Ce lundi dès 23h35 (horaire Métropole, ndlr), voyagez au coeur de Saint-Pierre (975), la seule ville française d'Amérique du Nord sur les plateformes numériques de France Télévisions et la chaîne France 3.
Ce documentaire inédit de Yassir Guelzim et de Xavier Fréquant explore l'évolution de la ville en deux siècles d'existence. Des premières cabanes de pêcheurs aux métamorphoses contemporaines, le réalisateur invite à découvrir les multiples facettes d'une ville singulière.
Située à 5 000 km de Paris, si proche du Canada et des États-Unis, la ville de 5 500 habitants s'est blottie sur une île de 25 km2. Un bout de France différent de l'Hexagone où l'influence des grands voisins s'imprime dans l'architecture.
Dissimulée par la brume de l'océan, rassemblée autour de son église centenaire, la ville de Saint-Pierre est unique. Dernier bastion français de la grande histoire de l'Amérique, aucune autre ville de France ne lui ressemble. Unique par sa singularité géographique et l’évolution architecturale qu’elle a connue en deux siècles d’existence, chaque facette du miroir de ce kaléidoscope urbain renvoie à son histoire pleine de rebondissements, à sa population diverse et à son environnement économique et écologique.
Faisant preuve de pragmatisme mais aussi d’une attache indéfectible à l'Hexagone, Saint-Pierre a réussi l'exploit, sans posséder de ressources pour la construction, de maintenir une présence architecturale et urbanistique hexagonale dans le monde anglo-saxon qui l’entoure.
Les Saint-Pierrais ont toujours fait preuve d’ingéniosité pour la construction. Si les premières cabanes sans fondations sont élevées sur l’île avec du bois, les coups du sort ont été mis à profit pour mettre en place une architecture vernaculaire originale. Très réactive aux événements géopolitiques ou économiques, la ville se métamorphose aussi avec l’incendie de 1867, la prohibition ou le déclin de la pêche à la morue.
Profondément attachés à leur particularité française, les Saint-Pierrais ont maintenu, contre vents et marées, un « village gaulois » dans une Amérique du Nord à la forte identité culturelle et urbanistique anglo-saxonne. L’originalité de la ville se trouve dans les détails. Les « couches » de l’histoire n’ont cessé d’en faire une ville singulière.
La colonisation par trois patrimoines régionaux français à fort potentiel culturel (Bretagne, Normandie et Pays basque) est venue côtoyer celle des Acadiens et des Canadiens de Terre-Neuve tout proche. Il a fallu aussi tenir compte d’un certain pragmatisme sur les matériaux. Le moins coûtant et le plus efficace sont souvent mis en avant sur l’île.
À cela viennent se superposer les métamorphoses voulues par l’État français. Après les multiples guerres avec l’Empire britannique au XVIIIe siècle, le pouvoir central veut stabiliser une présence architecturale française plus accrue sur l’île. Le béton, les briques et les codes de l’urbanisme vont transformer le village de pêcheurs.
Avec la prise de conscience de la préservation du patrimoine architectural, le plastique et PVC des années 1970 tendent à disparaître. La ville s’est étendue vers le nord dans les années 1920 et, durant les années 2000 vers le sud dans le nouveau quartier des Graves, après le déplacement du nouvel aéroport. Elle est aussi en pleine métamorphose pour tenir compte du changement climatique et s’interroge sur l’avenir qu’elle propose à sa jeunesse…
Le documentaire sera à découvrir le 28 octobre dès 23h35 sur France 3 dans la case "outremer.ledoc" ainsi que sur les plateformes numériques de France Télévisions (la1ere.fr et france.tv).
Ce documentaire inédit de Yassir Guelzim et de Xavier Fréquant explore l'évolution de la ville en deux siècles d'existence. Des premières cabanes de pêcheurs aux métamorphoses contemporaines, le réalisateur invite à découvrir les multiples facettes d'une ville singulière.
Située à 5 000 km de Paris, si proche du Canada et des États-Unis, la ville de 5 500 habitants s'est blottie sur une île de 25 km2. Un bout de France différent de l'Hexagone où l'influence des grands voisins s'imprime dans l'architecture.
Dissimulée par la brume de l'océan, rassemblée autour de son église centenaire, la ville de Saint-Pierre est unique. Dernier bastion français de la grande histoire de l'Amérique, aucune autre ville de France ne lui ressemble. Unique par sa singularité géographique et l’évolution architecturale qu’elle a connue en deux siècles d’existence, chaque facette du miroir de ce kaléidoscope urbain renvoie à son histoire pleine de rebondissements, à sa population diverse et à son environnement économique et écologique.
Faisant preuve de pragmatisme mais aussi d’une attache indéfectible à l'Hexagone, Saint-Pierre a réussi l'exploit, sans posséder de ressources pour la construction, de maintenir une présence architecturale et urbanistique hexagonale dans le monde anglo-saxon qui l’entoure.
Les Saint-Pierrais ont toujours fait preuve d’ingéniosité pour la construction. Si les premières cabanes sans fondations sont élevées sur l’île avec du bois, les coups du sort ont été mis à profit pour mettre en place une architecture vernaculaire originale. Très réactive aux événements géopolitiques ou économiques, la ville se métamorphose aussi avec l’incendie de 1867, la prohibition ou le déclin de la pêche à la morue.
Profondément attachés à leur particularité française, les Saint-Pierrais ont maintenu, contre vents et marées, un « village gaulois » dans une Amérique du Nord à la forte identité culturelle et urbanistique anglo-saxonne. L’originalité de la ville se trouve dans les détails. Les « couches » de l’histoire n’ont cessé d’en faire une ville singulière.
La colonisation par trois patrimoines régionaux français à fort potentiel culturel (Bretagne, Normandie et Pays basque) est venue côtoyer celle des Acadiens et des Canadiens de Terre-Neuve tout proche. Il a fallu aussi tenir compte d’un certain pragmatisme sur les matériaux. Le moins coûtant et le plus efficace sont souvent mis en avant sur l’île.
À cela viennent se superposer les métamorphoses voulues par l’État français. Après les multiples guerres avec l’Empire britannique au XVIIIe siècle, le pouvoir central veut stabiliser une présence architecturale française plus accrue sur l’île. Le béton, les briques et les codes de l’urbanisme vont transformer le village de pêcheurs.
Avec la prise de conscience de la préservation du patrimoine architectural, le plastique et PVC des années 1970 tendent à disparaître. La ville s’est étendue vers le nord dans les années 1920 et, durant les années 2000 vers le sud dans le nouveau quartier des Graves, après le déplacement du nouvel aéroport. Elle est aussi en pleine métamorphose pour tenir compte du changement climatique et s’interroge sur l’avenir qu’elle propose à sa jeunesse…
Le documentaire sera à découvrir le 28 octobre dès 23h35 sur France 3 dans la case "outremer.ledoc" ainsi que sur les plateformes numériques de France Télévisions (la1ere.fr et france.tv).