Réunion 1ère doit faire face à d'importantes difficultés financières, 800 000 voir 1 000 000 d'euros de débord sont prévus pour la fin de l'année 2014. Le Syndicat National des Journalistes (SNJ) conteste "la manière de faire et les choix faits par la direction" quand la CGT estime qu' "incontestablement, la responsabilité de l'employeur est engagée". Selon le rapport comptable, "la situation à fin juin 2014 traduit une nouvelle dérive des coûts qui aboutit à un débord de 335K€, après prises en charges des différents surcouts liés aux accords nationaux".
Suppression de la diffusion TV de la matinale (Cross Media) ce lundi 20 octobre, réduction des effectifs de la radio, réduction des effectifs de la rédaction radio et également du recours aux pigistes et aux intermittents ; l’arrêt des émissions « Kosalafé », « Mag OI », « Les grands formats de la rédaction » ; la réduction des moyens sur des événements tels que le Grand Raid, la Fête Kaf, ou le Téléthon. Des mesures drastiques ont été prises ces derniers mois pour répondre à un plan de réduction budgétaire.
Les syndicats estiment que "Réunion Première subit aujourd'hui les erreurs répétées d'une gestion financière et RH dépourvue d'anticipation, de prévisions et de réalisme…" Le rapport est encore là pour appuyer leur thèse: "Entre 2011 et 2013 les moyens alloués par France TV sont en nette croissance" alors que dans le même temps à Réunion Première, les "débords sont toujours importants", affirme le rapport d'expertise comptable.
Dans une motion de défiance, signée de quatre syndicats - SNJ, FO, CGT et CFDT - le CE « constate l’incapacité de l’équipe de direction à piloter la station et s’inquiète des conséquences en terme d’audience et d’image » auprès de leur public, FO a pour sa part déposé un prévis de grève pour les 23, 24 et le 25 octobre. Le syndicat "ne peut cautionner le plan de réduction budgétaire qui impacte les services et le personnel alors que les propres responsabilités de l'équipe de la direction régionale n'ont pas été sanctionnées". Les trois autres organisations, elles, ont communiqué leur refus de participer à la grève qui « n’est pas une fin en soi », jugeant que cette action risquait de « donner de nouveaux arguments à nos détracteurs du privé et décourager nos annonceurs publicitaires ».
Suppression de la diffusion TV de la matinale (Cross Media) ce lundi 20 octobre, réduction des effectifs de la radio, réduction des effectifs de la rédaction radio et également du recours aux pigistes et aux intermittents ; l’arrêt des émissions « Kosalafé », « Mag OI », « Les grands formats de la rédaction » ; la réduction des moyens sur des événements tels que le Grand Raid, la Fête Kaf, ou le Téléthon. Des mesures drastiques ont été prises ces derniers mois pour répondre à un plan de réduction budgétaire.
Les syndicats estiment que "Réunion Première subit aujourd'hui les erreurs répétées d'une gestion financière et RH dépourvue d'anticipation, de prévisions et de réalisme…" Le rapport est encore là pour appuyer leur thèse: "Entre 2011 et 2013 les moyens alloués par France TV sont en nette croissance" alors que dans le même temps à Réunion Première, les "débords sont toujours importants", affirme le rapport d'expertise comptable.
Dans une motion de défiance, signée de quatre syndicats - SNJ, FO, CGT et CFDT - le CE « constate l’incapacité de l’équipe de direction à piloter la station et s’inquiète des conséquences en terme d’audience et d’image » auprès de leur public, FO a pour sa part déposé un prévis de grève pour les 23, 24 et le 25 octobre. Le syndicat "ne peut cautionner le plan de réduction budgétaire qui impacte les services et le personnel alors que les propres responsabilités de l'équipe de la direction régionale n'ont pas été sanctionnées". Les trois autres organisations, elles, ont communiqué leur refus de participer à la grève qui « n’est pas une fin en soi », jugeant que cette action risquait de « donner de nouveaux arguments à nos détracteurs du privé et décourager nos annonceurs publicitaires ».