que l’AFEST (Action de Formation en Situation de Travail) et visant l’accessibilité universelle. Cette signature s’est déroulée en présence des organisations syndicales, partenaires syndicaux participant à la gouvernance de l’ARACT, qui sont souvent un relai entre les travailleurs handicapés et les employeurs.
Effectivement, les doléances, les besoins des salariés porteurs de handicap constituent trop souvent des revendications qui doivent être relayées par les organisations syndicales. « Il faut déjà que la personne bouleverse sa vie en se déclarant « porteur de handicap ». Trop souvent, on ne veut pas en parler au travail et encore moins à son employeur de peur de perdre son emploi ou d’être mal considéré. Les mentalités doivent évoluer et cette convention va dans ce sens », explique Laure Ben Moussi, coordinatrice du FIPHFH. « Le handicap est complexe aussi à La Réunion et nous devons agir collectivement », a ponctué Laurence Alsaté Montagne, déléguée régionale de l’Agefiph.
Deux structures partenaires et 5 signataires se sont déjà engagées pour lutter contre les addictions en leur sein. Elles se sont regroupées afin de signer la charte ESPER, intégrée dans le dispositif « Les entreprises et les services publics s’engagent résolument » (ESPER) afin de répondre à la nécessité de briser les tabous et de mobiliser tous les acteurs du milieu professionnel pour la prévention des conduites addictives, qu’elles soient liées à des consommations ou à des comportements. Parmi elle, la CPME dont le Président, Gérard Lebon, s’est déclaré « particulièrement satisfait que la CPME soit pionnière dans cette démarche de lutte contre les addictions. C’est un fléau et souvent, les managers, les chefs d’entreprise sont démunis face à des situations d’addiction ».
Alcool, drogues, tabac... Les conduites addictives ne s'arrêtent pas à la porte des entreprises et des administrations. Les conditions de travail peuvent contribuer à les prévenir ou, à l’inverse, les favoriser. Elles peuvent être à l’origine de maladies chroniques (cirrhose de foie, troubles psychiatriques, cancer…). L’objectif de la prévention des conduites addictives pour l’entreprise est de prendre en compte les impacts de la maladie dans le travail afin d’en limiter les impacts sur l’organisation du travail, la performance économique de l’entreprise… Pour le salarié, le maintien en poste et l’accompagnement adapté.
Etablie au niveau national, cette charte pour la prévention des conduites addictives et la promotion de la santé en milieu de travail est au cœur du dispositif « ESPER ». Ce dernier recense les principes et engagements opérationnels qui doivent guider les employeurs et l'ensemble des parties prenantes, selon la taille de la structure, dans la mise en place d'une démarche globale de prévention. Quatre grands engagements structurent la charte :
Définir un projet global de prévention des conduites addictives dans le cadre de la promotion de la santé au travail Mettre en œuvre une démarche de prévention non stigmatisante, respectant la dignité des personnes Accompagner les travailleurs vulnérables et prévenir la désinsertion professionnelle. La Réunion n’est malheureusement pas épargnée par ces conduites addictives. Tous les partenaires s'engagent à agir collectivement !
On l’a vu tout au long de l’année les conditions de travail, l’évolution du rapport de chacun à ses conditions de travail ont été bouleversées depuis la crise sanitaire. L’Association Régionale pour l’Amélioration des Conditions de Travail (Aract), intégrée dans le réseau Anact-Aract, a donc travaillé intensément pour suivre ces bouleversements et pour accompagner les entreprises à améliorer les conditions de travail dans toutes les structures économiques et publiques aussi à La Réunion. Après la grande démission et l’employeurabilité des entreprises, l’Aract s'est consacré lors de ce RDV partenarial vendredi 2 décembre, aux salariés porteurs de handicap et aux addictions au sein de l’entreprise.
« Nous avons accompagné de nombreuses entreprises en 2022 dans leur démarche d’amélioration de la QVT. Nous avons mobilisé notre réseau au cours de trois semaines différentes. Nous savons que les leviers d’amélioration de la QVT sont divers et multiples. Nous expérimentons au quotidien ces évolutions », explique Corinne Dubois, Directrice, Déléguée Régionale de l'ANACT. A l’occasion de cette fin d’année et après avoir tenu sa dernière assemblée générale comme association, l’Aract se concentre sur deux thématiques : les travailleurs porteurs de handicap et les addictions au sein du lieu de travail.
