Les Antilles à l'honneur sur Ushuaïa TV ! Ce mardi, la chaîne découverte du groupe TF1 proposera une soirée spéciale dédiée aux Antilles dans le cadre du cycle "Un été en Outre-Mer".
Au programme, trois documentaires dés 20h40: "Recherche au coeur du Diamant" de Stéphane Caut suivi de "Welcome to Martinique" et enfin "Sous le chaos la plage" une enquête de la chaîne consacrée à Saint-Martin suite au passage de l'ouragan Irma.
Au programme, trois documentaires dés 20h40: "Recherche au coeur du Diamant" de Stéphane Caut suivi de "Welcome to Martinique" et enfin "Sous le chaos la plage" une enquête de la chaîne consacrée à Saint-Martin suite au passage de l'ouragan Irma.
Le programme complet (Date et horaire Métropole, ndlr)
20h40
Recherche au coeur du Diamant
De Stéphane Caut
Au bord de la 6ème crise massive d'extinction, 1 espèce vivante disparaît toutes les 20 minutes. Dans les musées aux quatre coins du monde, de nombreux spécimens rares dorment dans des bocaux poussiéreux.
Autrefois très commune en Martinique, la couleuvre " Couresse " n'a pas été observée depuis plus de 50 ans, mais certains témoignages prétendent le contraire... Seul écosystème encore libre de prédateur, joyau de la Martinique, le rocher du Diamant abriterait les derniers représentants de l'espèce.
Petit vestige volcanique de 175 mètres de haut, il fut d'une importance stratégique lors des guerres franco-anglaises sous l'empire napoléonien. Maintenant lieu interdit à l'homme, couvert de broussailles et de cactus, il est le refuge d'une faune et d'une flore mystérieuses.
Deux biologistes partent à la recherche d'indices sur cette espèce méconnue. Suspendus à des cordes et vivant dans une grotte pendant 10 jours, ils vont découvrir la richesse de ce milieu et traquer la Couresse afin d'élucider les mystères autour de sa probable extinction…
Recherche au coeur du Diamant
De Stéphane Caut
Au bord de la 6ème crise massive d'extinction, 1 espèce vivante disparaît toutes les 20 minutes. Dans les musées aux quatre coins du monde, de nombreux spécimens rares dorment dans des bocaux poussiéreux.
Autrefois très commune en Martinique, la couleuvre " Couresse " n'a pas été observée depuis plus de 50 ans, mais certains témoignages prétendent le contraire... Seul écosystème encore libre de prédateur, joyau de la Martinique, le rocher du Diamant abriterait les derniers représentants de l'espèce.
Petit vestige volcanique de 175 mètres de haut, il fut d'une importance stratégique lors des guerres franco-anglaises sous l'empire napoléonien. Maintenant lieu interdit à l'homme, couvert de broussailles et de cactus, il est le refuge d'une faune et d'une flore mystérieuses.
Deux biologistes partent à la recherche d'indices sur cette espèce méconnue. Suspendus à des cordes et vivant dans une grotte pendant 10 jours, ils vont découvrir la richesse de ce milieu et traquer la Couresse afin d'élucider les mystères autour de sa probable extinction…
Crédit Photo: Narinderpal Singh CHANDOK
21h35
Welcome to Martinique
Premier art martial martiniquais, le danmyé ou ladja est né du choc de la rencontre de deux mondes. Les esclaves venus du Sénégal et d'ailleurs transitant par l'île de Gorée ont créé un art de combat inspiré de la cérémonie initiatique le "n'golo", cérémonie qui symbolisait le passage du monde de l'adolescence au monde adulte et qui consistait en un affrontement sous forme de lutte.
La principale source d'inspiration est sans conteste le Lamb (lutte sénégalaise). Les combats avaient lieu au cour des fêtes patronales ou au cours de combats "arrêtés". Cependant, après la départementalisation en 1947, des décrets municipaux interdirent la pratique du danmyé. Les combats étaient bien réels, les coups portés et ces rencontres servaient de prétextes à des règlements de comptes.
La montée en puissance des groupes folkloriques durant les années 60, avec notamment le ballet martiniquais, a remis au goût du jour ce sport de combat au cours de joutes chorégraphiées.
Avec les années 70 et l'émergence des mouvements indépendantistes le phénomène a pris de l'ampleur au point de devenir de plus en plus concret 30 ans après. De nos jours, des associations culturelles travaillent pour réactualiser les connaissances autour de cette activité.
Le danmyé ou danse martiale ne s'est développé qu'à la Martinique. Il se pratique au rythme du tambour et des ti-bwa à l'intérieur d'un cercle formé par les spectateurs. Un chanteur excite les combattants par des paroles en faveur de la lutte.
Il existe divers lieux de pratique en Martinique pour des soirées "bélé". Traditionnellement, la soirée commence par des combats de danmyé, puis le bélé prend la relève et une véritable communion se poursuit toute la nuit. Enfin, la soirée se termine au lever du jour par le "ting-bang".
