Ce lundi 21 août, Canal+ Réunion diffusera un documentaire inédit consacré au groupe musical réunionnais Ziskakan, le tout conté par Abd Al Malik.
Écrit et réalisé par Sébastien Folin, sur une idée originale de Maya Kamaty, fille de Gilbert Pounia et Anny Grondin, ce documentaire raconte le combat identitaire et pacifique mené par les membres du groupe réunionnais Ziskakan depuis quatre décennies pour la valorisation et la transmission de la culture créole de leur île.
À une époque, la langue créole et ses avatars culturels étaient absents de l’espace public et dévalorisés par le pouvoir politique. Pour contourner la censure, les concerts clandestins et les fanzines distribués sous le manteau, ont participé à la naissance d’un mouvement, dont le ciment a été une solidarité sans faille.
Pour la première fois, cette jeunesse réunionnaise racontait sa réalité et dessinait un portrait sans artifice de La Réunion.
43 ans après la création du mouvement, alors que le groupe a fait le tour du monde, que le Maloya est classé au patrimoine mondial de l'Unesco et le créole enseigné à l’école, le film interroge ces pionniers sur leurs motivations, leur histoire, leur héritage, et brosse un portrait sans concession de La Réunion post coloniale où ils ont évolué.
Ziskakan, une révolution créole ... ou comment la naissance du groupe légendaire marque un tournant de l'identité réunionnaise.
"En réalisant et produisant Ziskakan, une révolution créole, j’ai poursuivi cette exploration intime et découvert des aspects méconnus de l'Histoire de mon île. La violence sociale et politique de La Réunion post coloniale mais aussi le courage, la créativité et l’exigence intellectuelle de ces jeunes artistes et militants à peine sortis de l'adolescence" explique ainsi Sébastien Folin, réalisateur du film, coup de cœur de l'Académie Charles Cros 2023.
Groupe pionnier créé en 1979, Ziskakan a fait du maloya son cheval de bataille et sa force. Ce collectif d’artistes, intellectuels et militants, dont le leader et fondateur est Gilbert Pounia, est certes un groupe de musique, l’un des plus emblématiques de l'île intense, mais c’est avant tout une âme. Un esprit créole traduit à travers une association qui s’est battue pour faire reconnaître la culture créole. La poésie, les contes, les arts plastiques, la musique, étaient ses armes pour lutter contre l'oppression culturelle et l'effacement d'identité et dénoncer la violence sociale.
Dans les années 1970, la langue créole et ses avatars culturels étaient absents de l’espace public et dévalorisés par le pouvoir politique. Pour contourner la censure, des concerts clandestins et les fanzines distribués sous le manteau ont participé à la naissance d’un mouvement dont le ciment a été une solidarité sans faille. Pour la première fois, cette jeunesse réunionnaise racontait sa réalité et dessinait un portrait sans artifice de La Réunion. Une lutte que les membres de Ziskakan ont menée sur le terrain de la parole, à travers les contes, les poèmes et les chansons.
L’héritage de Ziskakan est certes culturel, mais c'est aussi un encouragement à lever la tête et à éteindre la honte qui étouffe, malheureusement, trop souvent les envies d’émancipation et d’élévation sociale de la jeunesse. Depuis ses débuts, le groupe a fait découvrir à un public de plus en plus large une musique à l'image de la richesse culturelle de La Réunion et a aussi participé à révéler au monde les forces et la portée de cette culture.
Quarante-trois ans après la création du collectif, Sébastien Folin est parti à la rencontre de ceux qui ont fait l’histoire de Ziskakan. Dans ce documentaire intégralement tourné en créole réunionnais, les membres du groupe témoignent et nous brossent un portrait touchant et sans concession de La Réunion postcoloniale où ils ont évolué.
Aujourd'hui, alors que le groupe a fait le tour du monde, que le maloya est classé depuis 2009 au Patrimoine culturel immatériel de l’humanité certifié par l’Unesco, et le créole enseigné à l’école, le film interroge ces pionniers sur leurs motivations, leur histoire et leur héritage. Avec de nombreuses archives collectées, le film est autant l’histoire d’un mouvement artistique que celle de la quête identitaire d’un bout de France de l’océan Indien.
