A l’occasion de la Semaine de la Qualité de Vie et les Conditions de Travail 2023, l’Agence régionale pour l’amélioration des conditions de travail (ARACT) de La Réunion a organisé ce mardi 20 juin une table ronde sur le thème des transitions écologiques, numériques et sociétales. Entre constats et anticipations envisageables, les échanges ont été intenses entre des experts, des acteurs économiques ainsi rassemblés afin de mettre en avant des stratégies et opportunités pour un avenir professionnel agréable et durable.
L’Aract a pleinement joué son rôle d'ensemblier pour mettre en synergie les actions et les acteurs impliqués dans l’amélioration de la Qualité de Vie et les Conditions de Travail lors de cette table ronde qui a introduit la thématique sur les transitions et le développement durable.
Ce moment de rencontres et de partage a été marqué par des échanges constructifs et une volonté commune de placer les entreprises réunionnaises à l’avant-garde des transitions nécessaires pour répondre aux enjeux de demain. « Les participants ont souligné l’importance de conjuguer les efforts de tous les acteurs du monde du travail, y compris les entreprises, les syndicats, les pouvoirs publics et la société civile pour réussir ces transformations, en répondant aux attentes des salariés et en ménageant l’efficacité des entreprises », explique Corinne Dubois, Directrice de l’Aract.
Effectivement, en cette première journée de la semaine de la qualité de vie et les conditions de travail de nombreux intervenants ont partagé leurs réflexions et leurs expériences sur la nécessité d’adopter des pratiques respectueuses de l’environnement, repenser les locaux, la mobilité, un nouvel angle d’approche de la santé ainsi que développer l’attractivité du travail.
En introduction, la chercheuse à Météo France, Marie-Dominique Leroux a présenté le travail d’anticipation à La Réunion effectué par Météo France. Au delà de l’aspect anxiogène que ces prévisions insufflent, les prévisions spécifiques à La Réunion sont importantes et imposent une prise de conscience globale et générale. Dans le monde du travail, 85% des actifs se sentent préoccupés par les urgences climatiques. L’entreprise et les institutions ayant autorité doivent anticiper et prendre en compte ces changements, notamment sur le bâtiment.
Les bâtiments vont devoir être adaptés pour répondre aux changements climatiques. Laurence Wai-Lune est intervenue sur les aménagements des locaux que le territoire devrait anticiper, illustré par l’exemple de l’organisme architectural du Costa Rica, prônant une réduction de la consommation d’énergie, et l’utilisation des ressources locales et naturelles. L’objectif de cette évolution des usages est de remettre en accord, l’homme et la nature. Dans les constructions et le bâti, il est important aussi de penser globalement le cycle de vie du bâtiment. Repenser nos modes de vie avec une mise en accord des réalités financières et les attentes de confort.
Le Programme ASSURE de l’ADIR pour l’accompagnement aux économies d’énergies pour les industriels de La Réunion : pour mesurer et suivre les consommations d’énergies. Et propose une formation des référents énergie dans l’industrie.
C’est ensuite sur l’impact des variations climatiques sur la mobilité que les discussions se sont orientées. Un Plan de mobilité des entreprises (PDME) avec un dialogue social franc et sincère doit être imposé. Car aujourd’hui, La Réunion compte 2 millions de déplacements quotidiens à dont 66% sont effectués en voiture. 7% de ces déplacements sont effectués en transports en commun et 25% se font de manière piétonne alors qu’1% à vélo et 1% en deux roues motorisées (avec une montée en puissance de ce mode récemment).
Le covoiturage et les évolutions des habitudes de déplacements et comportementales doivent être opérées. L’ADEME propose des accompagnements financiers pour s’adapter aux besoins des salariés qui diversifient leurs moyens de transports pour venir et partir du travail.
L’application Karos développant le covoiturage est en plein essor sur l’île et copte aujourd’hui 40.000 co-voitureurs.
Bien entendu, qui dit réchauffement climatique implique des conséquences qui peuvent être conséquentes sur la Santé. Le risque dû aux UV va s’intensifier. La CGSS s’est engagée récemment par le biais d’une étude qui démontre un lien entre l’exposition aux rayons UV et l’activité professionnelles sur les cancers de la peau. Il doit y avoir une évaluation et une prise en considération de ces risques pour la santé des salariés. D’ailleurs, la CGSS met en place un dispositif d’accompagnement financier des aménagements à effectuer pour les entreprises qui doivent évoluer. Laurence Payet Jacquart Ingénieure conseil a la CGSS, représentante de la CGSS.
Autre implication directe de la transition climatique sur le travail est l’attractivité des entreprises. Cela se joue sur les valeurs de l’entreprise, l’image de celle-ci et celui du métier, en proposant notamment un processus d’intégration, une réorganisation du planning ou des horaires ainsi que le contenu du travail, de la reconnaissance, la charge mentale ou physique : semaine de 4 jours, télétravail généralisé, équilibre entre vie personnelle et vie professionnelle, avantages… Tout est envisageable dans l’attractivité de certains métiers en tension.