Welcome to Martinique
Premier art martial martiniquais, le danmyé ou ladja est né du choc de la rencontre de deux mondes. Les esclaves venus du Sénégal et d'ailleurs transitant par l'île de Gorée ont créé un art de combat inspiré de la cérémonie initiatique le "n'golo", cérémonie qui symbolisait le passage du monde de l'adolescence au monde adulte et qui consistait en un affrontement sous forme de lutte.
La principale source d'inspiration est sans conteste le Lamb (lutte sénégalaise). Les combats avaient lieu au cour des fêtes patronales ou au cours de combats "arrêtés". Cependant, après la départementalisation en 1947, des décrets municipaux interdirent la pratique du danmyé. Les combats étaient bien réels, les coups portés et ces rencontres servaient de prétextes à des règlements de comptes.
La montée en puissance des groupes folkloriques durant les années 60, avec notamment le ballet martiniquais, a remis au goût du jour ce sport de combat au cours de joutes chorégraphiées.
Avec les années 70 et l'émergence des mouvements indépendantistes le phénomène a pris de l'ampleur au point de devenir de plus en plus concret 30 ans après. De nos jours, des associations culturelles travaillent pour réactualiser les connaissances autour de cette activité.
Le danmyé ou danse martiale ne s'est développé qu'à la Martinique. Il se pratique au rythme du tambour et des ti-bwa à l'intérieur d'un cercle formé par les spectateurs. Un chanteur excite les combattants par des paroles en faveur de la lutte.
Il existe divers lieux de pratique en Martinique pour des soirées "bélé". Traditionnellement, la soirée commence par des combats de danmyé, puis le bélé prend la relève et une véritable communion se poursuit toute la nuit. Enfin, la soirée se termine au lever du jour par le "ting-bang".
22h30
Les enquêtes de Ushuaïa TV: Sous le chaos la plage
Le 5 septembre dernier, l’Ouragan Irma et ses rafales de vent à 370km/heure allaient transformer Saint-Martin, la « friendly Island » des Caraïbes, en enfer. Les quelques 70 000 habitants de cette petite ile réputée "paradisiaque" allaient être plongés dans une expérience inédite : le chaos climatique… Un paysage de guerre avec son cortège de destruction, d’exode et de pillages.
Petite île de 90 km2, Saint-Martin présente la particularité d’être un territoire bi-national, française au nord et néerlandaise au sud. Entre Saint-Martin et Sint Maarteen, cependant, pas de frontière matérielle, mais 2 mondes bien distincts, 2 modèles économiques, sociaux et politiques avec, à la clé, de profonds déséquilibres entre d’un côté, "L’Etat Providence" et de l’autre, le laisser-faire d’un système ultra-libéral. Autant de déséquilibres sociaux et d’hérésies environnementales qu’Irma est venu bousculer. Face à un péril climatique qui ne connait pas de frontière, la reconstruction de Saint-Martin commande d’imaginer de nouveaux modèles : pour préserver la nature et les hommes, la coopération franco-néerlandaise est devenue vitale.
Dans le sillage de la Croix-Rouge et de Philippe Gustin, délégué interministériel à la reconstruction de l'île, Christine Oberdorff et l’équipe des Enquêtes d'Ushuaïa TV dressent un instantané d’une île engagée dans une course contre la montre : reconstruire les toits et les têtes avant le retour de la saison des cyclones en juillet et, dans un défi à plus long terme, celui de la préservation d’un patrimoine naturel et multiculturel exceptionnel aux portes de l’Amérique de Donald Trump.
Les enquêtes de Ushuaïa TV: Sous le chaos la plage
Le 5 septembre dernier, l’Ouragan Irma et ses rafales de vent à 370km/heure allaient transformer Saint-Martin, la « friendly Island » des Caraïbes, en enfer. Les quelques 70 000 habitants de cette petite ile réputée "paradisiaque" allaient être plongés dans une expérience inédite : le chaos climatique… Un paysage de guerre avec son cortège de destruction, d’exode et de pillages.
Petite île de 90 km2, Saint-Martin présente la particularité d’être un territoire bi-national, française au nord et néerlandaise au sud. Entre Saint-Martin et Sint Maarteen, cependant, pas de frontière matérielle, mais 2 mondes bien distincts, 2 modèles économiques, sociaux et politiques avec, à la clé, de profonds déséquilibres entre d’un côté, "L’Etat Providence" et de l’autre, le laisser-faire d’un système ultra-libéral. Autant de déséquilibres sociaux et d’hérésies environnementales qu’Irma est venu bousculer. Face à un péril climatique qui ne connait pas de frontière, la reconstruction de Saint-Martin commande d’imaginer de nouveaux modèles : pour préserver la nature et les hommes, la coopération franco-néerlandaise est devenue vitale.
Dans le sillage de la Croix-Rouge et de Philippe Gustin, délégué interministériel à la reconstruction de l'île, Christine Oberdorff et l’équipe des Enquêtes d'Ushuaïa TV dressent un instantané d’une île engagée dans une course contre la montre : reconstruire les toits et les têtes avant le retour de la saison des cyclones en juillet et, dans un défi à plus long terme, celui de la préservation d’un patrimoine naturel et multiculturel exceptionnel aux portes de l’Amérique de Donald Trump.