L’intérim représente près de 5 200 salariés à La Réunion. Opérateur paritaire de la branche du travail temporaire, le Fonds professionnel pour l’emploi dans le travail temporaire (FPETT) s'est rendue sur l’île du 5 au 8 novembre pour rencontrer les acteurs engagés au quotidien aux côtés des salariés intérimaires. L’objectif de ce déplacement ? Bâtir avec eux des réponses concrètes adaptées aux besoins d’emplois, de compétences et de qualifications du territoire.
Le travail temporaire représente 5 178 salariés équivalent temps plein à la Réunion. Des acteurs publics et associatifs locaux se mobilisent de longue date aux côtés des agences d’emploi afin de déployer de nombreux projets au service de l’insertion de ce public, en particulier dans le cadre d’un partenariat avec l’opérateur de compétences Akto et avec l’appui du Fonds d’Action Sociale du Travail Temporaire (FASTT).
De son côté, le FPETT est l’acteur de référence de la sécurisation des parcours et du développement des compétences des salariés intérimaires. Pour exercer cette mission, il recherche et met en oeuvre, dans la France entière, toutes les solutions visant à favoriser l’emploi des salariés intérimaires et des demandeurs d’emploi aspirant à accéder à l’emploi par l’intérim.
C’est dans ce cadre que le Conseil d’administration du FPETT a mandaté une délégation paritaire et technique pour se rendre sur l’île du 5 au 8 novembre afin d’amplifier et de diversifier les actions menées au moment où le secteur de l’intérim est confronté à de nombreuses transitions,
économiques, numériques, environnementales ou sociétales.
Pour répondre aux besoins croissants des intérimaires et des agences d’emploi tout en tenant compte des spécificités du marché du travail réunionnais, le FPETT développe et renforce ses partenariats avec les acteurs territoriaux. Il a ainsi signé une Convention de partenariat avec l’association Transition Pro La Réunion le 5 novembre dernier. Elle vise à faciliter les reconversions des salariés intérimaires confrontés aux mutations de l'emploi, en particulier lorsqu'ils sont victimes d’un accident du travail ou d’une maladie professionnelle.
Le FPETT a également signé une Charte de partenariat avec l'Agefiph afin d'encourager les modes d'accompagnement des personnes en situation de handicap.
Pour prévenir tout risque de désinsertion de ces personnes, le Pôle Reconversion du FPETT a présenté, le 6 novembre, son rôle et ses outils à plusieurs partenaires parmi lesquels le Délégué à l’accompagnement des reconversions professionnelles (DARP), France Travail et l’Agefiph.
Parmi les pistes d'actions pressenties, figure le lancement d'une formation en prévention sécurité par l'Immersive Learning visant à développer les réflexes sécurité des salariés réunionnais. La mise en place d'un Tremplin Reconversion, un programme intensif de cinq jours pour booster, accompagner et sécuriser les projets de reconversion, est également envisagée en étroite relation avec un réseau d'agences d'emploi.
Le FPETT sa profité de sa présence sur l'île pour échanger directement avec les entreprises de travail temporaire locales afin de construire avec elles les solutions emploi-compétences spécifiquement adaptées aux besoins du marché réunionnais. Tel était l'objectif d'une session de travail qui s'est tenue le 5 novembre en présence de 22 représentants d'agences d'intérim. Grâce à leur active implication, le FPETT a pu mieux identifier les défis prioritaires à relever, parmi lesquels les difficultés de mobilité et la lutte contre l’illettrisme et l'illectronisme..
Expérimenté dans le développement de pratiques d’accompagnement et de modalités pédagogiques innovantes, le FPETT entend aussi valoriser les actions et les expérimentations déployées sur l’île vers les salariés intérimaires. C’est le cas du projet SURSAUT à destination des allocataires du RSA.
Une initiative portée par Intérim Service et financée par le FPETT, dans le cadre de l’appel à projets Al.TT.ernatif. Une session d’échanges avec un groupe de stagiaires accompagnés via SURSAUT a permis de prendre directement le pouls de l'engagement et de l'enthousiasme des bénéficiaires. Le FPETT se montre également attentif à toute expérimentation menée à La Réunion pouvant être déclinée dans d’autres territoires de métropole ou d’Outre-mer.
