Dans le cadre de la Loi de Finances 2025, le gouvernement prévoit une hausse significative de la taxe dite "de solidarité" sur le transport aérien. Actuellement de 462 millions d’euros, cette taxe serait multipliée par trois pour atteindre 1,462 milliard d’euros. Cette augmentation, destinée à collecter un milliard d’euros de recettes supplémentaires, suscite l’indignation dans le secteur aérien.
La répartition de cette somme est la suivante :
Le Syndicat des Compagnies Aériennes Autonomes (SCARA) critique vivement cette mesure, estimant qu’elle crée une charge disproportionnée sur le secteur aérien. Contrairement aux autres modes de transport, comme le train, seul l’avion est visé par cette taxe, ce que le SCARA considère comme une discrimination fiscale. Cette surcharge pénalise particulièrement les territoires ultramarins, tels que La Réunion, où l’avion représente souvent le seul lien direct avec la métropole.
Face à cette situation, le SCARA appelle le gouvernement à épargner les dessertes ultramarines et corses de cette augmentation, au nom de la solidarité nationale et des besoins essentiels des populations locales. Le syndicat rappelle également qu’en 2018, l’État s’était engagé à exempter ces dessertes de la partie "écotaxe" de la taxe aérienne. Pour les résidents de ces régions, cette exonération serait un signe positif important, surtout en raison des coûts élevés de la "continuité territoriale", c’est-à-dire la nécessité pour les habitants d’accéder aux services et opportunités de la métropole.
Enfin, le SCARA, qui regroupe 50 % des compagnies aériennes françaises opérant en métropole et en outre-mer, ainsi que des entreprises de services aéroportuaires et de formation, met en garde contre l’impact de cette mesure. Il estime qu’une telle pression fiscale pourrait fragiliser un secteur déjà vulnérable, au détriment de l’économie et des voyageurs.
La répartition de cette somme est la suivante :
- 210 millions d’euros pour la lutte contre les pandémies mondiales, dans le cadre de la "taxe Chirac".
- 252 millions d’euros pour financer des infrastructures de transport non aériennes, appelées "écotaxes".
- 1 milliard d’euros pour combler le déficit budgétaire de l’État en 2025.
Le Syndicat des Compagnies Aériennes Autonomes (SCARA) critique vivement cette mesure, estimant qu’elle crée une charge disproportionnée sur le secteur aérien. Contrairement aux autres modes de transport, comme le train, seul l’avion est visé par cette taxe, ce que le SCARA considère comme une discrimination fiscale. Cette surcharge pénalise particulièrement les territoires ultramarins, tels que La Réunion, où l’avion représente souvent le seul lien direct avec la métropole.
Face à cette situation, le SCARA appelle le gouvernement à épargner les dessertes ultramarines et corses de cette augmentation, au nom de la solidarité nationale et des besoins essentiels des populations locales. Le syndicat rappelle également qu’en 2018, l’État s’était engagé à exempter ces dessertes de la partie "écotaxe" de la taxe aérienne. Pour les résidents de ces régions, cette exonération serait un signe positif important, surtout en raison des coûts élevés de la "continuité territoriale", c’est-à-dire la nécessité pour les habitants d’accéder aux services et opportunités de la métropole.
Enfin, le SCARA, qui regroupe 50 % des compagnies aériennes françaises opérant en métropole et en outre-mer, ainsi que des entreprises de services aéroportuaires et de formation, met en garde contre l’impact de cette mesure. Il estime qu’une telle pression fiscale pourrait fragiliser un secteur déjà vulnérable, au détriment de l’économie et des voyageurs.