Lors de sa conférence de presse, Emmanuel Macron a justifié ce jeudi la fermeture annoncée de France Ô en jugeant «pas indispensable» la chaîne nationale dédiée aux Outre-mer, chacun des territoires ultramarins disposant de sa chaîne de télévision.
Selon le président de la République, l'existence de France Ô revient à «justifier que nos Outre-mer, au fond, n'ont pas droit de cité au cœur de France Télévisions». La suppression de la chaîne en 2020 avait été décidée par le gouvernement en juillet 2018.
«Il y a des chaînes pour chaque territoire d'Outre-mer, elles seront maintenues et elles sont indispensables», a ajouté Emmanuel Macron, faisant référence au réseau Outre-mer 1ère, implanté dans neuf territoires ultramarins et émettant dans chacun d'entre eux. Le 12 avril, France Télévisions annonçait le lancement prochain d'un «pacte» pour la visibilité des Outre-mer, à travers lequel le groupe entend s'engager «sur des objectifs précis définis conjointement avec le gouvernement et les moyens pour les atteindre». Emmanuel Macron a dit jeudi qu'il serait «extrêmement vigilant» concernant ces objectifs.
L'annonce de ce pacte suivait de quelques jours un rapport sénatorial, publié le 9 avril, «sur la représentativité et la visibilité des Outre-mer dans l'audiovisuel public», qui préconisait le maintien de France Ô, qualifiant la visibilité des Outre-mer d'«au mieux marginale, au pire inexistante» sur les chaînes du groupe France Télévisions.
Selon le président de la République, l'existence de France Ô revient à «justifier que nos Outre-mer, au fond, n'ont pas droit de cité au cœur de France Télévisions». La suppression de la chaîne en 2020 avait été décidée par le gouvernement en juillet 2018.
«Il y a des chaînes pour chaque territoire d'Outre-mer, elles seront maintenues et elles sont indispensables», a ajouté Emmanuel Macron, faisant référence au réseau Outre-mer 1ère, implanté dans neuf territoires ultramarins et émettant dans chacun d'entre eux. Le 12 avril, France Télévisions annonçait le lancement prochain d'un «pacte» pour la visibilité des Outre-mer, à travers lequel le groupe entend s'engager «sur des objectifs précis définis conjointement avec le gouvernement et les moyens pour les atteindre». Emmanuel Macron a dit jeudi qu'il serait «extrêmement vigilant» concernant ces objectifs.
L'annonce de ce pacte suivait de quelques jours un rapport sénatorial, publié le 9 avril, «sur la représentativité et la visibilité des Outre-mer dans l'audiovisuel public», qui préconisait le maintien de France Ô, qualifiant la visibilité des Outre-mer d'«au mieux marginale, au pire inexistante» sur les chaînes du groupe France Télévisions.