Passion Outremer "Tous les âmes de Guyane" (Dimanche 24 Avril 20h50)
Daniel Picouly met le cap sur la Guyane. Terre de mélanges, ce bout de France en Amérique du Sud possède un patrimoine d’une richesse incomparable. Rencontre avec des passionnés qui se battent pour valoriser leur histoire et préserver leur culture.
Daniel Picouly met le cap sur la Guyane. Terre de mélanges, ce bout de France en Amérique du Sud possède un patrimoine d’une richesse incomparable. Rencontre avec des passionnés qui se battent pour valoriser leur histoire et préserver leur culture.
Située entre le Brésil et le Suriname, au cœur de la forêt amazonienne, la Guyane est le plus vaste des départements français. D’une superficie de 84 000 km2, sa nature luxuriante abrite une biodiversité extraordinaire. Ici, les premières traces de présence humaine remontent à huit mille ans.
Au fil du temps, avec les différentes vagues de peuplement, la Guyane est devenue une société multiculturelle héritière d’un patrimoine particulièrement riche que nombre de ses habitants cherchent à préserver. C’est le cas de Francky Joan qui entend bien perpétuer les traditions de ses ancêtres Palikur. Nomade à l’origine, cette ethnie amérindienne a fini par se sédentariser.
Depuis les années 1970, elle est installée à Favard, dans l’est du pays, le long de la rivière Oyak. Francky est le vice-président d’une association qui œuvre pour la transmission du savoir-faire de ce peuple : le tressage en fibres naturelles.
À l’extrême ouest, dans le village d’Awala-Yalimapo, situé à l’embouchure du Maroni, les Kali’na, musiciens réputés, perpétuent la fabrication du sanpula, le tambour traditionnel amérindien. Ailleurs, François Bagadi, moniteur forestier pour le parc amazonien de Guyane, participe à la valorisation de l’héritage culturel des descendants des Bushinengés, ces esclaves qui, s’étant rebellés, ont fui les plantations.
Au large de Kourou, sur les îles du Salut, c’est la mémoire de la colonie pénitentiaire que l’on s’efforce de conserver. Pour ce faire, Diego Balata et les membres de l’association Chantiers, histoire et architecture médiévales y restaurent les bâtiments du bagne.
Après un détour par Saint-Laurent-du-Maroni, construit par l’administration pénitentiaire, le voyage s’achève à Cayenne. La ville, où se sont établis de nombreux forçats après leur libération, recèle quantité d’édifices classés…
Au fil du temps, avec les différentes vagues de peuplement, la Guyane est devenue une société multiculturelle héritière d’un patrimoine particulièrement riche que nombre de ses habitants cherchent à préserver. C’est le cas de Francky Joan qui entend bien perpétuer les traditions de ses ancêtres Palikur. Nomade à l’origine, cette ethnie amérindienne a fini par se sédentariser.
Depuis les années 1970, elle est installée à Favard, dans l’est du pays, le long de la rivière Oyak. Francky est le vice-président d’une association qui œuvre pour la transmission du savoir-faire de ce peuple : le tressage en fibres naturelles.
À l’extrême ouest, dans le village d’Awala-Yalimapo, situé à l’embouchure du Maroni, les Kali’na, musiciens réputés, perpétuent la fabrication du sanpula, le tambour traditionnel amérindien. Ailleurs, François Bagadi, moniteur forestier pour le parc amazonien de Guyane, participe à la valorisation de l’héritage culturel des descendants des Bushinengés, ces esclaves qui, s’étant rebellés, ont fui les plantations.
Au large de Kourou, sur les îles du Salut, c’est la mémoire de la colonie pénitentiaire que l’on s’efforce de conserver. Pour ce faire, Diego Balata et les membres de l’association Chantiers, histoire et architecture médiévales y restaurent les bâtiments du bagne.
Après un détour par Saint-Laurent-du-Maroni, construit par l’administration pénitentiaire, le voyage s’achève à Cayenne. La ville, où se sont établis de nombreux forçats après leur libération, recèle quantité d’édifices classés…
Embarqué "Polynésie, un paradis en danger" (Mercredi 27 Avril 20h50)
Après la Guyane, La Réunion, Mayotte et Saint-Barthélemy, la série « Embarqué » poursuit sa découverte des coulisses des territoires d’Outre-mer en Pacifique sud. Prisée d’un nombre toujours plus grand de touristes, la Polynésie française a été bouleversée par son nouveau statut de destination de rêve.
Après la Guyane, La Réunion, Mayotte et Saint-Barthélemy, la série « Embarqué » poursuit sa découverte des coulisses des territoires d’Outre-mer en Pacifique sud. Prisée d’un nombre toujours plus grand de touristes, la Polynésie française a été bouleversée par son nouveau statut de destination de rêve.
L’archipel des Tuamotu, situé à une heure d’avion de Tahiti, ne compte pas moins de 76 îles et atolls. Parmi ceux-ci, Rangiroa est l’un des plus impressionnants, un lieu unique pour la plongée. Pourtant, si les Tuamotu attirent les touristes, les Polynésiens sont de plus en plus nombreux à partir.
