Des députés estampillés "Les Républicains" réclament la création d'une commission d'enquête sur les effets de la 5G sur la santé.
34 députés "Les Républicains" dont Nadia Ramassamy réclament la création d’une commission d’enquête sur les effets sanitaires de cette nouvelle norme de communication à long et moyen terme.
Les signataires du texte ne s’opposent pas au déploiement de la 5G, qu’ils considèrent au contraire comme indispensable. "Le déploiement de la 5G devrait permettre d’accélérer prodigieusement le développement d’usages industriels, au croisement des technologies de l’intelligence artificielle et de l’hyper connectivité" se réjouissent-t-ils dans l’exposé des motifs mais que "Le développement de la 5G n’est pas exempt de risques et il en va de la responsabilité du législateur de les prévenir avec justesse".
34 députés "Les Républicains" dont Nadia Ramassamy réclament la création d’une commission d’enquête sur les effets sanitaires de cette nouvelle norme de communication à long et moyen terme.
Les signataires du texte ne s’opposent pas au déploiement de la 5G, qu’ils considèrent au contraire comme indispensable. "Le déploiement de la 5G devrait permettre d’accélérer prodigieusement le développement d’usages industriels, au croisement des technologies de l’intelligence artificielle et de l’hyper connectivité" se réjouissent-t-ils dans l’exposé des motifs mais que "Le développement de la 5G n’est pas exempt de risques et il en va de la responsabilité du législateur de les prévenir avec justesse".
Ils rappellent ensuite le rapport préliminaire de l’Anses publié en janvier 2020, qui évoque un manque de données statistiques sur les effets sanitaires de l’exposition à certaines fréquences utilisées par la 5G. En effet, la 5G utilisera plusieurs types de fréquences selon les situations. Parmi ces fréquences, certaines seront très poches de celles actuellement utilisées pour la 4G, dont les effets sanitaires ont déjà été largement étudiés par les scientifiques. Toutefois, pour permettre des débits encore plus importants, la 5G devrait utiliser des séquences millimétriques autour de la 3,5 et 26 GHz. Ce sont ces dernières qui inquiètent les députés.
" Le travail d’identification des publications a mis en évidence un manque important, voire une absence de données relatives aux effets biologiques et sanitaires potentiels dans les bandes de fréquences considérées. De plus, les données de la recherche sur les fréquences les plus élevées entre 20 GHz et 60 GHz, sont encore peu nombreuses. Il s’agit notamment d’étudier la possibilité d’extrapoler les résultats des travaux antérieurs sur les risques des diverses technologies (3G, 4G, wifi, scanner corporel) et les données de la littérature scientifique disponibles, pour les appliquer aux innovations de la 5G." notent-ils.
"En effet, la 5G va utiliser des nouvelles fréquences, 3,5 Ghz ou 26 Ghz. Si le premier reste relativement proche des fréquences pour la 4G pour laquelle des données sont déjà disponibles, aucune étude n’existe à ce jour sur la fréquence 26 Ghz qui doit être déployée aux alentours de 2025 avec une pénétration directe dans le corps et une absorption par les premières couches de la peau. Ces risques accrus font peser des exigences nouvelles de sécurité sanitaire sur les équipements qui supporteront les futurs réseaux 5G, relatives tant à leurs caractéristiques techniques intrinsèques, qu’aux obligations morales de devoir connaitre les impacts sur la santé de leur utilisation".
Rappelons que les effets des bandes de 3,5 et 26 GHz sur l’organisme seront donc évalués par l’Agence nationale de sécurité sanitaire, dont le rapport définitif est attendu pour 2021. Ces fréquences ne seront de toute façon pas activées à grand échelle avant cette échéance.
Quant à la 5G, celle-ci doit être déployée dans les prochains mois en France Métropolitaine et en Outre-Mer.
" Le travail d’identification des publications a mis en évidence un manque important, voire une absence de données relatives aux effets biologiques et sanitaires potentiels dans les bandes de fréquences considérées. De plus, les données de la recherche sur les fréquences les plus élevées entre 20 GHz et 60 GHz, sont encore peu nombreuses. Il s’agit notamment d’étudier la possibilité d’extrapoler les résultats des travaux antérieurs sur les risques des diverses technologies (3G, 4G, wifi, scanner corporel) et les données de la littérature scientifique disponibles, pour les appliquer aux innovations de la 5G." notent-ils.
"En effet, la 5G va utiliser des nouvelles fréquences, 3,5 Ghz ou 26 Ghz. Si le premier reste relativement proche des fréquences pour la 4G pour laquelle des données sont déjà disponibles, aucune étude n’existe à ce jour sur la fréquence 26 Ghz qui doit être déployée aux alentours de 2025 avec une pénétration directe dans le corps et une absorption par les premières couches de la peau. Ces risques accrus font peser des exigences nouvelles de sécurité sanitaire sur les équipements qui supporteront les futurs réseaux 5G, relatives tant à leurs caractéristiques techniques intrinsèques, qu’aux obligations morales de devoir connaitre les impacts sur la santé de leur utilisation".
Rappelons que les effets des bandes de 3,5 et 26 GHz sur l’organisme seront donc évalués par l’Agence nationale de sécurité sanitaire, dont le rapport définitif est attendu pour 2021. Ces fréquences ne seront de toute façon pas activées à grand échelle avant cette échéance.
Quant à la 5G, celle-ci doit être déployée dans les prochains mois en France Métropolitaine et en Outre-Mer.