Dans le cadre de la programmation spéciale de France Télévisions « Nous Paysans » , « Outre-mer, et si on bougeait les lignes ? » - le magazine d’information du Pôle Outre-mer de France Télévisions présenté par Karine Zabulon débattra le 2 mars prochain avec ses invités sur l'autonomie alimentaire en Outre-mer.
Tendre vers l’autonomie alimentaire en 2030, c'est l’objectif qu'assignent les pouvoirs publics à l’agriculture des Outre-mer. Un objectif ambitieux si l’on se fie au poids actuel des importations nécessaires à l'alimentation de la population. La crise sanitaire, avec les ruptures qu’elle a entraînées dans certaines lignes d’approvisionnement, a mis en évidence cette dépendance alimentaire.
Pénurie du foncier, risques naturels, coût des intrants, les causes de ce déficit sont nombreuses mais la situation évolue. Des initiatives sont à l’œuvre pour développer circuits courts et filières bio, élevage et légumes pays. Des productions destinées aux marchés locaux s’ajoutent de plus en plus souvent aux deux piliers historiques de l’agriculture des Outre-mer, la banane et la canne à sucre. La prise de conscience environnementale, la faiblesse du pouvoir d’achat, les préoccupations de santé publique sont autant de facteurs qui pèsent aussi sur ces évolutions.
Pour approfondir la question, les rédactions du réseau des 1ère ont interrogé agriculteurs, éleveurs, chercheurs, consommateurs et responsables administratifs. Des témoignages tournés depuis La Réunion, Mayotte et la Nouvelle-Calédonie viendront illustrer et enrichir les échanges.
Les intervenants :
Tendre vers l’autonomie alimentaire en 2030, c'est l’objectif qu'assignent les pouvoirs publics à l’agriculture des Outre-mer. Un objectif ambitieux si l’on se fie au poids actuel des importations nécessaires à l'alimentation de la population. La crise sanitaire, avec les ruptures qu’elle a entraînées dans certaines lignes d’approvisionnement, a mis en évidence cette dépendance alimentaire.
Pénurie du foncier, risques naturels, coût des intrants, les causes de ce déficit sont nombreuses mais la situation évolue. Des initiatives sont à l’œuvre pour développer circuits courts et filières bio, élevage et légumes pays. Des productions destinées aux marchés locaux s’ajoutent de plus en plus souvent aux deux piliers historiques de l’agriculture des Outre-mer, la banane et la canne à sucre. La prise de conscience environnementale, la faiblesse du pouvoir d’achat, les préoccupations de santé publique sont autant de facteurs qui pèsent aussi sur ces évolutions.
Pour approfondir la question, les rédactions du réseau des 1ère ont interrogé agriculteurs, éleveurs, chercheurs, consommateurs et responsables administratifs. Des témoignages tournés depuis La Réunion, Mayotte et la Nouvelle-Calédonie viendront illustrer et enrichir les échanges.
Les intervenants :
- Nicolas Baretje, Chef culinaire en Polynésie
- Dr Harry Ozier-Lafontaine, Directeur de recherche INRAE ( Institut national de la recherche agronomique) - Guadeloupe
- Christophe Mouvet, Chef de projet Chlordécone au BRGM (Bureau de recherches géologiques et minières) - Orléans
- Jacques Andrieu, Directeur général ODEADOM (Office de développement de l'
économie agricole d'Outre-mer) - Benoît Lombriere, Délégué général adjoint EURODOM (L'Europe et les Départements d'Outre-mer)
- Bernard Bonnet, Comité de pilotage collectif Oasis Réunion.