De gauche à droite : Elise de Laissardière, Administratrice judiciaire, Abdoullah Lala, Président de l’UNAPL Réunion, Pierrick Robert, Président de la CCI Réunion, Christophe Cambona, Directeur Adjoint du service recouvrement juridique CGSS Réunion, Réza Badat, l’Avocat au barreau de Saint Denis.
C’est devant un public de chef d’entreprises que l’UNAPL Réunion et ses adhérents se sont penchés sur le contexte et les situations économiques des entreprises libérales. Entre inflation et diminution d’activité dans de nombreux secteur, les professionnels libéraux sont inquiets et ont partagé avec la CGSS et la CCIR leurs préoccupations. Echanges et explications !
C’est en présence du Président de la CCI Réunion Pierrick Robert, du directeur Adjoint du service recouvrement juridique CGSS Réunion, Christophe Cambona, de l’Administratrice judiciaire, Elise de Laissardière et de l’Avocat au barreau de Saint Denis, Réza Badat, ainsi que plus de 30 chefs d’entreprises et représentants syndicaux que le Président de l’UNAPL Réunion, Abdoullah Lala a introduit la conférence en des termes inquiets : « Nous arrivons à la fin du cycle du « quoiqu’il en coute » cela engendre une conjoncture économique qui se dégrade. Beaucoup de chefs d’entreprise ont d’énormes difficultés à rembourser les prêts accordés pendant la crise sanitaire ».
Le président de la CCI, Pierrick Robert, constate quotidiennement que les chefs d’entreprises ont de grandes difficultés. « La Chambre de Commerce de la Réunion a signé une convention de partenariat avec la CGSS dans le cadre des entreprises en difficultés notamment. Il faut de l’anticipation. L’accent est mis sur la proximité des services de la CCI. Nous saluons l’UNAPL Réunion pour cette initiative, porteuse de solutions. Cette prise de conscience collective engage la responsabilité de chacun et c’est en réunissant l’ensemble des organisations professionnelles afin de travailler une feuille de route commune mettant en perspective des outils adaptés à l’ensemble des filières professionnelles Réunionnaises que nous serons plus à même d’anticiper et d’orienter les solutions de demain.»
Christophe Cambona, Directeur Adjoint du service recouvrement juridiques CGSS Réunion constate « une hausse d’entreprises créées , une hausse du nombre de cotisations encaissées et de contacts pris au sein des services de la CGSS. » Il témoigne qu’il y a de plus en plus de plans et d’échéanciers respectés par les chefs d’entreprises à La Réunion suite à la crise sanitaire, indicateur plutôt positif sur la situation des entreprises libérales sur l’île.
D’après tous les intervenants, dans le cas de difficultés, les chefs d’entreprises ne sont pas préparés à gérer des crises. « Nous sommes conditionnés à développer, à créer, à innover », explique Elise de Laissardière. D’où la nécessité d’un accompagnement important et il existe de plusieurs recours possibles. D’abord l’expert-comptable est le premier à pouvoir constater des difficultés d’une entreprise. Il en va de sa responsabilité de tirer la sonnette l’alarme et d’attirer l’attention du chef d’entreprise. Celui-ci pourra ensuite prendre attache avec les personnes ressources compétentes, comme les avocats par exemple.
Reza Badat, avocat au barreau de st Denis précise aussi « la principale mission de l’avocat est d’orienter et trouver des solutions de sauvetage des entreprises, de l’emploi et cela peut se produire en amont de la crise ultime. Les avocats, les experts comptables, les commissaires aux comptes doivent effectuer des diagnostics, mener des négociations bilatérales bien avant les procédures même de prévention qui se font sous l’égide du Président du Tribunal. »
Christophe Cambona lui aussi insiste sur l’anticipation indispensable de prendre contact avec la CGSS.« Nous pouvons analyser les situations des entreprises au cas par cas pour voir ce qui est envisageable en termes de remboursement de la dette sociale et mettre en place des échéanciers adaptés. En tant que service public notre intérêt est de favoriser le dynamisme économique sur le territoire. »
Elise de Laissardière, Administratrice judiciaire, profession libérale règlementée dont le rôle est d’accompagner, d’assister l’entreprise en trouvant des solutions et de mener l’entreprise a sa sortie de sa crise, cela passe par des diagnostics financiers, parfois même par des restructurations. Elle aussi insiste sur l’anticipation indispensable que doit avoir le chef d’entreprise vis-à-vis des difficultés rencontrées. « Lorsque la procédure est inévitable, il est important de désacraliser la judiciarisation d’une procédure. Certains aspects sont effrayants. Il faut passer au tribunal et par les canaux de la CCIR , par les conseils de l’expert-comptable grâce aux conseils de l’avocat. Ensemble, on peut apporter des solutions concrètes et possibles.
Giraud Payet, élu à la CCI Réunion, salue aussi l’initiative de cette table ronde qui permet de se réunir et de travailler collectivement pour trouver des solutions malgré le contexte économique difficile. « Nous sommes en effet à la fin d’un cycle et nous nous devons d’être solidaires, chacun d’entre nous se doit d’apporter des solutions pour sauver l’économie de notre territoire. Il est important de se concerter plus souvent ».
