La nuit de l'Océanie: Dimanche 31 Janvier à partir de 20h45
Alors que se déroule la 13e édition du FIFO (Festival international du film documentaire océanien), du 30 janvier au 7 février 2016 à Tahiti, Laurent Bignolas donne carte blanche à la création océanienne avec un long-métrage, suivi d’une pléiade de documentaires.
Les chemins de la liberté
Australie occidentale, 1931. M. Neville, protecteur en chef des Aborigènes, présente le programme gouvernemental qu’il supervise depuis dix ans : arrachant des enfants indigènes et métis à leur famille, il les place dans des institutions pour qu’ils soient « éduqués à l’anglaise » et deviennent les domestiques et les ouvriers des familles d’immigrés blancs. « Car c’est malgré lui qu’un indigène doit être aidé », affirme-t-il.
Près du désert de Gibson, à Jigalong, Molly, Daisy, sa jeune sœur, et leur cousine Gracie sont enlevées à leurs mères et transférées à Moore River, une colonie située deux mille kilomètres plus au sud.
Elles découvrent bientôt ce que l’on attend d’elles : oublier leur famille et abandonner leur langue maternelle et leur culture. Refusant cette condition, Molly décide alors de fuir avec Gracie et Daisy. Les trois fillettes entament à pied un long périple à travers le bush australien, longeant la clôture à lapins qui séparent l’Australie en deux.
Aidé par la police, le traqueur du camp, Moodoo, se lance à leurs trousses… Le Chemin de la liberté dénonce une terrible réalité, celle de la « génération volée ». Entre 1900 et la fin des années 1960, des milliers d’enfants aborigènes ont été retirés de force à leurs parents par les autorités australiennes.
Car l’odyssée de ces trois petites filles est une histoire vraie. Le film est d’ailleurs l’adaptation du livre Rabbit-Proof Fence, écrit par la propre fille de Molly, Doris Pilkington Garimara. Le réalisateur australien Phillip Noyce plonge dans les heures sombres de son pays, comme un devoir de mémoire et de conscience. Un film poignant sublimé par la musique envoûtante de Peter Gabriel.
Avec Evelyn Sampi, Tianna Sansbury, Laura Monaghan, Kenneth Branagh...
À 22.25: La Révolte des rêves (Documentaire): En 2006, l’Australie, qui n’a toujours pas signé de traité avec sa première nation, veut créer la plus grande poubelle nucléaire du monde à Muckaty, une terre sacrée aborigène... Un documentaire percutant et poignant récompensé dans plusieurs festivals.
Et aussi… Cette « nuit pacifique » se poursuit avec d’autres documentaires présentés au FIFO : Raimana World (présenté au FIFO 2016 hors compétition), Tatau, la culture d’un art (prix du Scan, meilleure production locale en 2015), Rapanui, l’histoire secrète de l’île de Pâques et Sur le dos des baleines.
Alors que se déroule la 13e édition du FIFO (Festival international du film documentaire océanien), du 30 janvier au 7 février 2016 à Tahiti, Laurent Bignolas donne carte blanche à la création océanienne avec un long-métrage, suivi d’une pléiade de documentaires.
Les chemins de la liberté
Australie occidentale, 1931. M. Neville, protecteur en chef des Aborigènes, présente le programme gouvernemental qu’il supervise depuis dix ans : arrachant des enfants indigènes et métis à leur famille, il les place dans des institutions pour qu’ils soient « éduqués à l’anglaise » et deviennent les domestiques et les ouvriers des familles d’immigrés blancs. « Car c’est malgré lui qu’un indigène doit être aidé », affirme-t-il.
Près du désert de Gibson, à Jigalong, Molly, Daisy, sa jeune sœur, et leur cousine Gracie sont enlevées à leurs mères et transférées à Moore River, une colonie située deux mille kilomètres plus au sud.
