En ce début d'année 2025, Guadeloupe la 1ère met une nouvelle fois en lumière un dossier sensible et récurrent : la vie chère aux Antilles, et plus particulièrement en Guadeloupe. Sujet complexe et emblématique des inégalités économiques dans les territoires ultramarins, il fait écho à des décennies de revendications et d'actions populaires.
Le coût de la vie en Guadeloupe reste plus élevé qu’en France hexagonale. Pour de nombreux spécialistes, cette situation tire ses origines des structures héritées de l’époque coloniale, où le monopole commercial et les circuits de distribution restreints ont été imposés. Aujourd’hui encore, ces bases historiques continuent d’influencer l’économie locale, amplifiées par les coûts d’importation, une faible production locale, et une dépendance aux grands groupes.
En 2009, le mouvement LKP (Liyannaj Kont Pwofitasyon) a marqué un tournant dans la dénonciation de cette situation. Le mot-clé de l’époque, « pwofitasyon », désignait le système économique accusé de générer des profits excessifs au détriment des consommateurs. Après 40 jours de mobilisation massive, un protocole d’accord avait été signé, laissant espérer des solutions concrètes. Mais, 16 ans plus tard, force est de constater que les effets escomptés se font encore attendre.
Alors que les discussions sur la vie chère avaient semblé s’apaiser, la fin de l’année 2024 a vu ressurgir les tensions. Si les figures emblématiques du LKP restent aujourd’hui en retrait, le débat demeure brûlant dans les sphères politiques et économiques. De nombreux consommateurs, désorientés et souvent démunis face à la flambée des prix, réclament des réponses.
La hausse continue des prix alimentaires, des services de base, et des produits importés alourdit le quotidien des Guadeloupéens. Pendant ce temps, les petites entreprises locales, asphyxiées par des charges élevées et une concurrence parfois déloyale, peinent à prospérer.
Guadeloupe la 1ère propose d’analyser en profondeur le dossier de la vie chère dans un débat diffusé ce jeudi 30 janvier. Ludivine Guiolet, accompagnée d’experts et de personnalités, animera cet échange qui s’annonce riche et instructif.
Avant le débat, François-Joseph Ousselin proposera un magazine explicatif de 12 minutes pour retracer les origines et l’évolution de la problématique.
Pour répondre aux questions et proposer des pistes d’action, plusieurs intervenants seront présents :
Le coût de la vie en Guadeloupe reste plus élevé qu’en France hexagonale. Pour de nombreux spécialistes, cette situation tire ses origines des structures héritées de l’époque coloniale, où le monopole commercial et les circuits de distribution restreints ont été imposés. Aujourd’hui encore, ces bases historiques continuent d’influencer l’économie locale, amplifiées par les coûts d’importation, une faible production locale, et une dépendance aux grands groupes.
En 2009, le mouvement LKP (Liyannaj Kont Pwofitasyon) a marqué un tournant dans la dénonciation de cette situation. Le mot-clé de l’époque, « pwofitasyon », désignait le système économique accusé de générer des profits excessifs au détriment des consommateurs. Après 40 jours de mobilisation massive, un protocole d’accord avait été signé, laissant espérer des solutions concrètes. Mais, 16 ans plus tard, force est de constater que les effets escomptés se font encore attendre.
Alors que les discussions sur la vie chère avaient semblé s’apaiser, la fin de l’année 2024 a vu ressurgir les tensions. Si les figures emblématiques du LKP restent aujourd’hui en retrait, le débat demeure brûlant dans les sphères politiques et économiques. De nombreux consommateurs, désorientés et souvent démunis face à la flambée des prix, réclament des réponses.
La hausse continue des prix alimentaires, des services de base, et des produits importés alourdit le quotidien des Guadeloupéens. Pendant ce temps, les petites entreprises locales, asphyxiées par des charges élevées et une concurrence parfois déloyale, peinent à prospérer.
Guadeloupe la 1ère propose d’analyser en profondeur le dossier de la vie chère dans un débat diffusé ce jeudi 30 janvier. Ludivine Guiolet, accompagnée d’experts et de personnalités, animera cet échange qui s’annonce riche et instructif.
Avant le débat, François-Joseph Ousselin proposera un magazine explicatif de 12 minutes pour retracer les origines et l’évolution de la problématique.
Pour répondre aux questions et proposer des pistes d’action, plusieurs intervenants seront présents :
- Hilarion Bevis-Surprise, Secrétaire Général de l’ADEIC Guadeloupe, qui défend les droits des consommateurs.
- Victorin Lurel, Sénateur de la Guadeloupe et figure politique incontournable sur le sujet.
- Franck Desalme, Président de l’Association des Moyennes et Petites Industries (AMPI), qui partagera le point de vue des entrepreneurs locaux.
- Sébastien Mathouraparsad, Professeur d’économie à l’Université des Antilles, apportera un éclairage académique et technique.
