Chaque année, Réunion la 1ère associe ses antennes à la célébration de la fête de la Liberté, un événement majeur de l’histoire des Réunionnais. 20 désamb', date symbolique et forte, à cette occasion Réunion la 1ère met une nouvelle fois à l’honneur le Maloya . Au programme, à voir ou à revoir concerts, documentaires et théâtre :
13.00 Concert Ziskakan, 40 ans de carrière
Les 12 et 13 avril derniers, Ziskakan, le groupe emblématique réunionnais, avait fêté ses 40 ans de carrière avec deux concerts à guichets fermés sous le ciel étoilé de Saint-Gilles.
Accompagnée par une formation symphonique l’EMA Orchestra, l’orchestre de l’Ecole des Musiques Actuelles, la musique de Ziskakan avait pris une autre dimension pour ses plus grands titres dont « Mon péi bato fou », avec un maloya aux sonorités rock, indiennes sur des textes engagés.
Pour vous, les caméras de Réunion la 1ère étaient présentes lors du 1er rendez-vous de ce groupe mythique.
Après 40 ans de succès, le serpent Ziskakan mue, ondule et rejaillit inlassablement, créature magique et toujours réinventée. phénomène scénique unique dans les annales réunionnaises, la bande de Gilbert pounia fête ses quatre décennies avec une nouvelle transformation.
Par le chant et par la poésie, Ziskakan véhicule tout un ensemble de valeurs réunionnaises. Le groupe fait danser la poésie créole. Il rassemble les sonorités d’Afrique, d’Asie et d’Europe dans ce voyage. Toujours soucieux de modernité et évitant les pièges de la curiosi-té ethnique, le combo de Gilbert Pounia exporte sa musique avec réussite pour distiller son message engagé.
Après quatre décennies de communion, ce mythe de la créolité trouve encore le moyen de surprendre par sa vitalité et l’on se prend à songer, rêveur, à cette réponse pour la question posée depuis le début : Ziskakan ? Mais pour toujours.
15.20 Documentaire, Maloya J’écris Ton Nom d'Anaïs Charles-Dominique
Du Mozambique en mai 2014, au Danemark en juillet 2015, en passant par la Réunion (Paniandy, les Camélias, Saint-Denis, Saint-Leu, Saint-Benoît), ce film est un voyage au cœur du Maloya en compagnie de deux artistes habités par cette musique ancestrale, magnifique ode à la liberté.
Christine Salem et Olivier Araste sont deux chanteurs de Maloya : chacun à la tête d’un groupe populaire. Ils sont charismatiques car "habités" par cette musique héritée des esclaves, qui s’apparente à un blues réunionnais. Leur inspiration est mystique. Ils invoquent les ancêtres pour leur demander force et protection. A eux deux et à leur manière, ils racontent l’histoire du Maloya moderne. Ils écrivent le nom d’un Maloya qui continue, sans relâche, à crier sa soif de liberté.
20.35 Concert, Christine Salem Sinfonik
Après le succès de la création Gainsbourg symphonik par Jane Birkin, l’organisation des Francofolies de la Réunion Avait remis le couvert avec la grande dame du Maloya Christine Salem et l’orchestre régional.
Seule formation orchestrale dans les territoires d’Outre-Mer constituée de musiciens professionnels, L’OOR avait ouvert donc ses partitions aux compositions de Christine Salem.
Depuis sa création en 1997,Salem Tradition ne cesse de faire évoluer sa musique. Sa voix grave, reconnaissable entre toutes, ses compositions rythmées par les percussionnistes David Abrousse et Harry Perigone et ses textes rappelant ses racines malgaches et comoriennes ont fait d’elle une artiste qui compte. Ensemble, ils glorifient le maloya, musique rebelle, identitaire, spirituelle et longtemps interdite.
21.35 Documentaire, Jackson Tour au cœur de la Fête de la Liberté
Après avoir découvert les coulisses du Grand Raid, il part aujourd’hui à en immersion au cœur de la Fête de la Liberté.
