La Compagnie Azadié présente "Quelque chose", une pièce de Capucine Maillard et mise en scène par Andréa Bescond. La pièce est en représentation à la Réunion.
Adapté de la pièce de théâtre française du même nom, "Quelque chose" aborde le sujet de l'inceste avec finesse, humour et sans pathos. Ce spectacle est proposé au tout public mais aussi aux scolaires avec l'intervention du théâtre forum sur la libération de la parole seront mis en place, principalement pour les lycéens, des collégiens et des femmes issues d’associations de quartier soutenues par les CCAS.
La pièce sera également représentée en milieu carcéral, et lors du congrès « Violences sexuelles : à l’écoute du corps » mis en œuvre par l’Unité de Psychotrauma et centre de ressources NOE de l’EPSMR afin de sensibiliser les professionnels de la santé
Capucine Maillard annonce que "Cette pièce est née d’un moment de vie incroyable, d’un souffle... A l’origine, la rencontre improbable avec quatre femmes qui m’ont parlé vrai. J’ai ressenti en tant que femme, en tant que citoyenne, la nécessité de transmettre, de sublimer ce dont j’estime avoir eu la chance d’être le témoin : leur beauté, leur humour, la cruauté de leur récit, leur poésie, leurs contradictions, leur soif de résoudre. La fabuleuse envie de vivre de quatre femmes attachantes, cassées mais lumineuses. "
Andréa Bescond, Auteure et interprète du spectacle « Les Chatouilles, ou la danse de la colère », mis en scène par Éric Métayer et récompensée du Molière du meilleur seul en scène en 2016, signe une mise en scène puissante et juste.
Touchée par le texte et les personnages, Andréa Bescond s’entretient avec Capucine Maillard et lui exprime son désir de collaborer à ce projet. Elle a des idées, des envies, elle propose de mettre en scène « QUELQUE CHOSE » dans une forme nouvelle et artistiquement plus ambitieuse.
A L’île de la Réunion, sous l’impulsion conjointe du Docteur Visnelda Douzain, de l’Unité de psycho trauma et du centre de ressource Noé (EPSMR), et d’Emilie Magnant, fondatrice de « La Cerise sur le Chapeau », une idée folle a germé : adapter « Quelque chose » aux contextes, à la musique, à la langue réunionnaise, proposer le spectacle au tout public et aux scolaires, et déployer des ateliers de théâtre forum sur la libération de la parole pour les adolescents qui auront assisté à la pièce.
Dominique Carrère, adaptateur de la pièce a pensé qu’une traduction intégrale en langue kréol, aurait présenté le risque d’entretenir l’idée répandue selon laquelle les pratiques incestueuses sont liées à des catégories sociales spécifiques, en l’occurrence « défavorisées » et créolophones.
Donc l’option retenue a été de faire s’exprimer l’une des comédiennes principalement en kréol pour les évocations d’émotions profondes et intimes, ponctué de passages en Français lorsque qu’elle veut s’assurer d’être bien comprise de ses partenaires. Nous avons aussi modifié les noms de lieux, de fruits, de nourritures, etc
On sait qu’il faut en moyenne 16 ans aux personnes victimes pour commencer à parler, pourtant de nombreux dispositifs d’accompagnement existent pour leur venir en aide, avec cette pièce et ces ateliers, ils espèrent réduire ce temps.
Synopsis
La fête de la musique bat son plein à Saint Denis. 4 femmes s’y retrouvent pour rire et danser. Elles ne se connaissent pas, ou à peine. Elles se sont rencontrées dans un groupe de parole. Ce qu’elles ont en commun ? Un traumatisme. Quelque chose leur est arrivé…
Le temps d’une nuit improvisée, Cléo, Vic, Lucy et Michèle vont convoquer leur formidable envie de vivre : de fous rires libérateurs en confidences intimes, meurtries dans leur chair, elles s’allègent, elles partagent, elles affrontent, elles renaissent.
Comédiens
Au casting, on retrouve quatre comédiennes et un musicien: Agnès Bertille, Isabelle Delleaux, Daniel Hoarau, Jocelyne Lavielle et Fany Turpin.