« Il est indispensable de développer ces aspects avec un dialogue social permanent qui permette de répondre efficacement aux attentes des salariés tout en permettant la bonne marche de l’entreprise », conclut Yannick Galais, représentant de la CFDT au sein de l’Aract.
L’Aract a pleinement joué son rôle d'ensemblier pour mettre en synergie les actions et les acteurs impliqués dans l’amélioration de la Qualité de Vie et les Conditions de Travail lors de cette table ronde qui a introduit la thématique sur les transitions et le développement durable.
Ce moment de rencontres et de partage a été marqué par des échanges constructifs et une volonté commune de placer les entreprises réunionnaises à l’avant-garde des transitions nécessaires pour répondre aux enjeux de demain. « Les participants ont souligné l’importance de conjuguer les efforts de tous les acteurs du monde du travail, y compris les entreprises, les syndicats, les pouvoirs publics et la société civile pour réussir ces transformations, en répondant aux attentes des salariés et en ménageant l’efficacité des entreprises », explique Corinne Dubois, Directrice de l’Aract.
Effectivement, en cette première journée de la semaine de la qualité de vie et les conditions de travail de nombreux intervenants ont partagé leurs réflexions et leurs expériences sur la nécessité d’adopter des pratiques respectueuses de l’environnement, repenser les locaux, la mobilité, un nouvel angle d’approche de la santé ainsi que développer l’attractivité du travail.
En introduction, la chercheuse à Météo France, Marie-Dominique Leroux a présenté le travail d’anticipation à La Réunion effectué par Météo France. Au delà de l’aspect anxiogène que ces prévisions insufflent, les prévisions spécifiques à La Réunion sont importantes et imposent une prise de conscience globale et générale. Dans le monde du travail, 85% des actifs se sentent préoccupés par les urgences climatiques. L’entreprise et les institutions ayant autorité doivent anticiper et prendre en compte ces changements, notamment sur le bâtiment.
Les bâtiments vont devoir être adaptés pour répondre aux changements climatiques. Laurence Wai-Lune est intervenue sur les aménagements des locaux que le territoire devrait anticiper, illustré par l’exemple de l’organisme architectural du Costa Rica, prônant une réduction de la consommation d’énergie, et l’utilisation des ressources locales et naturelles. L’objectif de cette évolution des usages est de remettre en accord, l’homme et la nature. Dans les constructions et le bâti, il est important aussi de penser globalement le cycle de vie du bâtiment. Repenser nos modes de vie avec une mise en accord des réalités financières et les attentes de confort.
Le Programme ASSURE de l’ADIR pour l’accompagnement aux économies d’énergies pour les industriels de La Réunion : pour mesurer et suivre les consommations d’énergies. Et propose une formation des référents énergie dans l’industrie.
C’est ensuite sur l’impact des variations climatiques sur la mobilité que les discussions se sont orientées. Un Plan de mobilité des entreprises (PDME) avec un dialogue social franc et sincère doit être imposé. Car aujourd’hui, La Réunion compte 2 millions de déplacements quotidiens à dont 66% sont effectués en voiture. 7% de ces déplacements sont effectués en transports en commun et 25% se font de manière piétonne alors qu’1% à vélo et 1% en deux roues motorisées (avec une montée en puissance de ce mode récemment).
Le covoiturage et les évolutions des habitudes de déplacements et comportementales doivent être opérées. L’ADEME propose des accompagnements financiers pour s’adapter aux besoins des salariés qui diversifient leurs moyens de transports pour venir et partir du travail.
L’application Karos développant le covoiturage est en plein essor sur l’île et copte aujourd’hui 40.000 co-voitureurs.
Bien entendu, qui dit réchauffement climatique implique des conséquences qui peuvent être conséquentes sur la Santé. Le risque dû aux UV va s’intensifier. La CGSS s’est engagée récemment par le biais d’une étude qui démontre un lien entre l’exposition aux rayons UV et l’activité professionnelles sur les cancers de la peau. Il doit y avoir une évaluation et une prise en considération de ces risques pour la santé des salariés. D’ailleurs, la CGSS met en place un dispositif d’accompagnement financier des aménagements à effectuer pour les entreprises qui doivent évoluer. Laurence Payet Jacquart Ingénieure conseil a la CGSS, représentante de la CGSS.
Autre implication directe de la transition climatique sur le travail est l’attractivité des entreprises. Cela se joue sur les valeurs de l’entreprise, l’image de celle-ci et celui du métier, en proposant notamment un processus d’intégration, une réorganisation du planning ou des horaires ainsi que le contenu du travail, de la reconnaissance, la charge mentale ou physique : semaine de 4 jours, télétravail généralisé, équilibre entre vie personnelle et vie professionnelle, avantages… Tout est envisageable dans l’attractivité de certains métiers en tension.
« Il est indispensable de développer ces aspects avec un dialogue social permanent qui permette de répondre efficacement aux attentes des salariés tout en permettant la bonne marche de l’entreprise », conclut Yannick Galais, représentant de la CFDT au sein de l’Aract.