Ces projets seront prochainement présentés aux instances paritaires de la Branche afin de définir une feuille de route opérationnelle en lien avec les équipes territoriales d'Akto.
Patrick Tuphé, Président du FPETT : « Nous nous mobilisons fortement contre les risques de désinsertion professionnelle des salariés intérimaires. C’est pourquoi nous avons créé, il y a un an, le Pôle Reconversion du FPETT. Il renforce, à l’initiative de la Branche, l’appui apporté aux salariés intérimaires qui, après un accident du travail ou une maladie professionnelle, souhaitent ou doivent s’engager dans un projet de reconversion. Je me réjouis à ce titre de la signature de nos accords de partenariat avec Transitions Pro La Réunion et avec l’Agefiph. En travaillant en complémentarité et en facilitant l’articulation de nos dispositifs, nous optimiserons les financements mobilisables et rechercherons les solutions optimales pour les candidats. »
Laurence Ségura, Vice-présidente du FPETT : « Ce déplacement nous donne l’opportunité d’aller à la rencontre des agences d’emploi et des intérimaires accompagnés dans le cadre des dispositifs mis en œuvre. Je suis très heureuse en particulier d’échanger avec un groupe de 10 stagiaires allocataires du RSA accompagnés dans le cadre du projet SURSAUT. Nous suivons avec beaucoup d’intérêt l’avancement de cette initiative innovante qui conjugue une démarche proactive de sourcing identifiant les freins, un parcours de formation de 100 heures et un accompagnement à la réinsertion. La collecte des retours d’expérience des premiers stagiaires est capitale. »
Marc-Olivier Jouan, Directeur du FPETT : « Notre objectif est d’écouter les acteurs Emploi-Formation du territoire. Ce sont eux qui ont l’expérience et la connaissance de La Réunion. Nous tenons à ce que notre approche soit concrète et collaborative. En prenant le pouls des besoins, nous pourrons sélectionner parmi nos offres celles qui y répondent le mieux, les adapter dès que nécessaire voire étudier le développement de programmes et/ou de modalités pédagogiques ad hoc pour cibler précisément tel ou tel enjeu réunionnais. L’échange d’expériences nous permet enfin de repérer des bonnes pratiques extrapolables à d’autres régions françaises. C’est le terrain qui reste le point de départ et d’arrivée de toutes nos actions. »
Le travail temporaire représente 5 178 salariés équivalent temps plein à la Réunion. Des acteurs publics et associatifs locaux se mobilisent de longue date aux côtés des agences d’emploi afin de déployer de nombreux projets au service de l’insertion de ce public, en particulier dans le cadre d’un partenariat avec l’opérateur de compétences Akto et avec l’appui du Fonds d’Action Sociale du Travail Temporaire (FASTT).
De son côté, le FPETT est l’acteur de référence de la sécurisation des parcours et du développement des compétences des salariés intérimaires. Pour exercer cette mission, il recherche et met en oeuvre, dans la France entière, toutes les solutions visant à favoriser l’emploi des salariés intérimaires et des demandeurs d’emploi aspirant à accéder à l’emploi par l’intérim.
C’est dans ce cadre que le Conseil d’administration du FPETT a mandaté une délégation paritaire et technique pour se rendre sur l’île du 5 au 8 novembre afin d’amplifier et de diversifier les actions menées au moment où le secteur de l’intérim est confronté à de nombreuses transitions,
économiques, numériques, environnementales ou sociétales.
Pour répondre aux besoins croissants des intérimaires et des agences d’emploi tout en tenant compte des spécificités du marché du travail réunionnais, le FPETT développe et renforce ses partenariats avec les acteurs territoriaux. Il a ainsi signé une Convention de partenariat avec l’association Transition Pro La Réunion le 5 novembre dernier. Elle vise à faciliter les reconversions des salariés intérimaires confrontés aux mutations de l'emploi, en particulier lorsqu'ils sont victimes d’un accident du travail ou d’une maladie professionnelle.
Le FPETT a également signé une Charte de partenariat avec l'Agefiph afin d'encourager les modes d'accompagnement des personnes en situation de handicap.