Avec sa bienveillance naturelle, sa bonne humeur et son enthousiasme, Jackson met en lumière ceux qui œuvrent au quotidien pour que l'Histoire de la Réunion se transmette à la jeune génération : de la visite du Camp Marron au Dimitile à l'Ati-Demba, de la rencontre des artistes finalistes du Prix du 20 Désamb jusqu'à la remise du prix au vainqueur du concours, Jackson guide la caméra au fil de ses rencontres pour donner la parole à des femmes et à des hommes unis par une passion commune, l'amour de la Réunion et la transmission de son passé.
22.30 Inédit : Spectacle vivant, Maloya de Sergio Grondin
Imaginez un «kabar la parol» en mode road movie, iPhone à la main, électro au casque, identité en fond sonore, un « looking for Maloya ».
Du maloya, on évoque ici l’âme plutôt que la tradition, dans une enquête documentaire, au travers de témoignages poignants, de rencontres humaines et de larges sourires, allant de l’intime à l’universel. Une fois de plus, la compagnie Karanbolaz et le raconteur Sergio Grondin devraient ébranler quelques certitudes.
23.25 Documentaire, Elie ou les Forges de la Liberté
Le film Élie ou les forges de la Liberté, réalisé par le Réunionnais William Cally et co-écrit par l’historien Sudel Fuma, a été tourné de juillet à septembre 2011. Au gré des entretiens menés avec plusieurs historiens de renom, ce documentaire, illustré par de superbes séquences de fiction, retrace pour la première fois les chroniques méconnues de la Révolte des esclaves de Saint-Leu de 1811.
Le 8 novembre 1811 à Saint-Leu, petite bourgade de l’île Bourbon, aujourd’hui La Réunion, s’est déroulé un événement exceptionnel, unique dans l’histoire insulaire… Un événement pourtant pratiquement oublié de nos jours. Il s’agit de la révolte de Saint-Leu ; le soulèvement de plusieurs centaines d’esclaves qui, avant d’être trahis et impitoyablement réprimés par les autorités, ébranlèrent quelques jours durant le système colonial.
Jamais un tel événement ne s’était produit depuis l’institutionnalisation du Code Noir à Bourbon en 1724. Les sons de cette révolte et l’aura de ses meneurs furent, bien entendu, prudemment et consciencieusement effacés au fil du temps par les chroniqueurs coloniaux. Aussi, à l’occasion du bicentenaire de cet événement, ce film s’est posé comme un acte de mémoire à l’égard de tous ces êtres humains qui ont défendu alors la cause la plus digne qui soit : leur liberté.
13.00 Concert Ziskakan, 40 ans de carrière
Les 12 et 13 avril derniers, Ziskakan, le groupe emblématique réunionnais, avait fêté ses 40 ans de carrière avec deux concerts à guichets fermés sous le ciel étoilé de Saint-Gilles.
Accompagnée par une formation symphonique l’EMA Orchestra, l’orchestre de l’Ecole des Musiques Actuelles, la musique de Ziskakan avait pris une autre dimension pour ses plus grands titres dont « Mon péi bato fou », avec un maloya aux sonorités rock, indiennes sur des textes engagés.
Pour vous, les caméras de Réunion la 1ère étaient présentes lors du 1er rendez-vous de ce groupe mythique.
Après 40 ans de succès, le serpent Ziskakan mue, ondule et rejaillit inlassablement, créature magique et toujours réinventée. phénomène scénique unique dans les annales réunionnaises, la bande de Gilbert pounia fête ses quatre décennies avec une nouvelle transformation.
Par le chant et par la poésie, Ziskakan véhicule tout un ensemble de valeurs réunionnaises. Le groupe fait danser la poésie créole. Il rassemble les sonorités d’Afrique, d’Asie et d’Europe dans ce voyage. Toujours soucieux de modernité et évitant les pièges de la curiosi-té ethnique, le combo de Gilbert Pounia exporte sa musique avec réussite pour distiller son message engagé.
Après quatre décennies de communion, ce mythe de la créolité trouve encore le moyen de surprendre par sa vitalité et l’on se prend à songer, rêveur, à cette réponse pour la question posée depuis le début : Ziskakan ? Mais pour toujours.
15.20 Documentaire, Maloya J’écris Ton Nom d'Anaïs Charles-Dominique
Du Mozambique en mai 2014, au Danemark en juillet 2015, en passant par la Réunion (Paniandy, les Camélias, Saint-Denis, Saint-Leu, Saint-Benoît), ce film est un voyage au cœur du Maloya en compagnie de deux artistes habités par cette musique ancestrale, magnifique ode à la liberté.