Depuis la fin des essais nucléaires et la crise de la perle, l’archipel a perdu de son attractivité. Avec une économie en baisse, la culture du coprah et la pêche restent les seuls poumons économiques. Les ressortissants préfèrent tenter leur chance à Tahiti, dans l’espoir de trouver du travail... Parfois en vain. Cap sur les Tuamotu, à la rencontre des habitants de cet archipel parmi les plus beaux du monde.
À 21.45, L’Envers du paradis : Tahiti
À plus de 18 000 km de la métropole, la Polynésie française compte 118 îles, mais la moitié de sa population se concentre sur la plus grande : la mythique Tahiti. Avec ses plages de rêve, ses lagons aux eaux cristallines et sa végétation luxuriante, l’archipel accueille chaque année 200 000 touristes.
C’est la destination par excellence des voyages de noces et des lunes de miel. Mais, derrière cette image de carte postale se cache une réalité beaucoup moins paradisiaque…
Depuis la fin des essais nucléaires et la crise de la perle, l’archipel a perdu de son attractivité. Avec une économie en baisse, la culture du coprah et la pêche restent les seuls poumons économiques. Les ressortissants préfèrent tenter leur chance à Tahiti, dans l’espoir de trouver du travail... Parfois en vain. Cap sur les Tuamotu, à la rencontre des habitants de cet archipel parmi les plus beaux du monde.
À 21.45, L’Envers du paradis : Tahiti
À plus de 18 000 km de la métropole, la Polynésie française compte 118 îles, mais la moitié de sa population se concentre sur la plus grande : la mythique Tahiti. Avec ses plages de rêve, ses lagons aux eaux cristallines et sa végétation luxuriante, l’archipel accueille chaque année 200 000 touristes.
C’est la destination par excellence des voyages de noces et des lunes de miel. Mais, derrière cette image de carte postale se cache une réalité beaucoup moins paradisiaque…
Népal Renaissance (Samedi 23 Avril 19h35)
Ils avaient participé à l’aventure Par-delà les hauteurs*. Sébé et Loïc, deux jeunes footballeurs de banlieue parisienne, repartent au Népal après le terrible séisme d’avril 2015. Ils veulent constater les dégâts causés par le tremblement de terre afin d’identifier des solutions concrètes pour aider le pays à se relever.
Un an après la catastrophe ayant fait près de 9 000 morts dans le pays, voici le récit de leur second voyage.
Ils avaient participé à l’aventure Par-delà les hauteurs*. Sébé et Loïc, deux jeunes footballeurs de banlieue parisienne, repartent au Népal après le terrible séisme d’avril 2015. Ils veulent constater les dégâts causés par le tremblement de terre afin d’identifier des solutions concrètes pour aider le pays à se relever.
Un an après la catastrophe ayant fait près de 9 000 morts dans le pays, voici le récit de leur second voyage.
25 avril 2015, le Népal est touché par le plus violent séisme de son histoire récente, d’une magnitude de 7,9 sur l’échelle de Richter.
Les répliques sont violentes et nombreuses. La capitale, Katmandou, est durement touchée avec deux mille morts. Le bilan atteint neuf mille dans tout le pays. Le Népal est l’un des pays les plus pauvres au monde, la protection contre les risques sismiques y demeure un vœu pieu.
Le groupe de onze jeunes footballeurs de banlieue (Tremblay-en-France et Cergy-Pontoise), en dynamique de réinsertion sociale, partis l’année dernière, se mobilise rapidement, organisant des collectes de fonds.
Très vite, l’envie de retourner sur place les gagne, et ils désignent deux ambassadeurs, Sébé et Loïc. Choisis pour leur regard original et plein d’empathie pour la population locale, ceux-ci sont chargés de constater les dégâts causés par le tremblement de terre afin d’identifier des solutions concrètes pour aider à la renaissance du pays.
À l’aéroport, ils sont accueillis par Nima Pingba Sherpa, leur guide dans l’ascension du Kala Pattar (5 600 mètres, face à l’Everest). Dans les rues de la capitale apparaissent peu à peu les ravages causés par la catastrophe naturelle.
Les destructions sont très localisées mais considérables. Les quartiers historiques sont les plus dévastés. Quelques jours avant le drame, ils étaient sur place. L’émotion les gagne à la vue de temples lourdement endommagés : « À cet endroit où on est aujourd’hui, il y a eu des morts, il y a eu plein de victimes. Ça aurait pu être nous, on est rentrés deux semaines après… On se remet tout ça en tête », lâche Sébé.
Sébé et Loïc quittent Katmandou pour s’aventurer hors des sentiers battus par les médias pour gagner le petit village de leur sherpa, là même où ils avaient séjourné au printemps 2015.
C’est dans cette zone que la seconde secousse fut la plus forte. À la différence de la capitale, le montant de l’aide distribuée par l’État est très faible. Tout juste de quoi dresser des tentes et acheter quelques couvertures en prévision de l’hiver, très rude dans les montagnes.
Plus loin, un vieux paysan raconte son histoire, celle de Sisyphe au Népal : pendant toute sa vie, il a économisé pour s’offrir une maison. Alors qu’il venait d’en achever la construction, le séisme l’a réduite à un tas de pierres, sous ses yeux.
