Il y'a quelques semaines, l'intersyndicale CFDT-CFTC-UNSa des Organisations Syndicales Représentatives de l'opérateur de télécommunication SFR adresse une lettre ouverte aux candidats aux élections régionales afin de les alerter sur les dangers portés par le plan de restructuration prévu par Altice-SFR sur l'ensemble du territoire national.
Ce projet envisage la suppression de 1.568 postes chez SFR et de 404 postes supplémentaires dans les points de vente, soit un total de 1.972 suppressions sur l'ensemble du territoire.
Dans la région de La Réunion, c'est le site de Sainte Clotilde-le Chaudron qui est concerné, avec 36 suppressions d'emplois tandis qu'à Mayotte, 40 suppressions d’emploi avaient été annoncés soit 12% de l’effectif total Réunion-Mayotte de 325 salariés.
Alors que les résultats de SFR ont largement résisté à la crise, l'Intersyndicale SFR a découvert avec une totale incompréhension les annonces de ce plan de réduction des effectifs, qui s'inscrit dans une logique récurrente de diminution de l'emploi chez SFR.
Et depuis la prise de contrôle de l'entreprise par Numéricable (devenu Altice), les effectifs ont été pratiquement divisés par deux. Patrick DRAHI, son principal actionnaire, vient par ailleurs d'annoncer un investissement de près de 2,5 milliards d'euros pour devenir l'actionnaire principal de l'opérateur britannique BT, alors que la situation économique de SFR est invoquée pour justifier des licenciements en France.
C'est ainsi que ce 21 septembre, le Tribunal judiciaire de Paris condamne la Direction à des dommages et intérêts aux 4 demandeurs qui sont le CSEC et les 3 OSR.
Dans un communiqué, la CFTC de SFR prend acte du jugement rendu ce 21 septembre par le Tribunal judiciaire de Paris pour qui cette décision condamne la déloyauté de la Direction ainsi que l’absence de justification économique du plan de départs volontaires qui menace près de 2000 emplois.
« L'argument de la Direction tiré de difficultés économiques et de la détérioration de sa situation suite à la crise du Covid 19 pour justifier de la réouverture de la procédure de consultation sur les orientations stratégique n'est donc pas justifié. » Extrait du jugement rendu le 21 septembre.
Le Tribunal dénonce également le projet visant à supprimer des emplois avant que les salariés aient pu exprimer leur volontariat, ce qui conforte la légitimité du combat des syndicats mené depuis plusieurs mois.
Le CSEC de l’UES SFR à fait parvenir le 22 septembre 2021 le jugement du tribunal judiciaire de Paris en date du 21 septembre à la DRIEETS, accompagné d’un courrier ayant pour objet la contestation de l’homologation du projet de réorganisation de l’UES SFR.
La CFTC attend le retour de la DRIEETS et annonce défendre les intérêts de tous les salariés qu’ils décident de rester ou de quitter l’entreprise.
Ce projet envisage la suppression de 1.568 postes chez SFR et de 404 postes supplémentaires dans les points de vente, soit un total de 1.972 suppressions sur l'ensemble du territoire.
Dans la région de La Réunion, c'est le site de Sainte Clotilde-le Chaudron qui est concerné, avec 36 suppressions d'emplois tandis qu'à Mayotte, 40 suppressions d’emploi avaient été annoncés soit 12% de l’effectif total Réunion-Mayotte de 325 salariés.
Alors que les résultats de SFR ont largement résisté à la crise, l'Intersyndicale SFR a découvert avec une totale incompréhension les annonces de ce plan de réduction des effectifs, qui s'inscrit dans une logique récurrente de diminution de l'emploi chez SFR.
Et depuis la prise de contrôle de l'entreprise par Numéricable (devenu Altice), les effectifs ont été pratiquement divisés par deux. Patrick DRAHI, son principal actionnaire, vient par ailleurs d'annoncer un investissement de près de 2,5 milliards d'euros pour devenir l'actionnaire principal de l'opérateur britannique BT, alors que la situation économique de SFR est invoquée pour justifier des licenciements en France.
C'est ainsi que ce 21 septembre, le Tribunal judiciaire de Paris condamne la Direction à des dommages et intérêts aux 4 demandeurs qui sont le CSEC et les 3 OSR.
Dans un communiqué, la CFTC de SFR prend acte du jugement rendu ce 21 septembre par le Tribunal judiciaire de Paris pour qui cette décision condamne la déloyauté de la Direction ainsi que l’absence de justification économique du plan de départs volontaires qui menace près de 2000 emplois.
« L'argument de la Direction tiré de difficultés économiques et de la détérioration de sa situation suite à la crise du Covid 19 pour justifier de la réouverture de la procédure de consultation sur les orientations stratégique n'est donc pas justifié. » Extrait du jugement rendu le 21 septembre.
Le Tribunal dénonce également le projet visant à supprimer des emplois avant que les salariés aient pu exprimer leur volontariat, ce qui conforte la légitimité du combat des syndicats mené depuis plusieurs mois.
Le CSEC de l’UES SFR à fait parvenir le 22 septembre 2021 le jugement du tribunal judiciaire de Paris en date du 21 septembre à la DRIEETS, accompagné d’un courrier ayant pour objet la contestation de l’homologation du projet de réorganisation de l’UES SFR.
La CFTC attend le retour de la DRIEETS et annonce défendre les intérêts de tous les salariés qu’ils décident de rester ou de quitter l’entreprise.