Christine Salem et Olivier Araste sont deux chanteurs de Maloya : chacun à la tête d’un groupe populaire. Ils sont charismatiques car "habités" par cette musique héritée des esclaves, qui s’apparente à un blues réunionnais. Leur inspiration est mystique. Ils invoquent les ancêtres pour leur demander force et protection. A eux deux et à leur manière, ils racontent l’histoire du Maloya moderne. Ils écrivent le nom d’un Maloya qui continue, sans relâche, à crier sa soif de liberté.
20.35 Concert, Christine Salem Sinfonik
Après le succès de la création Gainsbourg symphonik par Jane Birkin, l’organisation des Francofolies de la Réunion Avait remis le couvert avec la grande dame du Maloya Christine Salem et l’orchestre régional.
Seule formation orchestrale dans les territoires d’Outre-Mer constituée de musiciens professionnels, L’OOR avait ouvert donc ses partitions aux compositions de Christine Salem.
Depuis sa création en 1997,Salem Tradition ne cesse de faire évoluer sa musique. Sa voix grave, reconnaissable entre toutes, ses compositions rythmées par les percussionnistes David Abrousse et Harry Perigone et ses textes rappelant ses racines malgaches et comoriennes ont fait d’elle une artiste qui compte. Ensemble, ils glorifient le maloya, musique rebelle, identitaire, spirituelle et longtemps interdite.
21.35 Documentaire, Jackson Tour au cœur de la Fête de la Liberté
Après avoir découvert les coulisses du Grand Raid, il part aujourd’hui à en immersion au cœur de la Fête de la Liberté.
Avec sa bienveillance naturelle, sa bonne humeur et son enthousiasme, Jackson met en lumière ceux qui œuvrent au quotidien pour que l'Histoire de la Réunion se transmette à la jeune génération : de la visite du Camp Marron au Dimitile à l'Ati-Demba, de la rencontre des artistes finalistes du Prix du 20 Désamb jusqu'à la remise du prix au vainqueur du concours, Jackson guide la caméra au fil de ses rencontres pour donner la parole à des femmes et à des hommes unis par une passion commune, l'amour de la Réunion et la transmission de son passé.
22.30 Inédit : Spectacle vivant, Maloya de Sergio Grondin
Imaginez un «kabar la parol» en mode road movie, iPhone à la main, électro au casque, identité en fond sonore, un « looking for Maloya ».
Du maloya, on évoque ici l’âme plutôt que la tradition, dans une enquête documentaire, au travers de témoignages poignants, de rencontres humaines et de larges sourires, allant de l’intime à l’universel. Une fois de plus, la compagnie Karanbolaz et le raconteur Sergio Grondin devraient ébranler quelques certitudes.
23.25 Documentaire, Elie ou les Forges de la Liberté
Le film Élie ou les forges de la Liberté, réalisé par le Réunionnais William Cally et co-écrit par l’historien Sudel Fuma, a été tourné de juillet à septembre 2011. Au gré des entretiens menés avec plusieurs historiens de renom, ce documentaire, illustré par de superbes séquences de fiction, retrace pour la première fois les chroniques méconnues de la Révolte des esclaves de Saint-Leu de 1811.
Le 8 novembre 1811 à Saint-Leu, petite bourgade de l’île Bourbon, aujourd’hui La Réunion, s’est déroulé un événement exceptionnel, unique dans l’histoire insulaire… Un événement pourtant pratiquement oublié de nos jours. Il s’agit de la révolte de Saint-Leu ; le soulèvement de plusieurs centaines d’esclaves qui, avant d’être trahis et impitoyablement réprimés par les autorités, ébranlèrent quelques jours durant le système colonial.
Jamais un tel événement ne s’était produit depuis l’institutionnalisation du Code Noir à Bourbon en 1724. Les sons de cette révolte et l’aura de ses meneurs furent, bien entendu, prudemment et consciencieusement effacés au fil du temps par les chroniqueurs coloniaux. Aussi, à l’occasion du bicentenaire de cet événement, ce film s’est posé comme un acte de mémoire à l’égard de tous ces êtres humains qui ont défendu alors la cause la plus digne qui soit : leur liberté.