Ce lundi, France 3 et les plateformes La1ère et France.tv proposeront un documentaire inédit d'Olivier Ozier Lafontaine et d'Eddylia Eugène-Mormin qui nous proposera un retour sur l'affaire du Crédit Martiniquais, véritable scandale financier de la fin du XXe siècle, un sujet encore sensible dans la mémoire des Martiniquais : l’affaire du Crédit Martiniquais. Fondé en 1922 et surnommé « la banque des békés », le Crédit Martiniquais cesse ses activités en 1999 après 77 ans d’existence, et des dettes de plus de 220 millions d’euros.
À travers son regard d’enfant, le réalisateur Olivier Ozier Lafontaine, fils d’une employée de cette banque mythique revient sur ce scandale financier qui a secoué l’économie française, bien au-delà des frontières antillaises. L'histoire de la chute d'une institution martiniquaise du XXe siècle.
Inconnu de la jeune génération, le Crédit Martiniquais a fait partie intégrante de la vie économique de la Martinique des années 1920 jusqu'au début du XXIe siècle.
Pendant 77 ans, elle est la banque du territoire, parfois la seule institution bancaire à desservir certaines communes de l’île. Au fil des années, le Crédit Martiniquais prend de l'expansion en Guyane, en Guadeloupe et à Paris. Mais, en 1999, le deuxième établissement bancaire le plus important de l'île disparaît dans l’incrédulité générale. La banque accumule alors plus de 1,5 milliard de francs de dettes et de créances douteuses. Rapporté à la population, c’est 6,5 fois plus que la dette du Crédit Lyonnais, qui a marqué les années 1990 dans l’ Hexagone.
Ce séisme économique a des répercussions à l’échelle nationale, amplifiées par une presse fascinée par le « mythe béké ». L’État se voit alors contraint d’intervenir et se porte garant des dépôts des clients afin d’éviter un tsunami social.
Car ce crash bancaire menace toute une partie de l’économie locale. Entre 1997 et 2000, près de 60 000 comptes en banque de particuliers et 10 000 comptes d’entreprise répartis dans les Antilles, en Guyane et à Paris sont menacés. Déclaré en faillite, le Crédit Martiniquais est racheté par La Bred-Banque Populaire fin 1999 et son nom tombe dans l’oubli.
À travers des archives et des témoignages, ce documentaire replonge dans cette affaire qui a fait couler tant d'encre. Chef du gouvernement, hauts fonctionnaires, anciens dirigeants et salariés… le réalisateur Olivier Ozier Lafontaine donne la parole à celles et ceux qui ont été touchés de près ou de loin par ce scandale.
Parmi eux, la mère d’Olivier Ozier Lafontaine, employée de la banque à l’époque, ou encore Lionel Jospin, Premier ministre entre 1997 et 2002, s’expriment pour la première fois face caméra sur le sujet. Un quart de siècle après son effondrement, l’affaire du Crédit Martiniquais suscite encore débat et controverse et reste, malgré les jugements rendus au fil des années, inscrite dans la mémoire collective.
Le documentaire inédit "La banque, maman et moi" est à découvrir ce lundi à 23h35 (Horaire Métropole, ndlr) sur France 3, ainsi que sur les plateformes France.tv et la1ere.fr.
À travers son regard d’enfant, le réalisateur Olivier Ozier Lafontaine, fils d’une employée de cette banque mythique revient sur ce scandale financier qui a secoué l’économie française, bien au-delà des frontières antillaises. L'histoire de la chute d'une institution martiniquaise du XXe siècle.
Inconnu de la jeune génération, le Crédit Martiniquais a fait partie intégrante de la vie économique de la Martinique des années 1920 jusqu'au début du XXIe siècle.
Pendant 77 ans, elle est la banque du territoire, parfois la seule institution bancaire à desservir certaines communes de l’île. Au fil des années, le Crédit Martiniquais prend de l'expansion en Guyane, en Guadeloupe et à Paris. Mais, en 1999, le deuxième établissement bancaire le plus important de l'île disparaît dans l’incrédulité générale. La banque accumule alors plus de 1,5 milliard de francs de dettes et de créances douteuses. Rapporté à la population, c’est 6,5 fois plus que la dette du Crédit Lyonnais, qui a marqué les années 1990 dans l’ Hexagone.
Ce séisme économique a des répercussions à l’échelle nationale, amplifiées par une presse fascinée par le « mythe béké ». L’État se voit alors contraint d’intervenir et se porte garant des dépôts des clients afin d’éviter un tsunami social.
Car ce crash bancaire menace toute une partie de l’économie locale. Entre 1997 et 2000, près de 60 000 comptes en banque de particuliers et 10 000 comptes d’entreprise répartis dans les Antilles, en Guyane et à Paris sont menacés. Déclaré en faillite, le Crédit Martiniquais est racheté par La Bred-Banque Populaire fin 1999 et son nom tombe dans l’oubli.
À travers des archives et des témoignages, ce documentaire replonge dans cette affaire qui a fait couler tant d'encre. Chef du gouvernement, hauts fonctionnaires, anciens dirigeants et salariés… le réalisateur Olivier Ozier Lafontaine donne la parole à celles et ceux qui ont été touchés de près ou de loin par ce scandale.
Parmi eux, la mère d’Olivier Ozier Lafontaine, employée de la banque à l’époque, ou encore Lionel Jospin, Premier ministre entre 1997 et 2002, s’expriment pour la première fois face caméra sur le sujet. Un quart de siècle après son effondrement, l’affaire du Crédit Martiniquais suscite encore débat et controverse et reste, malgré les jugements rendus au fil des années, inscrite dans la mémoire collective.
Le documentaire inédit "La banque, maman et moi" est à découvrir ce lundi à 23h35 (Horaire Métropole, ndlr) sur France 3, ainsi que sur les plateformes France.tv et la1ere.fr.