L’Aract, l'Association de gestion du fonds pour l'insertion des personnes handicapées (AGEFIPH) et le Fonds pour l’insertion des personnes handicapées dans la fonction publique (FIPHFP) ont signé une convention de partenariat afin de collaborer efficacement. Tous trois s’engagent ainsi à travailler de concert dans les domaines de l’intervention, l’expertise, la formation, l’action-recherche, la recherche scientifique et l’innovation sociale.
Concrètement, les trois structures vont donc prochainement organiser des manifestations communes et lancer des actions collectivement. Elles vont également s’atteler à la mise en œuvre d’interventions de terrains sur des expérimentations ou des actions collectives auprès des entreprises, employeurs publics, associations et autres structures visant l’amélioration des conditions de travail pour les bénéficiaires des parties. Un axe spécifique sera aussi donné à la construction et l’expérimentation d’ingénieries pédagogiques innovantes, l’innovation portant sur la méthode telle que l’AFEST (Action de Formation en Situation de Travail) et visant l’accessibilité universelle. Cette signature s’est déroulée en présence des organisations syndicales, partenaires syndicaux participant à la gouvernance de l’ARACT, qui sont souvent un relai entre les travailleurs handicapés et les employeurs.
Effectivement, les doléances, les besoins des salariés porteurs de handicap constituent trop souvent des revendications qui doivent être relayées par les organisations syndicales. « Il faut déjà que la personne bouleverse sa vie en se déclarant « porteur de handicap ». Trop souvent, on ne veut pas en parler au travail et encore moins à son employeur de peur de perdre son emploi ou d’être mal considéré. Les mentalités doivent évoluer et cette convention va dans ce sens », explique Laure Ben Moussi, coordinatrice du FIPHFH. « Le handicap est complexe aussi à La Réunion et nous devons agir collectivement », a ponctué Laurence Alsaté Montagne, déléguée régionale de l’Agefiph.
Deux structures partenaires et 5 signataires se sont déjà engagées pour lutter contre les addictions en leur sein. Elles se sont regroupées afin de signer la charte ESPER, intégrée dans le dispositif « Les entreprises et les services publics s’engagent résolument » (ESPER) afin de répondre à la nécessité de briser les tabous et de mobiliser tous les acteurs du milieu professionnel pour la prévention des conduites addictives, qu’elles soient liées à des consommations ou à des comportements. Parmi elle, la CPME dont le Président, Gérard Lebon, s’est déclaré « particulièrement satisfait que la CPME soit pionnière dans cette démarche de lutte contre les addictions. C’est un fléau et souvent, les managers, les chefs d’entreprise sont démunis face à des situations d’addiction ».
Alcool, drogues, tabac... Les conduites addictives ne s'arrêtent pas à la porte des entreprises et des administrations. Les conditions de travail peuvent contribuer à les prévenir ou, à l’inverse, les favoriser. Elles peuvent être à l’origine de maladies chroniques (cirrhose de foie, troubles psychiatriques, cancer…). L’objectif de la prévention des conduites addictives pour l’entreprise est de prendre en compte les impacts de la maladie dans le travail afin d’en limiter les impacts sur l’organisation du travail, la performance économique de l’entreprise… Pour le salarié, le maintien en poste et l’accompagnement adapté.
Etablie au niveau national, cette charte pour la prévention des conduites addictives et la promotion de la santé en milieu de travail est au cœur du dispositif « ESPER ». Ce dernier recense les principes et engagements opérationnels qui doivent guider les employeurs et l'ensemble des parties prenantes, selon la taille de la structure, dans la mise en place d'une démarche globale de prévention. Quatre grands engagements structurent la charte :
Définir un projet global de prévention des conduites addictives dans le cadre de la promotion de la santé au travail Mettre en œuvre une démarche de prévention non stigmatisante, respectant la dignité des personnes Accompagner les travailleurs vulnérables et prévenir la désinsertion professionnelle. La Réunion n’est malheureusement pas épargnée par ces conduites addictives. Tous les partenaires s'engagent à agir collectivement !