9 représentations sont prévus en 2018 et d'autres programmations sont envisagées à la Réunion en 2019.
Adapté de la pièce de théâtre française du même nom, "Quelque chose" aborde le sujet de l'inceste avec finesse, humour et sans pathos. Ce spectacle est proposé au tout public mais aussi aux scolaires avec l'intervention du théâtre forum sur la libération de la parole seront mis en place, principalement pour les lycéens, des collégiens et des femmes issues d’associations de quartier soutenues par les CCAS.
La pièce sera également représentée en milieu carcéral, et lors du congrès « Violences sexuelles : à l’écoute du corps » mis en œuvre par l’Unité de Psychotrauma et centre de ressources NOE de l’EPSMR afin de sensibiliser les professionnels de la santé
Capucine Maillard annonce que "Cette pièce est née d’un moment de vie incroyable, d’un souffle... A l’origine, la rencontre improbable avec quatre femmes qui m’ont parlé vrai. J’ai ressenti en tant que femme, en tant que citoyenne, la nécessité de transmettre, de sublimer ce dont j’estime avoir eu la chance d’être le témoin : leur beauté, leur humour, la cruauté de leur récit, leur poésie, leurs contradictions, leur soif de résoudre. La fabuleuse envie de vivre de quatre femmes attachantes, cassées mais lumineuses. "
Andréa Bescond, Auteure et interprète du spectacle « Les Chatouilles, ou la danse de la colère », mis en scène par Éric Métayer et récompensée du Molière du meilleur seul en scène en 2016, signe une mise en scène puissante et juste.
Touchée par le texte et les personnages, Andréa Bescond s’entretient avec Capucine Maillard et lui exprime son désir de collaborer à ce projet. Elle a des idées, des envies, elle propose de mettre en scène « QUELQUE CHOSE » dans une forme nouvelle et artistiquement plus ambitieuse.
A L’île de la Réunion, sous l’impulsion conjointe du Docteur Visnelda Douzain, de l’Unité de psycho trauma et du centre de ressource Noé (EPSMR), et d’Emilie Magnant, fondatrice de « La Cerise sur le Chapeau », une idée folle a germé : adapter « Quelque chose » aux contextes, à la musique, à la langue réunionnaise, proposer le spectacle au tout public et aux scolaires, et déployer des ateliers de théâtre forum sur la libération de la parole pour les adolescents qui auront assisté à la pièce.
Dominique Carrère, adaptateur de la pièce a pensé qu’une traduction intégrale en langue kréol, aurait présenté le risque d’entretenir l’idée répandue selon laquelle les pratiques incestueuses sont liées à des catégories sociales spécifiques, en l’occurrence « défavorisées » et créolophones.
Donc l’option retenue a été de faire s’exprimer l’une des comédiennes principalement en kréol pour les évocations d’émotions profondes et intimes, ponctué de passages en Français lorsque qu’elle veut s’assurer d’être bien comprise de ses partenaires. Nous avons aussi modifié les noms de lieux, de fruits, de nourritures, etc
On sait qu’il faut en moyenne 16 ans aux personnes victimes pour commencer à parler, pourtant de nombreux dispositifs d’accompagnement existent pour leur venir en aide, avec cette pièce et ces ateliers, ils espèrent réduire ce temps.
Synopsis
La fête de la musique bat son plein à Saint Denis. 4 femmes s’y retrouvent pour rire et danser. Elles ne se connaissent pas, ou à peine. Elles se sont rencontrées dans un groupe de parole. Ce qu’elles ont en commun ? Un traumatisme. Quelque chose leur est arrivé…
Le temps d’une nuit improvisée, Cléo, Vic, Lucy et Michèle vont convoquer leur formidable envie de vivre : de fous rires libérateurs en confidences intimes, meurtries dans leur chair, elles s’allègent, elles partagent, elles affrontent, elles renaissent.
Comédiens
Au casting, on retrouve quatre comédiennes et un musicien: Agnès Bertille, Isabelle Delleaux, Daniel Hoarau, Jocelyne Lavielle et Fany Turpin.
9 représentations sont prévus en 2018 et d'autres programmations sont envisagées à la Réunion en 2019.