Abdoullah Lala de conclure en proposant de poursuivre des actions communes à ces structures avec les chefs d’entreprise. « L’UNAPL Réunion se doit, par les valeurs qui sont les nôtres, de mettre en place un réel accompagnement et de mener un travail pour les chefs d’entreprise à La Réunion. Il ne va du dynamisme de notre territoire ! ».
C’est en présence du Président de la CCI Réunion Pierrick Robert, du directeur Adjoint du service recouvrement juridique CGSS Réunion, Christophe Cambona, de l’Administratrice judiciaire, Elise de Laissardière et de l’Avocat au barreau de Saint Denis, Réza Badat, ainsi que plus de 30 chefs d’entreprises et représentants syndicaux que le Président de l’UNAPL Réunion, Abdoullah Lala a introduit la conférence en des termes inquiets : « Nous arrivons à la fin du cycle du « quoiqu’il en coute » cela engendre une conjoncture économique qui se dégrade. Beaucoup de chefs d’entreprise ont d’énormes difficultés à rembourser les prêts accordés pendant la crise sanitaire ».
Le président de la CCI, Pierrick Robert, constate quotidiennement que les chefs d’entreprises ont de grandes difficultés. « La Chambre de Commerce de la Réunion a signé une convention de partenariat avec la CGSS dans le cadre des entreprises en difficultés notamment. Il faut de l’anticipation. L’accent est mis sur la proximité des services de la CCI. Nous saluons l’UNAPL Réunion pour cette initiative, porteuse de solutions. Cette prise de conscience collective engage la responsabilité de chacun et c’est en réunissant l’ensemble des organisations professionnelles afin de travailler une feuille de route commune mettant en perspective des outils adaptés à l’ensemble des filières professionnelles Réunionnaises que nous serons plus à même d’anticiper et d’orienter les solutions de demain.»
Christophe Cambona, Directeur Adjoint du service recouvrement juridiques CGSS Réunion constate « une hausse d’entreprises créées , une hausse du nombre de cotisations encaissées et de contacts pris au sein des services de la CGSS. » Il témoigne qu’il y a de plus en plus de plans et d’échéanciers respectés par les chefs d’entreprises à La Réunion suite à la crise sanitaire, indicateur plutôt positif sur la situation des entreprises libérales sur l’île.
D’après tous les intervenants, dans le cas de difficultés, les chefs d’entreprises ne sont pas préparés à gérer des crises. « Nous sommes conditionnés à développer, à créer, à innover », explique Elise de Laissardière. D’où la nécessité d’un accompagnement important et il existe de plusieurs recours possibles. D’abord l’expert-comptable est le premier à pouvoir constater des difficultés d’une entreprise. Il en va de sa responsabilité de tirer la sonnette l’alarme et d’attirer l’attention du chef d’entreprise. Celui-ci pourra ensuite prendre attache avec les personnes ressources compétentes, comme les avocats par exemple.
Reza Badat, avocat au barreau de st Denis précise aussi « la principale mission de l’avocat est d’orienter et trouver des solutions de sauvetage des entreprises, de l’emploi et cela peut se produire en amont de la crise ultime. Les avocats, les experts comptables, les commissaires aux comptes doivent effectuer des diagnostics, mener des négociations bilatérales bien avant les procédures même de prévention qui se font sous l’égide du Président du Tribunal. »
Christophe Cambona lui aussi insiste sur l’anticipation indispensable de prendre contact avec la CGSS.« Nous pouvons analyser les situations des entreprises au cas par cas pour voir ce qui est envisageable en termes de remboursement de la dette sociale et mettre en place des échéanciers adaptés. En tant que service public notre intérêt est de favoriser le dynamisme économique sur le territoire. »
Elise de Laissardière, Administratrice judiciaire, profession libérale règlementée dont le rôle est d’accompagner, d’assister l’entreprise en trouvant des solutions et de mener l’entreprise a sa sortie de sa crise, cela passe par des diagnostics financiers, parfois même par des restructurations. Elle aussi insiste sur l’anticipation indispensable que doit avoir le chef d’entreprise vis-à-vis des difficultés rencontrées. « Lorsque la procédure est inévitable, il est important de désacraliser la judiciarisation d’une procédure. Certains aspects sont effrayants. Il faut passer au tribunal et par les canaux de la CCIR , par les conseils de l’expert-comptable grâce aux conseils de l’avocat. Ensemble, on peut apporter des solutions concrètes et possibles.
Giraud Payet, élu à la CCI Réunion, salue aussi l’initiative de cette table ronde qui permet de se réunir et de travailler collectivement pour trouver des solutions malgré le contexte économique difficile. « Nous sommes en effet à la fin d’un cycle et nous nous devons d’être solidaires, chacun d’entre nous se doit d’apporter des solutions pour sauver l’économie de notre territoire. Il est important de se concerter plus souvent ».
Abdoullah Lala de conclure en proposant de poursuivre des actions communes à ces structures avec les chefs d’entreprise. « L’UNAPL Réunion se doit, par les valeurs qui sont les nôtres, de mettre en place un réel accompagnement et de mener un travail pour les chefs d’entreprise à La Réunion. Il ne va du dynamisme de notre territoire ! ».