Comme l'atteste le communiqué que nous publions en intégralité, la Société des Journalistes des "Nouvelles Calédoniennes" a adopté une motion de défiance à l'encontre de Fabrice Rouard, rédacteur en chef du quotidien, pour dénoncer ses choix "partisans".
Communiqué
" La Société des journalistes des Nouvelles calédoniennes exprime sa défiance à l'encontre de Fabrice Rouard, rédacteur en chef du quotidien du groupe Les Nouvelles Calédoniennes depuis le 2 décembre 2013.
Lors de la conférence de rédaction du mercredi 12 février 2014, Fabrice Rouard s'est offusqué de la présence de la photo parue à la Une du jour représentant le drapeau du FLNKS.
Elle illustrait un article sur la préparation des élections municipales titré : «le FLNKS en quête d'unité».Le rédacteur en chef a déclaré aux journalistes: « Je ne veux plus de drapeau politique du FLNKS en Une. Cela ne correspond pas aux valeurs du journal.»
Face à la réaction scandalisée des journalistes, Fabrice Rouard a tenté de se justifier en mettant en avant ses opinions politiques personnelles, ce qui en soit constitue une faute professionnelle dans le cadre de ses fonctions.
La SDJ LNC qui regroupe la majorité des journalistes, soucieuse du respect de la pluralitédes opinions politiques, refuse l'émergence d'une ligne éditoriale orientée et partisane, àl'aube d'échéances politiques majeures en Nouvelle-Calédonie.
La SDJ LNC s'élève contre latransformation de l'unique quotidien en outil de propagande politique. L'épisode dumercredi 12 février illustre les conséquences désastreuses d'avoir choisi un chargé decommunication au service d'une collectivité et d'un parti politique novice dans notreprofession au détriment d'un journaliste expérimenté à la tête de la rédaction.
Pis, les activités annexes de voyance de Fabrice Rouard entachent la crédibilité du titre et polluentle travail des journalistes sur le terrain.
Depuis trois mois, l'incompétence de Fabrice Rouard est flagrante et met en danger le bon fonctionnement et la qualité du quotidien,jusqu’à présent maintenus grâce à l'investissement et la bonne volonté des journalistes. La SDJ LNC rappelle que les actionnaires n'ont jamais signé la charte éthique et déontologique comme ils s'y étaient pourtant engagés l'an dernier lors de la signature du protocole d'accord de fin de conflit en avril 2013.
Depuis le rachat du journal, la SDJ ne cesse d'être consternée devant les mauvais choix en cascade liés au recrutement de l'encadrement.
Cet amateurisme a un effet catastrophique sur le moral des troupes et risque d'accentuer l'hémorragie au sein de l'effectif des journalistes. À ce jour, dix neuf journalistes sur quarante-quatre ont décidé de quitter le journal. La dégradation de l'organisation du journal et des conditions de travail est telle qu'elle a généré plusieurs arrêts maladie pour raison psychologique signalés au service de la médecine du travail.
La direction freine depuis plusieurs mois le déclenchement d'un audit des relations de travail et des risques psycho-sociaux.
Communiqué
" La Société des journalistes des Nouvelles calédoniennes exprime sa défiance à l'encontre de Fabrice Rouard, rédacteur en chef du quotidien du groupe Les Nouvelles Calédoniennes depuis le 2 décembre 2013.
Lors de la conférence de rédaction du mercredi 12 février 2014, Fabrice Rouard s'est offusqué de la présence de la photo parue à la Une du jour représentant le drapeau du FLNKS.
Elle illustrait un article sur la préparation des élections municipales titré : «le FLNKS en quête d'unité».Le rédacteur en chef a déclaré aux journalistes: « Je ne veux plus de drapeau politique du FLNKS en Une. Cela ne correspond pas aux valeurs du journal.»
Face à la réaction scandalisée des journalistes, Fabrice Rouard a tenté de se justifier en mettant en avant ses opinions politiques personnelles, ce qui en soit constitue une faute professionnelle dans le cadre de ses fonctions.
La SDJ LNC qui regroupe la majorité des journalistes, soucieuse du respect de la pluralitédes opinions politiques, refuse l'émergence d'une ligne éditoriale orientée et partisane, àl'aube d'échéances politiques majeures en Nouvelle-Calédonie.
La SDJ LNC s'élève contre latransformation de l'unique quotidien en outil de propagande politique. L'épisode dumercredi 12 février illustre les conséquences désastreuses d'avoir choisi un chargé decommunication au service d'une collectivité et d'un parti politique novice dans notreprofession au détriment d'un journaliste expérimenté à la tête de la rédaction.
Pis, les activités annexes de voyance de Fabrice Rouard entachent la crédibilité du titre et polluentle travail des journalistes sur le terrain.
Depuis trois mois, l'incompétence de Fabrice Rouard est flagrante et met en danger le bon fonctionnement et la qualité du quotidien,jusqu’à présent maintenus grâce à l'investissement et la bonne volonté des journalistes. La SDJ LNC rappelle que les actionnaires n'ont jamais signé la charte éthique et déontologique comme ils s'y étaient pourtant engagés l'an dernier lors de la signature du protocole d'accord de fin de conflit en avril 2013.
Depuis le rachat du journal, la SDJ ne cesse d'être consternée devant les mauvais choix en cascade liés au recrutement de l'encadrement.
Cet amateurisme a un effet catastrophique sur le moral des troupes et risque d'accentuer l'hémorragie au sein de l'effectif des journalistes. À ce jour, dix neuf journalistes sur quarante-quatre ont décidé de quitter le journal. La dégradation de l'organisation du journal et des conditions de travail est telle qu'elle a généré plusieurs arrêts maladie pour raison psychologique signalés au service de la médecine du travail.
La direction freine depuis plusieurs mois le déclenchement d'un audit des relations de travail et des risques psycho-sociaux.