© Grand Angle / Écrans du monde
Passion Outremer vous propose, cette semaine, un documentaire inédit consacré aux volcans de la Polynésie. Puis, la découverte des volcans de l'île de la Réunion avec le documentaire « Réunion, le volcan rouge ».
Au programme
20h50: « Des volcans aux lagons » (Horaire Métropole)
Un film de Hervé Corbière
Ecrit par Itae Tetaa Helura
Les îles de la Société auxquelles appartiennent Tahiti, Huahiné, Bora Bora ou encore Raiatéa se sont formées en quelques millions d'années à partir de ce que l'on appelle un « point chaud. Régulièrement, à plusieurs millions d’années d’intervalle, celui-ci s’active et forme un nouveau volcan qui perce la surface de l’océan et devient, une fois éteint, une île haute.
Au cours des millénaires, l’île haute, très lourde, s’enfonce lentement sous son propre poids pendant que le récif corallien qui l’entoure croît par la construction continuelle de nouveaux coraux. Ainsi, plus l’île s’enfonce, plus le lagon s’élargit. Lorsqu’il n’y a plus aucune trace du volcan englouti, l’île continue d’exister sous la forme d’un atoll, anneau corallien entourant le lagon, sertie de quelques îlots de sable, les motu.
À un jet de pierre de Tahiti, Mé’étia est le plus jeune volcan de Polynésie. Il s’est éteint il y a environ deux mille ans mais témoignait encore d'une activité volcanique jusqu’en 1981… plus de 3 500 secousses, très puissantes, ont été enregistrées entre le mois de mars et celui de novembre !
À Mehetia, pas de barrière de corail ni de lagon. Pas de plages non plus. Les pentes abruptes du volcan plongent directement dans l’océan. C’est Samuel Wallis qui, le premier, aperçoit l’île de Mehetia au milieu du XVIIIe siècle… En tentant d’y débarquer, il ouvre le feu sur une population hostile… deux cents habitants se partageaient à cette époque les 250 hectares du volcan…
Aujourd’hui, l’île est déserte et ne reçoit plus que quelques privilégiés ayant obtenu l’autorisation d’y débarquer. Car c’est maintenant une propriété privée…
Après Polynésie, du volcan à l'atoll, la soirée continue avec Réunion, le volcan rouge.
Au programme
20h50: « Des volcans aux lagons » (Horaire Métropole)
Un film de Hervé Corbière
Ecrit par Itae Tetaa Helura
Les îles de la Société auxquelles appartiennent Tahiti, Huahiné, Bora Bora ou encore Raiatéa se sont formées en quelques millions d'années à partir de ce que l'on appelle un « point chaud. Régulièrement, à plusieurs millions d’années d’intervalle, celui-ci s’active et forme un nouveau volcan qui perce la surface de l’océan et devient, une fois éteint, une île haute.
Au cours des millénaires, l’île haute, très lourde, s’enfonce lentement sous son propre poids pendant que le récif corallien qui l’entoure croît par la construction continuelle de nouveaux coraux. Ainsi, plus l’île s’enfonce, plus le lagon s’élargit. Lorsqu’il n’y a plus aucune trace du volcan englouti, l’île continue d’exister sous la forme d’un atoll, anneau corallien entourant le lagon, sertie de quelques îlots de sable, les motu.
À un jet de pierre de Tahiti, Mé’étia est le plus jeune volcan de Polynésie. Il s’est éteint il y a environ deux mille ans mais témoignait encore d'une activité volcanique jusqu’en 1981… plus de 3 500 secousses, très puissantes, ont été enregistrées entre le mois de mars et celui de novembre !
À Mehetia, pas de barrière de corail ni de lagon. Pas de plages non plus. Les pentes abruptes du volcan plongent directement dans l’océan. C’est Samuel Wallis qui, le premier, aperçoit l’île de Mehetia au milieu du XVIIIe siècle… En tentant d’y débarquer, il ouvre le feu sur une population hostile… deux cents habitants se partageaient à cette époque les 250 hectares du volcan…
Aujourd’hui, l’île est déserte et ne reçoit plus que quelques privilégiés ayant obtenu l’autorisation d’y débarquer. Car c’est maintenant une propriété privée…
Après Polynésie, du volcan à l'atoll, la soirée continue avec Réunion, le volcan rouge.
21h45: « Réunion, le volcan rouge »
Le piton de la Fournaise occupe plus du quart de la surface de leur île et suscite chez les Réunionnais un mélange subtil, mais permanent, de crainte et de fascination. Car, si son grand frère, le piton des Neiges, s’est éteint il y a 12 000 ans, le jeune piton, lui, est bien en activité... et le leur fait régulièrement savoir.
Les quantités de lave que ce mastodonte peut cracher à chaque fois qu’il se manifeste se comptent en centaines de millions de mètres cubes. Des chiffres hors norme, pour un volcan hors norme. Avec en moyenne une éruption tous les neuf mois depuis le début des années 2000, le piton de la Fournaise est le volcan le plus actif au monde. Une activité intense qui en fait naturellement le plus surveillé et le plus étudié de la planète.
Certes, on le dit « rouge » ou effusif, ce qui rend ses soubresauts a priori spectaculaires, impitoyables avec les biens matériels, mais en principe inoffensif pour l’homme. Cependant, régulièrement, il déverse sa lave de manière anarchique, créant ainsi de nouveaux cratères tout autour de ses flancs, là où on ne les attendait pas…
C’est pourquoi, à ses pieds, les villages sont rares. Pourtant, dans le quartier du Tremblet, à Saint-Philippe, certains s’accrochent encore à leurs racines. Non sans inquiétude, car à tout moment le Piton peut tout leur prendre.
Mais la vie continue, et la grande majorité les éruptions sont prévisibles et lentes. À la différence des volcans explosifs, où les nuées ardentes peuvent anéantir toute vie en quelques minutes, ce sont ici de longs fleuves de lave qui dévalent tranquillement en direction de l’océan Indien.
Les quantités de lave que ce mastodonte peut cracher à chaque fois qu’il se manifeste se comptent en centaines de millions de mètres cubes. Des chiffres hors norme, pour un volcan hors norme. Avec en moyenne une éruption tous les neuf mois depuis le début des années 2000, le piton de la Fournaise est le volcan le plus actif au monde. Une activité intense qui en fait naturellement le plus surveillé et le plus étudié de la planète.
Certes, on le dit « rouge » ou effusif, ce qui rend ses soubresauts a priori spectaculaires, impitoyables avec les biens matériels, mais en principe inoffensif pour l’homme. Cependant, régulièrement, il déverse sa lave de manière anarchique, créant ainsi de nouveaux cratères tout autour de ses flancs, là où on ne les attendait pas…
C’est pourquoi, à ses pieds, les villages sont rares. Pourtant, dans le quartier du Tremblet, à Saint-Philippe, certains s’accrochent encore à leurs racines. Non sans inquiétude, car à tout moment le Piton peut tout leur prendre.
Mais la vie continue, et la grande majorité les éruptions sont prévisibles et lentes. À la différence des volcans explosifs, où les nuées ardentes peuvent anéantir toute vie en quelques minutes, ce sont ici de longs fleuves de lave qui dévalent tranquillement en direction de l’océan Indien.