Le lundi 2 décembre, France 3 et les plateformes numériques de France Télévisions proposeront un documentaire inédit de Thomas Delorme et Virginie Tetoofa et coréalisé avec Samuel Ravatua-Smith qui sera consacré au 'Ura, l'oiseau sacré des Australes, en Polynésie française.
Une vieille légende polynésienne raconte qu'à l'origine le Lori de Kuhl (appelé ‘Ura dans la langue locale) était terne et triste. Jaloux du plus bel oiseau de l'île, il décida, un jour, de lui voler toutes ses couleurs. Il lui prit le rouge, le bleu, le vert et le jaune. Paré de toutes ces couleurs éclatantes, il devint alors l'objet de convoitise de tous les peuples du Pacifique. Pendant des siècles, on le chassa pour ses plumes, le menant presque à sa disparition.
Rimatara est une île de l'archipel des Australes, en Polynésie française. Toute la population de ce petit rocher de 9 km2 s'est organisée pour protéger cette petite perruche en danger d'extinction. Chaque habitant a conscience de la menace qui pèse sur cet oiseau coloré. Qu'ils soient scientifique, agriculteur ou simple citoyen, ils se sont organisés pour empêcher cette espèce endémique de disparaître. Grâce à leur mobilisation et à un programme de conservation très strict, les populations de ce très bel oiseau reviennent sur la voie de l’équilibre.
Il faut savoir qu'en 1992, le 'Ura était au bord de l’extinction. Mais, grâce à une réelle prise de conscience de la population, l’oiseau est sauvé de la disparition. Classé, depuis 2019, dans la liste des espèces en grand danger d'extinction pendant presque trente ans, le nombre de 'Ura est passé de 1 500 à 400 individus. Toutefois, depuis deux ans, ce chiffre est à la hausse. Pourtant le combat ne s’arrête pas là et il est encore très long à mener…
Aujourd’hui, ce petit oiseau fragile fait face à de nouvelles menaces : urbanisation progressive des parties boisées de Rimatara, pression anthropique, prédateurs aériens et terrestres. Heureusement, la population se mobilise à nouveau pour défendre ce petit oiseau.
Grâce au projet de l’Office français de la biodiversité, piloté par l’association Rima’Ura, des habitants ont pu être formés pour aider l'espèce à prospérer sur l'île, comme Samuel qui recense et surveille plus de 200 nids grâce à ses 20 caméras de surveillance autonomes en grimpant dans les arbres.
Afin de pérenniser ces actions sur le long terme, l’association travaille main dans la main avec les habitants. Tiraha et son chien Koha contrôlent chaque bateau et chaque avion pour dépister les prédateurs extérieurs (rat noir, fourmi de feu). Ishido alerte les habitants et sensibilise sur la situation du petit oiseau. Kenji et Brenda fédèrent les agriculteurs pour replanter des arbres fruitiers et ainsi conserver l’habitat naturel du Ura. En effet, plusieurs incendies se sont déclarés suite à des feux de déchets végétaux non maîtrisés, ce qui participe encore à la réduction des habitats de ces oiseaux.
Grâce à cette initiative citoyenne hors norme, les locaux ont même pu aider à réimplanter le vertébré en offrant des couples d'Ura aux habitants d’Atiu, dans les îles Cook, où il avait complètement disparu. Les liens ancestraux entre les deux îles se sont alors réanimés et Samuel s’apprête à se rendre à Atiu pour constater la situation du 'Ura et partager ses connaissance sur la conservation de l’oiseau.
Mais combien de temps les habitants arriveront-ils à maintenir cet équilibre précaire ? La redéfinition du foncier, la pression anthropique et le réchauffement climatique menacent de nouveau le 'Ura… Les efforts des habitants seront-ils suffisants pour sauver la petite perruche colorée ?
Réponse le 2 décembre dès 00h05 sur France 3 (Date et Horaire Métropole, ndlr)
Une vieille légende polynésienne raconte qu'à l'origine le Lori de Kuhl (appelé ‘Ura dans la langue locale) était terne et triste. Jaloux du plus bel oiseau de l'île, il décida, un jour, de lui voler toutes ses couleurs. Il lui prit le rouge, le bleu, le vert et le jaune. Paré de toutes ces couleurs éclatantes, il devint alors l'objet de convoitise de tous les peuples du Pacifique. Pendant des siècles, on le chassa pour ses plumes, le menant presque à sa disparition.
Rimatara est une île de l'archipel des Australes, en Polynésie française. Toute la population de ce petit rocher de 9 km2 s'est organisée pour protéger cette petite perruche en danger d'extinction. Chaque habitant a conscience de la menace qui pèse sur cet oiseau coloré. Qu'ils soient scientifique, agriculteur ou simple citoyen, ils se sont organisés pour empêcher cette espèce endémique de disparaître. Grâce à leur mobilisation et à un programme de conservation très strict, les populations de ce très bel oiseau reviennent sur la voie de l’équilibre.
Il faut savoir qu'en 1992, le 'Ura était au bord de l’extinction. Mais, grâce à une réelle prise de conscience de la population, l’oiseau est sauvé de la disparition. Classé, depuis 2019, dans la liste des espèces en grand danger d'extinction pendant presque trente ans, le nombre de 'Ura est passé de 1 500 à 400 individus. Toutefois, depuis deux ans, ce chiffre est à la hausse. Pourtant le combat ne s’arrête pas là et il est encore très long à mener…
Aujourd’hui, ce petit oiseau fragile fait face à de nouvelles menaces : urbanisation progressive des parties boisées de Rimatara, pression anthropique, prédateurs aériens et terrestres. Heureusement, la population se mobilise à nouveau pour défendre ce petit oiseau.
Grâce au projet de l’Office français de la biodiversité, piloté par l’association Rima’Ura, des habitants ont pu être formés pour aider l'espèce à prospérer sur l'île, comme Samuel qui recense et surveille plus de 200 nids grâce à ses 20 caméras de surveillance autonomes en grimpant dans les arbres.
Afin de pérenniser ces actions sur le long terme, l’association travaille main dans la main avec les habitants. Tiraha et son chien Koha contrôlent chaque bateau et chaque avion pour dépister les prédateurs extérieurs (rat noir, fourmi de feu). Ishido alerte les habitants et sensibilise sur la situation du petit oiseau. Kenji et Brenda fédèrent les agriculteurs pour replanter des arbres fruitiers et ainsi conserver l’habitat naturel du Ura. En effet, plusieurs incendies se sont déclarés suite à des feux de déchets végétaux non maîtrisés, ce qui participe encore à la réduction des habitats de ces oiseaux.
Grâce à cette initiative citoyenne hors norme, les locaux ont même pu aider à réimplanter le vertébré en offrant des couples d'Ura aux habitants d’Atiu, dans les îles Cook, où il avait complètement disparu. Les liens ancestraux entre les deux îles se sont alors réanimés et Samuel s’apprête à se rendre à Atiu pour constater la situation du 'Ura et partager ses connaissance sur la conservation de l’oiseau.
Mais combien de temps les habitants arriveront-ils à maintenir cet équilibre précaire ? La redéfinition du foncier, la pression anthropique et le réchauffement climatique menacent de nouveau le 'Ura… Les efforts des habitants seront-ils suffisants pour sauver la petite perruche colorée ?
Réponse le 2 décembre dès 00h05 sur France 3 (Date et Horaire Métropole, ndlr)