Le cinquième festival FIFAC a tiré son rideau le samedi 14 octobre, au Camp de la Transportation, à Saint-Laurent du Maroni en Guyane.
Fréquentation publique en hausse, présence de nombreux professionnels issus de toute la région Amazonie-Caraïbe, soutien sans faille de nos partenaires et mécènes, un jury de haut vol et une présidence exceptionnelle, tels furent les ingrédients d’une édition particulièrement réussie.
Le palmarès a récompensé des films sensibles, puissants, qui racontent la vie sans fards, les combats, les difficultés, mais aussi les richesses, les cultures, les arts, des communautés d’Amérique du Sud et de la Caraïbe.
La fréquentation a connu une hausse de plus de 1500 personnes par rapport à l’édition 2022. Au total, 4657 personnes ont fréquenté le FIFAC (3064 « publics » et 1593 « scolaires »), à Saint-Laurent, mais aussi lors d’un « Hors les Murs » en partenariat avec la MCMG (Maison des Cultures et des Mémoires de Guyane) le jeudi 12 octobre.
L’on se souviendra d’un jury à la qualité exceptionnelle, tant par la profondeur de son analyse, la diversité de ses vues, que par l’humanité de ses membres. Le tout sous la présidence magnifiquement éclairée de Mme Christiane Taubira, très présente et très impliquée dans son rôle mais aussi, notamment, dans sa relation avec les plus jeunes.
Du jury professionnel au jury lycéen il n’y a qu’un pas. Ici aussi nous pouvons saluer l’implication, la richesse des vues, les débats enflammés qui ont traversé ce jury. Pour un choix sensible et éclairé, parfaitement argumenté.
Le FIFAC c’est aussi un écosystème professionnel qui le temps d’une semaine, relie, tisse des liens féconds, avec les autres territoires amazoniens et caribéens, mais aussi avec l’Europe.
Une fois encore, les rencontres de coproduction de Doc Amazonie Caraïbe, l’invitation faite à une onze auteurs à venir en résidence travailler leur projet et le présenter à une quinzaine producteurs et des diffuseurs sous la forme de pitchs, n’ont plus à démontrer leur intérêt et leur impact. On en veut pour preuve les quatre films de la sélection 2023 ayant par le passé bénéficié du soutien de Doc Amazonie Caraïbe.
Par ailleurs, six directeurs de festivals internationaux, ainsi que la directrice du FIFAC, Mme Emmanuelle Choin, se sont réunis durant trois jours et ont posé des modalités de collaboration avec comme ambition sous-jacente de contribuer à l’autonomisation de nos filières périphériques.
Ces discussions ont abouti à la création du « Gran Caribe Film Festivals Club », dont l’objectif est d’offrir une plus grande visibilité aux productions et aux histoires de nos régions, de favoriser l’échange d’idées et de ressources et de renforcer les possibilités de développement professionnel pour les créateurs.
Tous ces éléments renforcent le rôle du FIFAC dans la structuration de la filière audiovisuelle et cinéma, dans une perspective de coopération inter- régionale.
Préalable nécessaire pour qui souhaite amplifier l’expression des communautés et les soutenir dans la création de leurs propres récits, leurs propres histoires.
En ce sens, l’implication du Pôle Image Maroni est fondamentale. Au travers de leurs actions de formation de jeunes locaux (le dispositif AOC avec 18 jeunes impliqués sur le FIFAC), mais aussi via les séances scolaires, des actions de médiation ciblées dans les quartiers Saint-Laurentais, ils préparent l’avènement d’une génération à venir, qui, fière de sa culture, saura porter sa voix, et la faire entendre de par le monde.
Le FIFAC vous donne rendez-vous la seconde quinzaine d’octobre 2024.
Mais auparavant, le FIFAC partira sur les routes, sur les fleuves, dans sa forme « Hors les Murs » en partenariat avec les établissements scolaires, les bibliothèques et les associations culturelles. Il ira dans les communes isolées de Guyane, pour des projections de documentaires issus de la sélection 2023.
