Reporters sans frontières (RSF), organisation internationale de défense de laliberté de lʼinformation, a fait part de leurs inquiétudes à Édouard Fritch, Président du Pays, concernant la situation de la liberté de la presse en Polynésie française. Selon eux, depuis l'année 2013, les pressions financières auxquelles font face les journaux et les difficultés que rencontrent les journalistes dans leur travail se sont accentuées.
« RSF vous demande de tout faire pour maintenir un journalisme libre et indépendant en Polynésie française. En tant que président de la Polynésie française, il est de votre responsabilité de montrer l’exemple en matière de respect de la liberté de l’information et de faire votre possible pour encourager et développer le pluralisme », entame le communiqué. « La fermeture des Nouvelles de Tahiti a tristement marqué l’année 2014. Ce quotidien, qui se distinguait par ses propos tranchés, y compris à l’égard de son nouveau propriétaire, était une pierre angulaire de la presse libre polynésienne. »
Dans la seconde partie du communiqué, Reporters sans frontières revient sur le discours du président lors des voeux à la presse le 21 janvier dernier. "Nous tenons à vous rappeler que, pour que la démocratie fonctionne, il est essentiel que la presse puisse agir indépendamment de toute pression politique. Cela implique aussi que tous les journalistes puissent publier librement des informations d’intérêt public, même si ces dernières sont liées à des “agitations politico-médiatiques”, à des “polémiques” ou si elles ont des “effets négatifs sur l’économie ou le tourisme”", souligne l'ONG.
Et la lettre de conclure: Nous vous demandons en conséquence de reconsidérer vos propos et, à l’avenir, de prendre en considération l’impact négatif pour la liberté de l’information de ce que vous avez déclaré lors de vos voeux à la presse. »
« RSF vous demande de tout faire pour maintenir un journalisme libre et indépendant en Polynésie française. En tant que président de la Polynésie française, il est de votre responsabilité de montrer l’exemple en matière de respect de la liberté de l’information et de faire votre possible pour encourager et développer le pluralisme », entame le communiqué. « La fermeture des Nouvelles de Tahiti a tristement marqué l’année 2014. Ce quotidien, qui se distinguait par ses propos tranchés, y compris à l’égard de son nouveau propriétaire, était une pierre angulaire de la presse libre polynésienne. »
Dans la seconde partie du communiqué, Reporters sans frontières revient sur le discours du président lors des voeux à la presse le 21 janvier dernier. "Nous tenons à vous rappeler que, pour que la démocratie fonctionne, il est essentiel que la presse puisse agir indépendamment de toute pression politique. Cela implique aussi que tous les journalistes puissent publier librement des informations d’intérêt public, même si ces dernières sont liées à des “agitations politico-médiatiques”, à des “polémiques” ou si elles ont des “effets négatifs sur l’économie ou le tourisme”", souligne l'ONG.
Et la lettre de conclure: Nous vous demandons en conséquence de reconsidérer vos propos et, à l’avenir, de prendre en considération l’impact négatif pour la liberté de l’information de ce que vous avez déclaré lors de vos voeux à la presse. »