"Outre-Mer, et si on bougeait les lignes ?": Édition spéciale COVID-19 dés ce vendredi sur Outre-Mer La 1ère


Publié le Jeudi 16 Septembre 2021 à 08:37



©Nathalie GUYON-FTV
Le magazine "Outre-mer, et si on bougeait les lignes ?" propose dans son prochain numéro une édition spéciale consacrée à l’épidémie de covid-19 en Outre-mer, en coordination avec l’ensemble des rédactions du Réseau La 1ère. Elle sera programmée ce vendredi sur Guadeloupe La 1ère dés 20h05.

Le Parlement a donné, jeudi 9 septembre, son feu vert à une prorogation, jusqu’au 15 novembre, de l’état d’urgence sanitaire dans la grande majorité des territoires ultramarins, durement frappés par un rebond de l’épidémie de covid-19.

Cette prolongation de l’état d’urgence permet d’instaurer ou de maintenir des mesures de couvre-feu et de confinement. Elle concerne la Guadeloupe, la Martinique, la Guyane, La Réunion, la Nouvelle-Calédonie et la Polynésie française, où la situation devient de plus en plus alarmante.

Plusieurs facteurs expliquent la mise en place de l’état d’urgence sanitaire :

Une flambée épidémique préoccupante : en quelques semaines, l’épidémie de covid-19, poussée par la propagation du variant Delta, s’est répandue parmi les habitants peu vaccinés.
  En Martinique, on recense 146 cas (moyenne sur 7 jours) pour 100 000 habitants.    En Guadeloupe, le taux d’incidence est très élevé, avec 520 cas pour 100 000 habitants. La tension hospitalière commence à baisser, mais elle est toujours élevée.   À La Réunion, la situation s’apaise peu à peu.   En Polynésie française, la vague épidémique baisse trop lentement et les hôpitaux sont saturés.   En Nouvelle-Calédonie, le plan blanc a été déclenché et la vaccination est rendue obligatoire pour toute personne majeure.   En Guyane, on recense 167 (sur 7 jours) cas pour 100 000 habitants.
 
Une saturation hospitalière avec plus d’admissions en réanimation pour cas de covid-19 que de lits disponibles dans les établissements de santé. Plusieurs malades ont dû être évacués en urgence sanitaire vers l’Hexagone pour désengorger les hôpitaux. L’État a lancé un appel à la solidarité aux soignants de la métropole, les incitant à aller aider leurs confrères ultramarins en difficulté.

Un taux de vaccination très bas en Outre-mer. La vaccination se heurte à « un mur de défiance » face à une population qui est plus méfiante. 1 habitant sur 2 se dit "défavorable à la vaccination". Principales raisons évoquées pour cette opposition : "un manque d'information, une incertitude sur l'efficacité du vaccin et manque de recul" sur les effets indésirables. La méfiance d'une partie de la population est aussi la conséquence d'anciens scandales sanitaires : le chlordécone - l'insecticide interdit dans l'Hexagone mais autorisé entre 1972 et 1993 dans les bananeraies antillaises et le scandale des sargasses : ces algues qui inondent les côtes sont néfastes pour la santé une fois échouées sur les plages.

Comment et pourquoi les territoires ultramarins font face à un rebond de l’épidémie ? Ces mesures d’urgence seront-elles suffisantes ? Quelles actions sont mises en place par l’État pour tenter de convaincre la population de se faire vacciner ?

Pendant 52 minutes, Karine Zabulon reçoit des acteurs de la santé, renforts et volontaires soignants, médecins spécialistes, représentants politiques, pour évoquer cette crise sans précédent et répondre aux fausses idées répandues sur le virus, le vaccin et la politique sanitaire…

Invités

Alain Fisher, Président du conseil d'orientation de la stratégie vaccinale
Emmanuel Gordien, virologue à l'hôpital Avicenne -  Bobigny
Damien Mascret, médecin journaliste - France Télévisions

Diffusions

Vendredi 17 septembre 19h30 sur Polynésie La 1ère
Vendredi 17 septembre 20h05 sur Guadeloupe La 1ère
Mercredi 22 septembre 22h50 sur Mayotte La 1ère

Rédacteur en chef de Megazap.fr depuis 15 ans. En savoir plus sur cet auteur