Pour prévenir tout risque de désinsertion de ces personnes, le Pôle Reconversion du FPETT a présenté, le 6 novembre, son rôle et ses outils à plusieurs partenaires parmi lesquels le Délégué à l’accompagnement des reconversions professionnelles (DARP), France Travail et l’Agefiph.
Parmi les pistes d'actions pressenties, figure le lancement d'une formation en prévention sécurité par l'Immersive Learning visant à développer les réflexes sécurité des salariés réunionnais. La mise en place d'un Tremplin Reconversion, un programme intensif de cinq jours pour booster, accompagner et sécuriser les projets de reconversion, est également envisagée en étroite relation avec un réseau d'agences d'emploi.
Le FPETT sa profité de sa présence sur l'île pour échanger directement avec les entreprises de travail temporaire locales afin de construire avec elles les solutions emploi-compétences spécifiquement adaptées aux besoins du marché réunionnais. Tel était l'objectif d'une session de travail qui s'est tenue le 5 novembre en présence de 22 représentants d'agences d'intérim. Grâce à leur active implication, le FPETT a pu mieux identifier les défis prioritaires à relever, parmi lesquels les difficultés de mobilité et la lutte contre l’illettrisme et l'illectronisme..
Expérimenté dans le développement de pratiques d’accompagnement et de modalités pédagogiques innovantes, le FPETT entend aussi valoriser les actions et les expérimentations déployées sur l’île vers les salariés intérimaires. C’est le cas du projet SURSAUT à destination des allocataires du RSA.
Une initiative portée par Intérim Service et financée par le FPETT, dans le cadre de l’appel à projets Al.TT.ernatif. Une session d’échanges avec un groupe de stagiaires accompagnés via SURSAUT a permis de prendre directement le pouls de l'engagement et de l'enthousiasme des bénéficiaires. Le FPETT se montre également attentif à toute expérimentation menée à La Réunion pouvant être déclinée dans d’autres territoires de métropole ou d’Outre-mer.
Ces projets seront prochainement présentés aux instances paritaires de la Branche afin de définir une feuille de route opérationnelle en lien avec les équipes territoriales d'Akto.
Patrick Tuphé, Président du FPETT : « Nous nous mobilisons fortement contre les risques de désinsertion professionnelle des salariés intérimaires. C’est pourquoi nous avons créé, il y a un an, le Pôle Reconversion du FPETT. Il renforce, à l’initiative de la Branche, l’appui apporté aux salariés intérimaires qui, après un accident du travail ou une maladie professionnelle, souhaitent ou doivent s’engager dans un projet de reconversion. Je me réjouis à ce titre de la signature de nos accords de partenariat avec Transitions Pro La Réunion et avec l’Agefiph. En travaillant en complémentarité et en facilitant l’articulation de nos dispositifs, nous optimiserons les financements mobilisables et rechercherons les solutions optimales pour les candidats. »
Laurence Ségura, Vice-présidente du FPETT : « Ce déplacement nous donne l’opportunité d’aller à la rencontre des agences d’emploi et des intérimaires accompagnés dans le cadre des dispositifs mis en œuvre. Je suis très heureuse en particulier d’échanger avec un groupe de 10 stagiaires allocataires du RSA accompagnés dans le cadre du projet SURSAUT. Nous suivons avec beaucoup d’intérêt l’avancement de cette initiative innovante qui conjugue une démarche proactive de sourcing identifiant les freins, un parcours de formation de 100 heures et un accompagnement à la réinsertion. La collecte des retours d’expérience des premiers stagiaires est capitale. »
Marc-Olivier Jouan, Directeur du FPETT : « Notre objectif est d’écouter les acteurs Emploi-Formation du territoire. Ce sont eux qui ont l’expérience et la connaissance de La Réunion. Nous tenons à ce que notre approche soit concrète et collaborative. En prenant le pouls des besoins, nous pourrons sélectionner parmi nos offres celles qui y répondent le mieux, les adapter dès que nécessaire voire étudier le développement de programmes et/ou de modalités pédagogiques ad hoc pour cibler précisément tel ou tel enjeu réunionnais. L’échange d’expériences nous permet enfin de repérer des bonnes pratiques extrapolables à d’autres régions françaises. C’est le terrain qui reste le point de départ et d’arrivée de toutes nos actions. »