Quand ils évoquent leur situation, les habitants impressionnent Sébé et Loïc par leur philosophie : « Nous avons perdu en un jour ce que nous avions construit en vingt ans, alors, au fond de nous, nous sommes très tristes, mais en même temps nous savons que nous sommes en vie. Ailleurs, il y a eu beaucoup de morts, alors, nous sommes heureux d’être ensemble. »
Après le retour en France de leurs deux ambassadeurs, le groupes de onze amis a mis en place une série d’actions solidaires, avec le concours des éducateurs de leur maison de quartier. Ils ont notamment récolté des fonds pour la construction d’une école dans le village de leur sherpa…
Les répliques sont violentes et nombreuses. La capitale, Katmandou, est durement touchée avec deux mille morts. Le bilan atteint neuf mille dans tout le pays. Le Népal est l’un des pays les plus pauvres au monde, la protection contre les risques sismiques y demeure un vœu pieu.
Le groupe de onze jeunes footballeurs de banlieue (Tremblay-en-France et Cergy-Pontoise), en dynamique de réinsertion sociale, partis l’année dernière, se mobilise rapidement, organisant des collectes de fonds.
Très vite, l’envie de retourner sur place les gagne, et ils désignent deux ambassadeurs, Sébé et Loïc. Choisis pour leur regard original et plein d’empathie pour la population locale, ceux-ci sont chargés de constater les dégâts causés par le tremblement de terre afin d’identifier des solutions concrètes pour aider à la renaissance du pays.
À l’aéroport, ils sont accueillis par Nima Pingba Sherpa, leur guide dans l’ascension du Kala Pattar (5 600 mètres, face à l’Everest). Dans les rues de la capitale apparaissent peu à peu les ravages causés par la catastrophe naturelle.
Les destructions sont très localisées mais considérables. Les quartiers historiques sont les plus dévastés. Quelques jours avant le drame, ils étaient sur place. L’émotion les gagne à la vue de temples lourdement endommagés : « À cet endroit où on est aujourd’hui, il y a eu des morts, il y a eu plein de victimes. Ça aurait pu être nous, on est rentrés deux semaines après… On se remet tout ça en tête », lâche Sébé.
Sébé et Loïc quittent Katmandou pour s’aventurer hors des sentiers battus par les médias pour gagner le petit village de leur sherpa, là même où ils avaient séjourné au printemps 2015.
C’est dans cette zone que la seconde secousse fut la plus forte. À la différence de la capitale, le montant de l’aide distribuée par l’État est très faible. Tout juste de quoi dresser des tentes et acheter quelques couvertures en prévision de l’hiver, très rude dans les montagnes.
Plus loin, un vieux paysan raconte son histoire, celle de Sisyphe au Népal : pendant toute sa vie, il a économisé pour s’offrir une maison. Alors qu’il venait d’en achever la construction, le séisme l’a réduite à un tas de pierres, sous ses yeux.
Quand ils évoquent leur situation, les habitants impressionnent Sébé et Loïc par leur philosophie : « Nous avons perdu en un jour ce que nous avions construit en vingt ans, alors, au fond de nous, nous sommes très tristes, mais en même temps nous savons que nous sommes en vie. Ailleurs, il y a eu beaucoup de morts, alors, nous sommes heureux d’être ensemble. »
Après le retour en France de leurs deux ambassadeurs, le groupes de onze amis a mis en place une série d’actions solidaires, avec le concours des éducateurs de leur maison de quartier. Ils ont notamment récolté des fonds pour la construction d’une école dans le village de leur sherpa…
Le Ring "Ibeyi & Christine Salem" (Samedi 23 Avril 23h45)
Le duo Ibeyi et la chanteuse réunionnaise Christine Salem se succèdent sur l’arène musicale de la Bellevilloise. Avant de défendre leurs titres sur Le Ring, elles se confient à Aline Afanoukoé.
Le duo Ibeyi et la chanteuse réunionnaise Christine Salem se succèdent sur l’arène musicale de la Bellevilloise. Avant de défendre leurs titres sur Le Ring, elles se confient à Aline Afanoukoé.
On n’arrête plus le phénomène Ibeyi ! Chaque concert affiche complet. Après la Gaîté lyrique et le Trianon, c’est sur Le Ring que le duo vient partager sa soul moderne et ses mélodies envoûtantes.
Après la prestation des sœurs jumelles, la grande voix du maloya, la Réunionnaise Christine Salem, vient présenter son sixième opus. Larg pa lo kor porte les traces de nombreuses rencontres, notamment son histoire d’amitié et de musique avec le groupe Moriarty. Un album dense et éclectique, riche des multiples influences revendiquées par l’artiste.
Après la prestation des sœurs jumelles, la grande voix du maloya, la Réunionnaise Christine Salem, vient présenter son sixième opus. Larg pa lo kor porte les traces de nombreuses rencontres, notamment son histoire d’amitié et de musique avec le groupe Moriarty. Un album dense et éclectique, riche des multiples influences revendiquées par l’artiste.