ZISKAKAN, une révolution créole c’est à découvrir le lundi 21 août à 20H sur Canal+ et disponible sur l’application Canal+ et le replay du décodeur 4K.
Écrit et réalisé par Sébastien Folin, sur une idée originale de Maya Kamaty, fille de Gilbert Pounia et Anny Grondin, ce documentaire raconte le combat identitaire et pacifique mené par les membres du groupe réunionnais Ziskakan depuis quatre décennies pour la valorisation et la transmission de la culture créole de leur île.
À une époque, la langue créole et ses avatars culturels étaient absents de l’espace public et dévalorisés par le pouvoir politique. Pour contourner la censure, les concerts clandestins et les fanzines distribués sous le manteau, ont participé à la naissance d’un mouvement, dont le ciment a été une solidarité sans faille.
Pour la première fois, cette jeunesse réunionnaise racontait sa réalité et dessinait un portrait sans artifice de La Réunion.
43 ans après la création du mouvement, alors que le groupe a fait le tour du monde, que le Maloya est classé au patrimoine mondial de l'Unesco et le créole enseigné à l’école, le film interroge ces pionniers sur leurs motivations, leur histoire, leur héritage, et brosse un portrait sans concession de La Réunion post coloniale où ils ont évolué.
Ziskakan, une révolution créole ... ou comment la naissance du groupe légendaire marque un tournant de l'identité réunionnaise.
"En réalisant et produisant Ziskakan, une révolution créole, j’ai poursuivi cette exploration intime et découvert des aspects méconnus de l'Histoire de mon île. La violence sociale et politique de La Réunion post coloniale mais aussi le courage, la créativité et l’exigence intellectuelle de ces jeunes artistes et militants à peine sortis de l'adolescence" explique ainsi Sébastien Folin, réalisateur du film, coup de cœur de l'Académie Charles Cros 2023.
Groupe pionnier créé en 1979, Ziskakan a fait du maloya son cheval de bataille et sa force. Ce collectif d’artistes, intellectuels et militants, dont le leader et fondateur est Gilbert Pounia, est certes un groupe de musique, l’un des plus emblématiques de l'île intense, mais c’est avant tout une âme. Un esprit créole traduit à travers une association qui s’est battue pour faire reconnaître la culture créole. La poésie, les contes, les arts plastiques, la musique, étaient ses armes pour lutter contre l'oppression culturelle et l'effacement d'identité et dénoncer la violence sociale.
Dans les années 1970, la langue créole et ses avatars culturels étaient absents de l’espace public et dévalorisés par le pouvoir politique. Pour contourner la censure, des concerts clandestins et les fanzines distribués sous le manteau ont participé à la naissance d’un mouvement dont le ciment a été une solidarité sans faille. Pour la première fois, cette jeunesse réunionnaise racontait sa réalité et dessinait un portrait sans artifice de La Réunion. Une lutte que les membres de Ziskakan ont menée sur le terrain de la parole, à travers les contes, les poèmes et les chansons.
L’héritage de Ziskakan est certes culturel, mais c'est aussi un encouragement à lever la tête et à éteindre la honte qui étouffe, malheureusement, trop souvent les envies d’émancipation et d’élévation sociale de la jeunesse. Depuis ses débuts, le groupe a fait découvrir à un public de plus en plus large une musique à l'image de la richesse culturelle de La Réunion et a aussi participé à révéler au monde les forces et la portée de cette culture.
Quarante-trois ans après la création du collectif, Sébastien Folin est parti à la rencontre de ceux qui ont fait l’histoire de Ziskakan. Dans ce documentaire intégralement tourné en créole réunionnais, les membres du groupe témoignent et nous brossent un portrait touchant et sans concession de La Réunion postcoloniale où ils ont évolué.
Aujourd'hui, alors que le groupe a fait le tour du monde, que le maloya est classé depuis 2009 au Patrimoine culturel immatériel de l’humanité certifié par l’Unesco, et le créole enseigné à l’école, le film interroge ces pionniers sur leurs motivations, leur histoire et leur héritage. Avec de nombreuses archives collectées, le film est autant l’histoire d’un mouvement artistique que celle de la quête identitaire d’un bout de France de l’océan Indien.
ZISKAKAN, une révolution créole c’est à découvrir le lundi 21 août à 20H sur Canal+ et disponible sur l’application Canal+ et le replay du décodeur 4K.