Le transport maritime et aérien est considérablement affecté par la crise sanitaire provoquée par la pandémie de Covid-19. Et cette situation n’est pas sans conséquence pour les entreprises et consommateurs à La Réunion. Depuis plusieurs mois, les importateurs font face à de nombreux aléas logistiques induisant, in fine, un impact sur le prix de certains produits. Le Syndicat de l'Importation et du Commerce de La Réunion (SICR) a animé une conférence de presse afin de sensibiliser les Réunionnais à ces enjeux, dont les conséquences économiques sont importantes. Cette rencontre a eu lieu le lundi, 14 juin 2021, à l’hôtel Bellepierre, à Saint-Denis.
« La crise sanitaire actuelle occasionne de nombreuses perturbations dans le trafic maritime et aérien. Cela a un impact certain sur la chaîne d’approvisionnement avec des retards qui sont parfois conséquents. Le redémarrage tardif des unités de production des fabricants et la baisse de la productivité des ports à travers le monde engendrent des allongements des délais d’approvisionnement. Il faut ajouter à cela une pénurie de conteneurs au niveau mondial et le blocage du canal de Suez en mars dernier qui n’ont fait qu’accentuer le problème. Ce dérèglement mondial entraîne des coûts supplémentaires d’environ 30% du transport maritime en provenance d’Europe. Pour l’Asie, il est constaté que ces coûts ont été multipliés par 2,5 », explique Fabrice HANNI, le président du SICR. Il ajoute également que « concernant le transport aérien, les coûts ont plus que doublé, en raison des motifs impérieux qui impactent les capacités de fret ».
« La crise sanitaire actuelle occasionne de nombreuses perturbations dans le trafic maritime et aérien. Cela a un impact certain sur la chaîne d’approvisionnement avec des retards qui sont parfois conséquents. Le redémarrage tardif des unités de production des fabricants et la baisse de la productivité des ports à travers le monde engendrent des allongements des délais d’approvisionnement. Il faut ajouter à cela une pénurie de conteneurs au niveau mondial et le blocage du canal de Suez en mars dernier qui n’ont fait qu’accentuer le problème. Ce dérèglement mondial entraîne des coûts supplémentaires d’environ 30% du transport maritime en provenance d’Europe. Pour l’Asie, il est constaté que ces coûts ont été multipliés par 2,5 », explique Fabrice HANNI, le président du SICR. Il ajoute également que « concernant le transport aérien, les coûts ont plus que doublé, en raison des motifs impérieux qui impactent les capacités de fret ».
Pour les importateurs qui subissent ces perturbations de plein fouet, les répercussions économiques, financières et logistiques sont considérables. « Les importateurs sont contraints d’anticiper leurs besoins pour pallier à toute rupture de stock. Certains se trouvent dans l’obligation de ‘sur-stocker’ des produits, ce qui impacte fortement leur trésorerie mais aussi leur capacité à entreposer des marchandises supplémentaires. Ce sont autant de facteurs qui ont un effet indéniable sur le prix final de nombreux produits », développe Fabrice HANNI.
Cette situation a un effet direct sur les consommateurs réunionnais. Ces problèmes d’approvisionnement pourraient à terme appauvrir l’offre des produits. « Les importateurs, soucieux du pouvoir d’achat des réunionnais, font ainsi un travail considérable, au vu du contexte difficile, pour garantir la sécurité, la régularité et l’accessibilité des approvisionnements sur l’île. Il est à rappeler qu’en tant que syndicat d’importateurs, le SICR est engagé depuis plusieurs années dans la lutte contre la vie chère en participant notamment à la réussite du Bouclier Qualité/Prix (BQP) », souligne le président du syndicat.
Lors de cette conférence de presse, le SICR a réaffirmé l’importance d’avoir un port performant et fiable à La Réunion. Il s’agit, en effet, d’actionner tous les leviers pour éviter les saturations régulières et optimiser la capacité opérationnelle du Grand Port Maritime de La Réunion (GPMR). C’est la raison pour laquelle le syndicat travaille notamment à l’élaboration d’un baromètre avec la participation de ses adhérents. Il souhaite également être force de proposition au sein des instances du GPMR, et c’est pour cela qu’il soutient notamment l’intégration de l’Union Maritime Interprofessionnelle port de la Réunion (UMIR) au sein de son conseil de surveillance.