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Le lundi 26 février dès 23h50, France 3 proposera un documentaire d'Olivier Lacaze qui relatera l'histoire de Leïla, quarantenaire d’origine algérienne qui est la seule éleveuse de chèvres et productrice de fromage de Miquelon, la plus grande des îles de St-Pierre & Miquelon, département français au large du Canada.
Elle tient et gère son exploitation seule depuis le décès de Stéphane, son compagnon et père de sa fille, Amel. Aujourd’hui, la ferme du Grand Large est à vendre. Leïla sait que sa fille, qui a 14 ans, va partir pour étudier. Elle cherche un repreneur pour son exploitation depuis trois ans, sans succès.
À travers l'histoire singulière et le courage de Leïla, ce film raconte la force de ce lieu magnifique, le courage de ses habitants, leur résistance et résilience, leur solidarité.
Au départ, le pari semblait un peu fou : produire du fromage de chèvre à Miquelon-Langlade. Avec 150 litres de lait par jour au plus haut du pic de lactation, des fromages et des desserts très appréciés de la population et des touristes, c'est une réussite.
Aujourd'hui, Leïla a décidé de passer la main et de partir vers d'autres horizons. Elle souhaite transmettre son savoir-faire, son métier et sa passion. Pour l'heure, personne ne semble intéressé. Il faut dire que le rythme de vie est soutenu et les contraintes administratives de plus en plus lourdes. Tout doit s’organiser, se prévoir, comme l’achat des matières premières au Canada, par exemple. Mais Leïla ne perd pas espoir. L'agricultrice espère que la production de fromage de chèvre perdure encore de longues années à Miquelon-Langlade.
St-Pierre & Miquelon : un peu plus de 6 000 habitants, deux îles habitées et quelques îlots déserts et isolés, échoués dans l’Atlantique Nord, le long des côtes canadiennes. La vie de chacun y est un parcours de funambule sur un fil secoué par les tempêtes. L’équilibre est précaire, l’entreprise risquée et l’objectif fixé rarement garanti. De quoi forger les caractères et cabosser les destinées. Pas question de se laisser aller, encore moins de renoncer, ici !
Que fait Leïla à Miquelon ? Pourquoi s’être lancée dans l’élevage de chèvres alors inexistant sur l’île ? Comment vit-elle cette solitude volontaire ? Quel sera son avenir loin de cette terre qui a changé son destin ? Est-il facile de quitter un lieu qui a tant marqué sa vie ?
Autant de moments de doute et de questionnements qu’Olivier Lacaze, le réalisateur, a choisi de filmer. Il a partagé son quotidien pendant plusieurs semaines, en été puis en hiver, et veut creuser ces questions avec elle, sur sa terre d’élection, une terre qui rime avec entraide et solidarité.
Le film documentaire "Leïla, une vie à Miquelon" est à découvrir le lundi 26 février à 23h50 (Horaire Métropole, ndlr) sur France 3.
Elle tient et gère son exploitation seule depuis le décès de Stéphane, son compagnon et père de sa fille, Amel. Aujourd’hui, la ferme du Grand Large est à vendre. Leïla sait que sa fille, qui a 14 ans, va partir pour étudier. Elle cherche un repreneur pour son exploitation depuis trois ans, sans succès.
À travers l'histoire singulière et le courage de Leïla, ce film raconte la force de ce lieu magnifique, le courage de ses habitants, leur résistance et résilience, leur solidarité.
Au départ, le pari semblait un peu fou : produire du fromage de chèvre à Miquelon-Langlade. Avec 150 litres de lait par jour au plus haut du pic de lactation, des fromages et des desserts très appréciés de la population et des touristes, c'est une réussite.
Aujourd'hui, Leïla a décidé de passer la main et de partir vers d'autres horizons. Elle souhaite transmettre son savoir-faire, son métier et sa passion. Pour l'heure, personne ne semble intéressé. Il faut dire que le rythme de vie est soutenu et les contraintes administratives de plus en plus lourdes. Tout doit s’organiser, se prévoir, comme l’achat des matières premières au Canada, par exemple. Mais Leïla ne perd pas espoir. L'agricultrice espère que la production de fromage de chèvre perdure encore de longues années à Miquelon-Langlade.
St-Pierre & Miquelon : un peu plus de 6 000 habitants, deux îles habitées et quelques îlots déserts et isolés, échoués dans l’Atlantique Nord, le long des côtes canadiennes. La vie de chacun y est un parcours de funambule sur un fil secoué par les tempêtes. L’équilibre est précaire, l’entreprise risquée et l’objectif fixé rarement garanti. De quoi forger les caractères et cabosser les destinées. Pas question de se laisser aller, encore moins de renoncer, ici !
Que fait Leïla à Miquelon ? Pourquoi s’être lancée dans l’élevage de chèvres alors inexistant sur l’île ? Comment vit-elle cette solitude volontaire ? Quel sera son avenir loin de cette terre qui a changé son destin ? Est-il facile de quitter un lieu qui a tant marqué sa vie ?
Autant de moments de doute et de questionnements qu’Olivier Lacaze, le réalisateur, a choisi de filmer. Il a partagé son quotidien pendant plusieurs semaines, en été puis en hiver, et veut creuser ces questions avec elle, sur sa terre d’élection, une terre qui rime avec entraide et solidarité.
Le film documentaire "Leïla, une vie à Miquelon" est à découvrir le lundi 26 février à 23h50 (Horaire Métropole, ndlr) sur France 3.