Fréquentation publique en hausse, présence de nombreux professionnels issus de toute la région Amazonie-Caraïbe, soutien sans faille de nos partenaires et mécènes, un jury de haut vol et une présidence exceptionnelle, tels furent les ingrédients d’une édition particulièrement réussie.
Le palmarès a récompensé des films sensibles, puissants, qui racontent la vie sans fards, les combats, les difficultés, mais aussi les richesses, les cultures, les arts, des communautés d’Amérique du Sud et de la Caraïbe.
La fréquentation a connu une hausse de plus de 1500 personnes par rapport à l’édition 2022. Au total, 4657 personnes ont fréquenté le FIFAC (3064 « publics » et 1593 « scolaires »), à Saint-Laurent, mais aussi lors d’un « Hors les Murs » en partenariat avec la MCMG (Maison des Cultures et des Mémoires de Guyane) le jeudi 12 octobre.
L’on se souviendra d’un jury à la qualité exceptionnelle, tant par la profondeur de son analyse, la diversité de ses vues, que par l’humanité de ses membres. Le tout sous la présidence magnifiquement éclairée de Mme Christiane Taubira, très présente et très impliquée dans son rôle mais aussi, notamment, dans sa relation avec les plus jeunes.
Du jury professionnel au jury lycéen il n’y a qu’un pas. Ici aussi nous pouvons saluer l’implication, la richesse des vues, les débats enflammés qui ont traversé ce jury. Pour un choix sensible et éclairé, parfaitement argumenté.
Le FIFAC c’est aussi un écosystème professionnel qui le temps d’une semaine, relie, tisse des liens féconds, avec les autres territoires amazoniens et caribéens, mais aussi avec l’Europe.
Une fois encore, les rencontres de coproduction de Doc Amazonie Caraïbe, l’invitation faite à une onze auteurs à venir en résidence travailler leur projet et le présenter à une quinzaine producteurs et des diffuseurs sous la forme de pitchs, n’ont plus à démontrer leur intérêt et leur impact. On en veut pour preuve les quatre films de la sélection 2023 ayant par le passé bénéficié du soutien de Doc Amazonie Caraïbe.
Par ailleurs, six directeurs de festivals internationaux, ainsi que la directrice du FIFAC, Mme Emmanuelle Choin, se sont réunis durant trois jours et ont posé des modalités de collaboration avec comme ambition sous-jacente de contribuer à l’autonomisation de nos filières périphériques.
Ces discussions ont abouti à la création du « Gran Caribe Film Festivals Club », dont l’objectif est d’offrir une plus grande visibilité aux productions et aux histoires de nos régions, de favoriser l’échange d’idées et de ressources et de renforcer les possibilités de développement professionnel pour les créateurs.
Tous ces éléments renforcent le rôle du FIFAC dans la structuration de la filière audiovisuelle et cinéma, dans une perspective de coopération inter- régionale.
Préalable nécessaire pour qui souhaite amplifier l’expression des communautés et les soutenir dans la création de leurs propres récits, leurs propres histoires.
En ce sens, l’implication du Pôle Image Maroni est fondamentale. Au travers de leurs actions de formation de jeunes locaux (le dispositif AOC avec 18 jeunes impliqués sur le FIFAC), mais aussi via les séances scolaires, des actions de médiation ciblées dans les quartiers Saint-Laurentais, ils préparent l’avènement d’une génération à venir, qui, fière de sa culture, saura porter sa voix, et la faire entendre de par le monde.
Le FIFAC vous donne rendez-vous la seconde quinzaine d’octobre 2024.
Mais auparavant, le FIFAC partira sur les routes, sur les fleuves, dans sa forme « Hors les Murs » en partenariat avec les établissements scolaires, les bibliothèques et les associations culturelles. Il ira dans les communes isolées de Guyane, pour des projections de documentaires issus de la sélection 2023.
