À l'occasion de la Journée nationale des mémoires de la traite, de l’esclavage et de leur abolition, le pôle Outre-mer de France Télévisions présente Zistoir, un podcast inédit réalisé par Cécile Baquey et Bruno Dessommes qui retrace la vie et la destinée de personnages historiques ultramarins.
Présenté par la journaliste Cécile Baquey, enrichi d’interviews d'historiens et d'écrivains, d’archives, de reportages, de textes, de sons et de musiques, Zistoir est un voyage dans le temps pour les passionnés d'histoire et pour tous ceux qui cherchent à en apprendre davantage sur les Outre-mer.
Pour ce premier numéro, Zistoir revient sur la figure emblématique du chevalier de Saint-George (1745-1799). Comment, de sa condition d'esclave en Guadeloupe, le « Mozart noir », comme on le surnommait, est-il devenu une star au XVIIIe siècle ? Retour sur un parcours exceptionnel.
L’histoire de Joseph Bologne, surnommé le chevalier de Saint-George, favori de Marie-Antoinette et du roi Louis XVI, a tout d’une légende romanesque.
Compositeur réputé, comparé par certains à Mozart, musicien virtuose, premier colonel noir de l'armée française et escrimeur redoutable, il est tout simplement le Guadeloupéen le plus connu de France au siècle des Lumières.
De sa naissance à Baillif en 1745 à son arrivée en France dans la seconde moitié du XVIIIe siècle, Joseph Bologne n’aura de cesse de travailler pour parfaire son éducation et être digne de la haute aristocratie française. Il est notamment initié dès son plus jeune âge aux armes et à l’escrime sous la tutelle de l’écrivain Nicolas Benjamin Texier de La Boëssière et manie l’épée avec une telle dextérité qu’il sera admis dans la garde du roi, puis dans la Garde nationale durant la Révolution française.
Du fleuret à l’archet, il n’y a qu’un pas. Partie intégrante de son éducation aristocratique, la musique rythme le quotidien du chevalier de Saint-George. Il suit en parallèle de sa carrière militaire des études musicales auprès du violoniste et compositeur Jean-Marie Leclair, mais aussi du compositeur François-Joseph Gossec. Chef d’orchestre, violoniste virtuose et compositeur de talent, le chevalier de Saint-George se distingue à la cour de France et devient un personnage incontournable, que l’on surnomme alors le « Mozart noir ».
Malgré sa renommée, de nombreux détracteurs ne cesseront de vouloir le réduire à sa couleur de peau. Tombé dans l’oubli après sa mort en 1799, son nom refait surface depuis quelques années. À partir de nombreuses interviews d’écrivains, d’historiens, de musiciens, et d'archives, la journaliste Cécile Baquey revient sur le parcours de cette figure aux multiples talents en six épisodes de 30 minutes.
Présenté par la journaliste Cécile Baquey, enrichi d’interviews d'historiens et d'écrivains, d’archives, de reportages, de textes, de sons et de musiques, Zistoir est un voyage dans le temps pour les passionnés d'histoire et pour tous ceux qui cherchent à en apprendre davantage sur les Outre-mer.
Pour ce premier numéro, Zistoir revient sur la figure emblématique du chevalier de Saint-George (1745-1799). Comment, de sa condition d'esclave en Guadeloupe, le « Mozart noir », comme on le surnommait, est-il devenu une star au XVIIIe siècle ? Retour sur un parcours exceptionnel.
L’histoire de Joseph Bologne, surnommé le chevalier de Saint-George, favori de Marie-Antoinette et du roi Louis XVI, a tout d’une légende romanesque.
Compositeur réputé, comparé par certains à Mozart, musicien virtuose, premier colonel noir de l'armée française et escrimeur redoutable, il est tout simplement le Guadeloupéen le plus connu de France au siècle des Lumières.
De sa naissance à Baillif en 1745 à son arrivée en France dans la seconde moitié du XVIIIe siècle, Joseph Bologne n’aura de cesse de travailler pour parfaire son éducation et être digne de la haute aristocratie française. Il est notamment initié dès son plus jeune âge aux armes et à l’escrime sous la tutelle de l’écrivain Nicolas Benjamin Texier de La Boëssière et manie l’épée avec une telle dextérité qu’il sera admis dans la garde du roi, puis dans la Garde nationale durant la Révolution française.
Du fleuret à l’archet, il n’y a qu’un pas. Partie intégrante de son éducation aristocratique, la musique rythme le quotidien du chevalier de Saint-George. Il suit en parallèle de sa carrière militaire des études musicales auprès du violoniste et compositeur Jean-Marie Leclair, mais aussi du compositeur François-Joseph Gossec. Chef d’orchestre, violoniste virtuose et compositeur de talent, le chevalier de Saint-George se distingue à la cour de France et devient un personnage incontournable, que l’on surnomme alors le « Mozart noir ».
Malgré sa renommée, de nombreux détracteurs ne cesseront de vouloir le réduire à sa couleur de peau. Tombé dans l’oubli après sa mort en 1799, son nom refait surface depuis quelques années. À partir de nombreuses interviews d’écrivains, d’historiens, de musiciens, et d'archives, la journaliste Cécile Baquey revient sur le parcours de cette figure aux multiples talents en six épisodes de 30 minutes.