Elles découvrent bientôt ce que l’on attend d’elles : oublier leur famille et abandonner leur langue maternelle et leur culture. Refusant cette condition, Molly décide alors de fuir avec Gracie et Daisy. Les trois fillettes entament à pied un long périple à travers le bush australien, longeant la clôture à lapins qui séparent l’Australie en deux.
Aidé par la police, le traqueur du camp, Moodoo, se lance à leurs trousses… Le Chemin de la liberté dénonce une terrible réalité, celle de la « génération volée ». Entre 1900 et la fin des années 1960, des milliers d’enfants aborigènes ont été retirés de force à leurs parents par les autorités australiennes.
Car l’odyssée de ces trois petites filles est une histoire vraie. Le film est d’ailleurs l’adaptation du livre Rabbit-Proof Fence, écrit par la propre fille de Molly, Doris Pilkington Garimara. Le réalisateur australien Phillip Noyce plonge dans les heures sombres de son pays, comme un devoir de mémoire et de conscience. Un film poignant sublimé par la musique envoûtante de Peter Gabriel.
Avec Evelyn Sampi, Tianna Sansbury, Laura Monaghan, Kenneth Branagh...
À 22.25: La Révolte des rêves (Documentaire): En 2006, l’Australie, qui n’a toujours pas signé de traité avec sa première nation, veut créer la plus grande poubelle nucléaire du monde à Muckaty, une terre sacrée aborigène... Un documentaire percutant et poignant récompensé dans plusieurs festivals.
Et aussi… Cette « nuit pacifique » se poursuit avec d’autres documentaires présentés au FIFO : Raimana World (présenté au FIFO 2016 hors compétition), Tatau, la culture d’un art (prix du Scan, meilleure production locale en 2015), Rapanui, l’histoire secrète de l’île de Pâques et Sur le dos des baleines.
Archipels: Black Panther Woman
Quarante ans après, Marlene Cummins, femme aborigène, rompt le silence et raconte l’histoire de son viol pendant le mouvement de protestation australien des Black Panthers. Une façon pour elle d’affronter aujourd’hui ses démons. Ce documentaire a reçu notamment le prix du Jury au Festival international du Film d’Outremer (FIFO) en 2015.
En 1972, Marlene Cummins tombe follement amoureuse du leader d’une branche australienne des Black Panthers… Quarante ans après, Marlène se joint à un rassemblement international de Black Panthers à New York.
Ce voyage la ramène à son histoire d’amour, au temps passé avec les Panthers et à la question de la place des femmes dans ce mouvement. Toujours aux prises avec ses démons, elle révèle un secret enfoui, pour mieux les combattre… Marlene Cummins était une adolescente pauvre et défavorisée, victime de discrimination, lorsqu’elle rencontra le leader des Black Panthers du Queensland.
Le court épisode du mouvement de Brisbane s’inspirait directement de celui des États-Unis : même politique, même forme de militantisme, de style vestimentaire et de défiance dans l’attitude... Cette branche des Black Panthers, surveillée par la police et les renseignements généraux, menait des actions en faveur de la reconnaissance du peuple aborigène.
Dimanche 31 Janvier 14h45
Quarante ans après, Marlene Cummins, femme aborigène, rompt le silence et raconte l’histoire de son viol pendant le mouvement de protestation australien des Black Panthers. Une façon pour elle d’affronter aujourd’hui ses démons. Ce documentaire a reçu notamment le prix du Jury au Festival international du Film d’Outremer (FIFO) en 2015.
En 1972, Marlene Cummins tombe follement amoureuse du leader d’une branche australienne des Black Panthers… Quarante ans après, Marlène se joint à un rassemblement international de Black Panthers à New York.
Ce voyage la ramène à son histoire d’amour, au temps passé avec les Panthers et à la question de la place des femmes dans ce mouvement. Toujours aux prises avec ses démons, elle révèle un secret enfoui, pour mieux les combattre… Marlene Cummins était une adolescente pauvre et défavorisée, victime de discrimination, lorsqu’elle rencontra le leader des Black Panthers du Queensland.
