Le CSA a procédé à l’examen du reportage litigieux et a constaté que l’auteur de la pétition avait eu l’occasion de présenter ses griefs et qu’il avait été fait état du témoignage d’un employé de la mairie qui, en privé, aurait évoqué un climat général tendu. Le Conseil a relevé que le point de vue de Mme Miranville ou celui d’un membre de son équipe n’avait pas été présenté aux téléspectateurs.
Il a recueilli les observations des responsables de France Télévisions, qui lui ont indiqué qu’ils avaient tenté, sans succès, de recueillir le témoignage des services de la mairie dans le cadre de ce sujet. S’il regrette que l’opinion de Mme Miranville ou celle de la majorité municipale n’ait pas été exposée aux téléspectateurs, le CSA n’a pas considéré pour autant qu’un manquement de France Télévisions ait été caractérisé.
Il a néanmoins rappelé aux responsables de France Télévisions la nécessité de présenter les thèses en présence lorsqu’un sujet prêtant à controverse est abordé à l’antenne.
Le CSA a répondu en ce sens à Mme Miranville.