Le groupe espagnol Mediapro qui a remporté remporté les droits télévisés de la Ligue 1 de 2020-24 maintient son projet d'une chaîne à 25 euros par mois et assure qu'il sera capable d'honorer sa part du contrat.
"On est sérieux, on sait ce qu'on est capable de dépenser ou de ne pas dépenser", a lancé Jaume Roures.
Sans dévoiler énormément d'informations sur les contours futurs de l'offre que Mediapro projette de créer, M. Roures a confirmé que la chaîne tablerait sur un abonnement mensuel "autour de 25 euros". Dans ces conditions, "on a besoin de 3,5 millions d'abonnés pour que ce soit raisonnable", a-t-il poursuivi, indiquant toutefois ne pas souhaiter atteindre cet objectif "dans six mois"
Quant à d'éventuels accords de distribution, Mediapro s'est dit prêt à en conclure "avec tout le monde. On parle avec tout ce qui existe, plateforme OTT (over-the-top, directement sur internet) comprises", a expliqué son patron.
"Vous croyez que Canal ou Orange ne voudront pas avoir le foot français ? Cela m'étonnerait. Personne ne peut nous empêcher de diffuser le foot". Son nouveau directeur général Julien Bergeaud a apporté quelques éléments: la chaîne sera "un produit 100% foot français", bénéficiera d'innovations techniques" telles "le doublement du nombre de matches diffusés en 4K", "l'introduction de nouvelles caméras et d'angles de vision immersifs", et donnera "du temps d'antenne aux fans".
Il a indiqué disposer "d'une équipe business et de production", que "les rendez-vous s'enchaînent", que "neuf stades" avaient été visités. Quant aux futurs journalistes de la chaîne, "on ne peut pas annoncer les noms de gens encore en activité", a-t-il répondu. La Ligue, par la voix de sa présidente Nathalie Boy de la Tour, a répété sa "confiance dans le projet" de Mediapro, qui s'est octroyé pour près de 800 millions d'euros annuels plus de 80% des droits TV de la L1 à partir de la saison 2020, et une part comparable en ce qui concerne les droits de la L2.
"Mediapro a semblé rassurer l'assemblée. Leur projet semble optimiste, raisonnablement", a jugé pour sa part Noël Le Graët, le président de la Fédération française, au sortir de la réunion.
En ce qui concerne les droits de la Ligue 1, l'accord annoncé ces derniers jours entre beIN Sports, l'autre vainqueur de l'appel d'offre, et Canal+, prévoyant un rachat des droits du groupe qatari par la chaîne cryptée, a "clarifié le marché, dans une période de fébrilité", s'est satisfaite Mme Boy de la Tour. "Cette bipolarisation entre un partenaire historique, Canal, et un nouvel entrant, Mediapro, simplifie les choses pour le consommateur", a renchéri le directeur général de la LFP Didier Quillot.
(Source: JMM.COM)
"On est sérieux, on sait ce qu'on est capable de dépenser ou de ne pas dépenser", a lancé Jaume Roures.
Sans dévoiler énormément d'informations sur les contours futurs de l'offre que Mediapro projette de créer, M. Roures a confirmé que la chaîne tablerait sur un abonnement mensuel "autour de 25 euros". Dans ces conditions, "on a besoin de 3,5 millions d'abonnés pour que ce soit raisonnable", a-t-il poursuivi, indiquant toutefois ne pas souhaiter atteindre cet objectif "dans six mois"
Quant à d'éventuels accords de distribution, Mediapro s'est dit prêt à en conclure "avec tout le monde. On parle avec tout ce qui existe, plateforme OTT (over-the-top, directement sur internet) comprises", a expliqué son patron.
"Vous croyez que Canal ou Orange ne voudront pas avoir le foot français ? Cela m'étonnerait. Personne ne peut nous empêcher de diffuser le foot". Son nouveau directeur général Julien Bergeaud a apporté quelques éléments: la chaîne sera "un produit 100% foot français", bénéficiera d'innovations techniques" telles "le doublement du nombre de matches diffusés en 4K", "l'introduction de nouvelles caméras et d'angles de vision immersifs", et donnera "du temps d'antenne aux fans".
Il a indiqué disposer "d'une équipe business et de production", que "les rendez-vous s'enchaînent", que "neuf stades" avaient été visités. Quant aux futurs journalistes de la chaîne, "on ne peut pas annoncer les noms de gens encore en activité", a-t-il répondu. La Ligue, par la voix de sa présidente Nathalie Boy de la Tour, a répété sa "confiance dans le projet" de Mediapro, qui s'est octroyé pour près de 800 millions d'euros annuels plus de 80% des droits TV de la L1 à partir de la saison 2020, et une part comparable en ce qui concerne les droits de la L2.
"Mediapro a semblé rassurer l'assemblée. Leur projet semble optimiste, raisonnablement", a jugé pour sa part Noël Le Graët, le président de la Fédération française, au sortir de la réunion.
En ce qui concerne les droits de la Ligue 1, l'accord annoncé ces derniers jours entre beIN Sports, l'autre vainqueur de l'appel d'offre, et Canal+, prévoyant un rachat des droits du groupe qatari par la chaîne cryptée, a "clarifié le marché, dans une période de fébrilité", s'est satisfaite Mme Boy de la Tour. "Cette bipolarisation entre un partenaire historique, Canal, et un nouvel entrant, Mediapro, simplifie les choses pour le consommateur", a renchéri le directeur général de la LFP Didier Quillot.
(Source: JMM.COM)