Le court épisode du mouvement de Brisbane s’inspirait directement de celui des États-Unis : même politique, même forme de militantisme, de style vestimentaire et de défiance dans l’attitude... Cette branche des Black Panthers, surveillée par la police et les renseignements généraux, menait des actions en faveur de la reconnaissance du peuple aborigène.
Dimanche 31 Janvier 14h45
Le Ring: Blacko & L.E.J
L’arène de « La Bellevilloise » est en ébullition. Après un échange musclé avec l’arbitre Aline Afanoukoé, deux artistes se succèdent pour une session « live » exclusive de cinq titres. Cette fois, c’est au tour du rappeur Blacko, échappé du groupe Sniper, de défendre les chansons de son dernier album, Dualité, et du phénomène L.E.J — prononcez « Elijay » — de se prêter aux rituels de ce rendez-vous musical !
Vendredi 5 Février 23h45
L’arène de « La Bellevilloise » est en ébullition. Après un échange musclé avec l’arbitre Aline Afanoukoé, deux artistes se succèdent pour une session « live » exclusive de cinq titres. Cette fois, c’est au tour du rappeur Blacko, échappé du groupe Sniper, de défendre les chansons de son dernier album, Dualité, et du phénomène L.E.J — prononcez « Elijay » — de se prêter aux rituels de ce rendez-vous musical !
Vendredi 5 Février 23h45
© D’VISION
Ciné Mix: Point Break, Extrême limite
Los Angeles, côte ouest des États-Unis. Affublés de masques à l’effigie d’anciens chefs d’État américains, les membres d’un gang, qui se surnomment eux-mêmes « les ex-présidents », braquent des banques pour pouvoir mener la vie qu’ils aiment : celle de surfeurs libres de toute contrainte matérielle.
Mais Bhodi, le leader de cette bande de voyous sportifs, semble prêt à courir tous les risques pour ressentir la montée d’adrénaline ailleurs que sur sa planche…
Alors qu’ils traînent comme à l’accoutumée sur la plage, Bhodi et ses copains font la connaissance de Johnny Utah, qu’ils ne vont pas tarder à accepter au sein de leur groupe. Aucun d’entre eux ne se doute que leur nouvel ami est en réalité un agent du FBI, envoyé par la police fédérale pour les démasquer.
Contre toute attente, Johnny est vite séduit par l’esprit libre et le style de vie des surfeurs. Cela ne va pas faciliter sa mission…
Avec Patrick Swayze (Bhodi), Keanu Reeves (Johnny Utah), Gary Busey (Angelo Papass), James LeGros (Reach)…
Lundi 1er Février 20h45
Los Angeles, côte ouest des États-Unis. Affublés de masques à l’effigie d’anciens chefs d’État américains, les membres d’un gang, qui se surnomment eux-mêmes « les ex-présidents », braquent des banques pour pouvoir mener la vie qu’ils aiment : celle de surfeurs libres de toute contrainte matérielle.
Mais Bhodi, le leader de cette bande de voyous sportifs, semble prêt à courir tous les risques pour ressentir la montée d’adrénaline ailleurs que sur sa planche…
Alors qu’ils traînent comme à l’accoutumée sur la plage, Bhodi et ses copains font la connaissance de Johnny Utah, qu’ils ne vont pas tarder à accepter au sein de leur groupe. Aucun d’entre eux ne se doute que leur nouvel ami est en réalité un agent du FBI, envoyé par la police fédérale pour les démasquer.
Contre toute attente, Johnny est vite séduit par l’esprit libre et le style de vie des surfeurs. Cela ne va pas faciliter sa mission…
Avec Patrick Swayze (Bhodi), Keanu Reeves (Johnny Utah), Gary Busey (Angelo Papass), James LeGros (Reach)…
Lundi 1er Février 20h45